Tumeurs os – [sémio] Réaction périostée

Tumeurs os : réaction périostée

  • Réaction homogène (= corticale) : fracture, ostéome ostéoïde
  • Réaction unilamellaire : moyennement évolutive, péjorative
  • Réaction plurilamellaire : rapidement évolutive
  • Réaction spiculée : très rapidement évolutive
  • Éperon de Codman : très péjoratif
Lésions bénignes avec réaction unilamellaire

  • Ostéomyélite
  • Granulome éosinophile
  • Fracture associée à une tumeur osseuse bénigne (kyste)
  • Kyste osseux anévrismal
  • Ostéome ostéoïde
  • Tumeur à cellules géantes
  • Chondroblastome
  • Kyste osseux essentiel
  • Ostéoblastome
Lésions malignes avec réaction unilamellaire

  • Sarcomes : ostéosarcome, chondrosarcome, sarcome d’Ewing, angiosarcome, histiocytome fibreux malin
  • Myélome multiple
Lésions bénignes avec réaction plurilamellaire, spiculée ou éperon de Codman

Lésions malignes avec réaction plurilamellaire, spiculée ou éperon de Codman

  • Sarcomes : ostéosarcome, chondrosarcome, liposarcome, fibrosarcome, sarcome d’Ewing, angiosarcome, histiocytome fibreux malin
  • Métastases
  • Adamantinome
  • Lymphome

Infarctus osseux

Infarctus osseux

  • Localisation
    • Métaphyso-épiphysaire ou diaphysaire, parfois bilatéral et symétrique
  • Spontané : moelle jaune
  • Secondaire : maladie de Gaucher / drépanocytose de la moelle rouge
  • Rx
    • Calcifications plus épaisses et plus périphériques (liseré) et centre peu dense
    • Pas de scalloping sur l’endoste
  • IRM
    • Séquestre osseux
    • Aigu : avec œdème périphérique sans liseré
    • Chronique : liseré de bas signal, séquestre graisseux
    • Calcification périphériques, rehaussement périphérique
    • Peut se compliquer d’une fracture
  • DDx
    • Enchondrôme: à faire en IRM

ESSURE ®

Contrôle du bon positionnement des dispositifs Essure ®
essureRéaliser un ASP de face stricte et éventuelle rotation pour être dans le plan de l’utérus.

  • Demander à la patiente si elle présente des douleurs
  • Repérer les deux implants
  • Repérer les 4 marqueurs de chaque implant
  • Les 2 implants doivent avoir une courbure harmonieuse
  • Distance entre les marqueurs proximaux < 40 mm Image2
  • Implants symétriques
  • L’axe linéaire des implants décrit une forme anatomique
  • L’écart entre les 2 marqueurs proximaux n’est pas supérieur à la taille d’un implant
  • Le 4ème marqueur est aligné sur les 3 autres

essure

FIGO – Cancer de l’ovaire

FIGO (2009) TNM (2009) Description
Stade I T1 Tumeur limitée aux ovaires
IA T1a Un ovaire, capsule intacte, cytologie péritonéale négative
IB T1b Deux ovaires, capsules intactes, cytologie péritonéale négative
IC T1c Un ou deux ovaires ou rupture capsulaire ou cytologie péritonéale positive
Stade II T2 Tumeur limitée au pelvis
IIA T2a Extension à l’utérus ou aux trompes, cytologie péritonéale négative
IIB T2b Extension aux autres organes du pelvis (vessie, colon, rectum), cytologie péritonéale négative
IIC T2c IIA ou IIB + cytologie péritonéale positive
Stade III T3 et/ou N1 Tumeur limitée à l’abdomen
IIIA T3a Extension péritonéale microscopique
IIIB T3b Extension péritonéale ≤ 2cm
IIIC T3c Extension péritonéal > 2cm
N1 Atteinte des ganglions lymphatiques régionaux
Stade IV T4 et/ou M1 Métastases à distance

Source : HAS 2010

Pied

Angles et mesures du pied

Angle d’ouverture de l’avant pied

  • Angle mesuré entre l’axe de M1 et de M5
  • Normale 15 à 20°
  • Pied plat : ouverture > 30°
  • Pied creux : fermeture
Pied face
Angle de Dijan-Annonier d’ouverture de l’avant pied

  • Angle mesuré entrela droite passant par le point le plus antérieur du calcanéus, le point le plus inférieur du calcanéus et le rebord inférieur du sésamoïde de l’hallux
  • Normale : 120° à 130°
  • Pied plat : > 130°
  • Pied creux : < 120°
Pied profil
Hallux Valgus

  • Angle entre les diaphyses de P1 et de M1 > 15°

Hallux Valgus

Hallux Valgus

 


 

 

Compte-rendus types

http://www.pinkybone.com/rx-pied/

Chiari

Grades des malformations d’Arnold Chiari

  • Grade I
    • Hernie des tonsilles cérébelleux à travers le foramen magnum de plus de 5 mm sous la ligne de McRae
    • V4 reste en place
    • Chercher cavité syringomyélique associée
    • Impression basilaire si odontoïde remonte au dessus au dessus de la ligne de McRae
  • Grade II
    • Ptose du vermis inférieur
    • Ptose du pont
    • Ptose de la moëlle allongée
    • Association avec une méningocèle
  • Grade III
    • Rare
    • Hernie du cervelet dans une spina bifida occipitale
  • Grade IV
    • Généralement non viable
    • Hypoplasie du cervelet
    • Ectopie de la möelle allongée

Ligne de McRae : du bord inférieur du clivus au bord inférieur de l’écaille occipitale

Liens

Tumeurs os – Fibrome non ossifiant

Fibrome non ossifiant

  1. Terrain
    • 95%  < 20 ans
  2. Localisation
    • 95% métaphyse des os longs
    • 75% monostotique
    • 25% polyostotique
    • 80% membre inférieur
    • Tibia > Fémur
    • Migre de la métaphyse vers diaphyse
  3. Analyse radiologique
  4. Divers
    • < 2 cm : cortical defect (uniquement cortical)
    • > 2cm : fibrome non ossifiant (cortical et medullaire)
    • Grand axe parallèle à la diaphyse
    • Aspect lobulé
    • Corticale respectée qui peut être soufflée
    • Corticale peut s’épaissir lors de la résorption
    • Découverte fortuite, fracture pathologique
    • Arrêt de croissance à la puberté
    • Puis ossification progressive
      • Syndrôme de Jaffé-Campanacci
    • Scinti : hyperfixation modérée
    • DDx :
      • Dysplasie fibreuse

 

Tumeurs os – Dysplasie fibreuse

Dysplasie fibreuse

  1. Terrain
    • 85% < 30 ans (monostotique)
    • 2/3 < 10 ans (polyostotique)
  2. Localisation
    • Monostotique
      • Fémur > Tibia > Côtes > Face
      • Diaphyso-métaphysaire
      • Os longs : jamais épiphysaire
    • Polyostotique 
      • Crâne > Face > Fémur > Tibia
      • 90% unilatéral
      • Syndrôme de Mac Cune Albright
      • Arrêt à l’âge adulte
      • 0,5% de dégénérescence sarcomateuse
      • Diaphysaire
      • Centro-medullaire
  3. Analyse radiologique
  4. Divers
    • Rare
    • Bénin
    • 70 – 80% monostotique
    • 20-30% polyostotique
    • Aspect en verre dépoli
    • Aspect multiloculé
    • Corticales nettes
    • IRM
      • Liseré périphérique hypoT1 hypoT2
      • Possible inflammation
    • Scinti : hyperfixation aspécifique

 

Tumeurs os – Fibrome chondromixoïde

Fibrome chondromixoïde

  1. Terrain
    • Garçon
    • Age : 10 et 30 ans
  2. Localisation
    • Genou
  3. Analyse radiologique
  4. Divers
    • Tumeur à composition mixte cartilagineuse et myxoïde
    • Aspect radiologique :
      • Ostéolyse géographique cernée d’un liséré dense et contenant des cloisons osseuses épaisses
      • Peut être excentrée et soufflante
      • Calcifications rares

 

Tumeurs os – Ostéome ostéoïde

Ostéome ostéoïde

  1. Terrain
    • Adulte jeune
  2. Localisation
    • Os longs
    • Rachis arc postérieur
    • Cortical ou para-ostéal ou intra-medullaire
  3. Analyse radiologique
  4. Divers
    • Lignée ostéogénique
    • < 15 mm
    • Purement bénin
    • Douleur nocturne insomniante sensible à l’aspirine
    • Si proche d’une articulation : arthrose focale chez jeune (rachis+++)
    • Nidus calcifié
    • IRM
      • Nidus en hyperT2, hypoT1, Pdc, œdème périlésionnel os et mou
      • Rehaussement du nidus artériel puis lavage (dynamique)
    • TTT
      • Résection percutané par forage guidage TDM
      • Destruction percutanée : laser, alcool, radiofréquence

 

Tumeurs os – Exostose / ecchondrome / ostéochondrome

Exostose / ecchondrome / ostéochondrome

  1. Terrain
    • Age < 20 ans
  2. Localisation
    • Os longs
    • A partir de la métaphyse cartilagineuse, puis migre vers diaphyse
  3. Analyse radiologique
  4. Divers
    • Lignée cartilagineuse
    • Tumeur osseuse bénigne la plus fréquente,
    • Risque de dégénérescence faible après 30 ans
    • Solitaire : exostose ostéogénique solitaire (ecchondrome)
      • Découverte fortuite ou compression, en période de croissance < 20 ans
    • Multiple : exostose ostéogénique multiple (maladie de Bessel-Hagen)
      • Héréditaire, autosomique dominante, avec autres anomalies de croissance
    • Excroissance pédiculée ou sessile
    • +/- coiffe cartilagineuse
    • +/- calcifiée
    • +/- graisse
    • Continuité corticale et spongieuse à plein canal
    • Scinti : fixe en période de croissance ou de dégénérescence
    • TDM : bilan préchirurgical
    • IRM : appréciation coiffe cartilagineuse
      • jusque 3 cm en phase de croissance
      • < 1 cm chez adulte
      • Pdc de la coiffe cartilagineuse
    • TTT : chirurgie si symptomatique ou doute, en fin de croissance
    • Risque : dégénérescence en chondrosarcome
      • Croissance rapide
      • Lacunes et lyse de la base
      • Irrégularité des calcifications
      • Coiffe cartilagineuse épaisse > 1 cm chez adulte, > 3 cm chez l’enfant

Tumeurs os – Kyste osseux essentiel

Kyste osseux essentiel

  1. Terrain
    • 90% < 20ans
    • 3H /1F
    • La plus fréquente des tumeurs bénignes de l’enfant
  2. Localisation
    • Centré
    • Métaphysaire
    • Os longs (humérus)
    • Calcaneum, aile iliaque
  3. Analyse radiologique
  4. Divers
    • Dystrophie osseuse
    • Asymptomatique sauf complication
    • Rempli de liquide
    • Ostéolyse régulière avec pôle inférieur en fond de coquetier
    • Parfois calcifications coraliformes ou mutiloculées
    • Possible saignements (dépôts)
    • Amincissement cortical mais pas d’apposition périostée
    • Evolution bénigne
    • Complication : fracture (signe du fragment tombé)
    • Peut être secondaire à une lésion sous-jacente
    • Caractère actif : contact avec métaphyse
    • Caractère inactif : migration vers diaphyse avec comblement
    • Surveillance par radio si non compliqué pour évolution
    • TTT
      • Possible curetage, greffe, injection corticoïde
    • DDx
      • Fibrome chondromixoïde (plus rare, type 1a, plus excentré, contenu tissulaire solide calcifié, 3/4 membre inférieur)
      • Kyste osseux anévrysmal (excentré, plus agressif, niveaux IRM)

Tumeurs os – Kyste osseux anévrysmal

Kyste osseux anévrysmal

  1. Terrain
    • < 25 ans
    • H = F
  2. Localisation
    • Membre inférieur
    • Ale iliaque
    • Arc postérieur rachis
    • Métaphysaire
    • Excentrée
  3. Analyse radiologique
  4. Divers
    • Dystrophie osseuse + sang
    • Secondaire dans 1/3 des cas (avec lésion bénigne/maligne)
    • Clinique
      • Asymptomatique
      • Syndrome tumoral
      • Fracture rare
      • Scoliose
    • Possible extension parties molles
    • Souffle la corticale
    • Logettes
    • Agressivité possible sur corticale avec appositions +/- éperon
    • IRM
      • Rehaussement possible des cloisons
      • Niveaux liquide-liquide (saignement), non spécifique
    • Scinti os
      • Hyperfixation avec zone centrale « froide »
    • TTT 
      • Curetage, greffe, résection complète, embolisation, sclérose

 

Tumeurs os – Tumeur à cellules géantes

Tumeur à cellules géantes

  1. Terrain
    • 20 – 40 ans
  2. Localisation
    • Excentrée
    • Métaphyse
    • Evolution métaphyso-épiphysaire
  3. Analyse radiologique
  4. Divers
    • Lignée cartilgineuse
    • 5-10% des tumeurs osseuses
    • Touches les membres
    • Tumeur bénigne à potentiel agressif
    • Après fermeture du cartilage de croissance
    • > 5 cm
    • Souffle la corticale
    • Trabéculations, soudure du cartilage dans la lésion
    • Pas d’ostéoformation
    • Pas de Ca++
    • Pas d’apposition
    • Très vascularisé
    • Expansion dans les parties molles
    • IRM possible niveaux liquide-liquide
    • Oedème péritumoral
    • Sur le rachis : corps vertébral

 

Tumeurs os – Chondrome / enchondrome

Chondrome

  1. Terrain
    • 20 – 40 ans
  2. Localisation
    • Métaphysaire (cartilage de croissance)
    • Extension métaphyso-diaphysaire
  3. Analyse radiologique
  4. Divers
    • Chondrome = enchondrome (centrale) ou juxtacortical (périphérique/périosté)
    • Lignée cartilagineuse
    • Tumeur bénigne à potentiel malin (surtout au niveau des ceintures
    • Enchondromatose : syndrome de Maffucci, maladie de Ollier (risque plus important de dégénérescence)
    • Signes d’atypie
      • Douleurs
      • Atteinte du squelette axial
      • Atteinte épiphysaire
      • Taille > 6 cm
      • Disparition des Ca++ (si suivi)
      • Erosion corticale
      • Réaction périostée
    • Rx
      • Taille < 5cm
      • Hyperclarté avec nombreuses calcifications
      • Respect corticales avec scalloping possible, sans encoche endostéale
    • TDM
      • Précision, bilan pré-opératoire
    • IRM
      • Matrice cartilagineuse
      • hypoT1, hyperT2, lobulée, septa hyposignal, Ca++ centrales (hypoT1, hypoT2)
      • Septa/ilôts résiduels de moelle jaune (en faveur béningnité)
      • Pdc périphérique et des septa
      • Scinti : hyperfixation modérée sauf si fracture pathologique
    • DDx
      1. Infarctus osseux (calcifications plus épaisses et plus périphériques et centre peu dense). Faire IRM
      2. Chondrosarcome de bas grade
        1. H, 50 ans, ceinture
        2. Douleur +++, masse palpable, taille > 6 cm
        3. Résorption : rareté/disparition Ca++ et ilôt graisseux
        4. Résorption endostéale profonde (2/3 épaisseur)+++
        5. Appositions périostées / envahissement de parties molles
        6. Extension diaphysaire medullaire
        7. Scinti : fixation plus importante de la crête iliaque antérieure
        8. Cinétique de réhaussement précoce, HS STIR périph)
    • TTT : exérèse en bloc ou surveillance rapprochée

 

Tumeurs os – Chondrosarcome conventionnel

Chondrosarcome

  1. Terrain
    • 35 – 45 ans
    • H > F
  2. Localisation
    • Ceintures (bassin, fémur proximal, humérus proximal)
    • Cartilage chondro-costal
    • Métaphyse avec extension diaphysaire
  3. Analyse radiologique
  4. Divers
    • Lignée cartilagineuse (90%)
    • 10 à 25% des tumeurs osseuses malignes
      • Primitif puor 90%
      • Secondaire : enchondrome (2 contingents) unique ou maladie Ollier/Maffuci, ecchondrome, Paget, post-radioT
    • Douleurs +++
    • Masse palpable
    • Souvent taille > 6 cm
    • Scinti : importante fixation > enchondrome
    • TDM : précisions sur l’extension
    • IRM : bilan d’extension
      • Envahissement parties molles
      • Hypersignal STIR périphérique
      • Cinétique de rehaussement précoce
    • Métastases pulmonaires
    • TTT : chirurgie
      • Absence efficacité chimiothérapie ou radiothérapie

Tumeurs os – Tumeur d’Ewing

Tumeur d’Ewing

  1. Terrain
    • 2ème tumeur osseuse maligne (après ostéosarcome) chez l’enfant
    • 90% [5 – 30 ans]
    • Rare avant 5 ans et après 25 ans
  2. Localisation
    • Ubiquitaire os longs et os plats
    • Diaphysaire +/- métaphysaire
    • Jamais épiphysaire
  3. Analyse radiologique
  4. Divers
    • Origine neuroectodermique
    • Métastases pulmonaires les plus fréquentes
    • Scinti : fixation
    • IRM : bilan d’extension
    • Facteurs de mauvais pronostic
      • Métastases au diagnostic (20%)
      • Volume tumoral > 200 ml
      • Réponse histologique à la chimiothérapie initiale
      • Localisation au bassin
    • TTT : polychimiothérapie, chirurgie, radiothérapie

 

Tumeurs os – Ostéosarcome

Ostéosarcome

  1. Terrain
    • H > F
    • 80% < 30 ans
  2. Localisation
    • Os long > os plats
    • Métaphysaire
    • Médullaire
    • Proche du genou
  3. Analyse radiologique
  4. Divers
    • Lignée ostéogénique
    • Scinti : fixation
    • IRM : bilan d’extension
    • TTT : chimiothérapie préchirurgicale
    • Bilan d’extension : 90% des métastases sont pulmonaires
    • Facteurs de mauvais pronostic
      • Absence de sensibilité de la chimio
      • Chirurgie non satisfaisante
      • Taille > 10 cm
      • Envahissement des structures adjacentes
      • « Skip metastases »

Tumeurs os – [sémio] Matrice tumorale

MATRICE TUMORALE

Matrice ostéo-formatrice

  • En verre dépoli
  • Nuageuse
  • Eburnante

 Tumeurs bénignes

Tumeurs malignes

Pseudo-tumeurs

Matrice cartilagineuse

Matrice cartilagineuse

Matrice cartilagineuse

  • Calcifications floconneuses
  • Calcifications arciformes
  • Calcifications annulaires
Tumeurs bénignes

Tumeurs malignes

 

Matrice graisseuse

  • Densité UH < 50
Tumeurs bénignes

Tumeurs malignes

Pseudo-tumeurs

Matrice fibreuse

  • Absence de matrice
Pseudo-tumeurs

   

Tumeurs os – [sémio] Ostéolyse (Lodwick)

CLASSIFICATION DE LODWICK des lésions ostéolytiques

Type 1 : OSTéOLYSE EN CARTE DE GéOGRAPHIE
Type 1a : ostéolyse géographique avec sclérose marginale

  • Kyste osseux essentiel
  • Lipome
  • Chondroblastome
  • Fibrome chondromyxoïde
  • Fibrome non ossifiant, cortical défect
  • Dysplasie fibreuse
  • Abcès de Brodie
  • Kyste anévrysmal
  • Kyste synovial
  • Ostéome ostéoïde
  • Ostéomyélite
  • Infarctus osseux
  • Tumeur à cellules géantes
  • Ostéoblastome
  • Adamantinome
  • Dysplasie fibreuse
Lodwick (2)
Type 1b : ostéolyse géographique sans sclérose marginale (lacune à l’emporte-pièce)

  • Myélome
  • Enchondrome
  • Granulome éosinophile
  • Métastases
  • Tumeur à cellules géantes
  • Lipome
  • Plasmocytome
  • Infarctus osseux
  • Dysplasie fibreuse
  • Tumeurs brunes de l’hyperparathyroïdie
  • Abcès de Brodie
  • Ostéomyélite
  • Kyste osseux essentiel
  • Kyste synovial
  • Fibrome non ossifiant, cortical défect
Lodwick (3)
Type 1c : ostéolyse géographique à contours mal définis

  • Sarcomes (ostéosarcome, chondrosarcome, fibrosarcome, angiosarcome, liposarcome)
  • Sarcome d’Ewing
  • Lymphome
  • Histiocytome fibreux malin
  • Ostéomyélite, abcès de Brodie
  • Métastases
  • Kyste anévrysmal
Lodwick (4)
Type 2 : OSTEOLYSE MITéE

Confluence de multiples lésions laculaires

  • Sarcomes (ostéosarcome, chondrosarcome, fibrosarcome, angiosarcome, liposarcome)
  • Sarcome d’Ewing
  • Lymphome
  • Histiocytome fibreux malin
  • Ostéomyélite
  • Métastases
Lodwick (5)
Type 3 : OSTEOLYSE PERMEATIVE

Multiples lésions (infra millimétriques) rompant la corticale

  • Sarcomes (ostéosarcome, chondrosarcome, fibrosarcome, angiosarcome, liposarcome)
  • Sarcome d’Ewing
  • Lymphome
  • Histiocytome fibreux malin
  • Ostéomyélite
  • Métastases
Lodwick

 

Tumeurs osseuses [algorithme]

Analyse sémiologique des tumeurs osseuses

1. Terrain

2. Localisation

  • Os longs / courts / plats
  • Squelette axial / rachis
  • Diaphyse / métaphyse / épiphyse
  • Central / périphérique

3. Analyse radiologique

  • Ostéolyse vs ostéocondensation
  • Nombre de lésions
    • Unique
    • Multiples
      • Enfant : métastases de neuroblastome, histiocytose X, hémopathie
      • Adulte : métastases, myélome
  • Matrice tumorale
  • Réaction périostée
    • Épaississement (bénin)
    • Lamellaire (agressif)
    • Spiculée (très agressif)
    • Éperon de Codman
  • Vitesse de croissance
  • Parties molles
    • Extension locale : IRM (tout l’os, 2 plans, champs large)
    • général: scinti os + scan thoracique
    • TEP et IRM corps entier à voir
    • Toujours penser qu’une infection est possible

 

Tumeurs osseuses : lyse / condensation vs âge

Age Lésion ostéolytique bien définie Lésion ostéolytique mal définie Lésion ostéocondensante
0-10
  • Granulome éosinophile
10-20
  • Granulome éosinophile
 20-40
  • Sarcome parosteal
> 40
  • Géode
  • Ilôt condensant
  • Métastase
  • Myélome
  • Métastase

 

Tumeurs osseuses : localisation vs âge

Age Diaphyse Métaphyse Épiphyse
< 30
> 30
  • Métastase
  • Myélome
  • Lymphome

 

Tumeurs osseuses : orientation par site anatomique

Humérus : tout, kyste osseux essentielBassin : ostéosarcome, chondrosarcome, kyste osseux essentiel, lymphome, Ewing, granulome éosinophile, chordome

Radius distal : tumeur à cellules géantes, granulome éosinophile

Genou : tout, ostéosarcome, Ewing

Tibia : fibrome non ossifiant, dysplasie fibreuse, ostéome ostéoïde

anatomie
Calcanéum : kyste osseux essentiel, Ewing, ostéoblastome, chondroblastome
Crane : granulome éosinophile, métas, myélomeCôtes : métas, enchondrome, chondrosarcome, Ewing

Rachis : métas, myélome, ostéoblastome, chordome, hémangiome, kyste osseux anévrismal, ostéome ostéoïde

Main : enchondrome

Fémur proximal : kyste osseux essentiel, dysplasie fibreuse, enchondrome, Ewing, granulome éosinophile

 

[IRM] Démence

IRM ENCÉPHALIQUE

CONTEXTE
Bilan de déclin cognitif.

TECHNIQUE
– Séquences axiales : diffusion, FLAIR, T2*
– Séquences 3D : T1-IR (en écho de gradient)

RÉSULTATS
Structures médianes en place.

Pas d’anomalie du signal FLAIR du parenchyme cérébral sus ou sous tentoriel.
Quelques hypersignaux FLAIR de la substance blanche péri-ventriculaire, non confluents, aspécifiques.
Fazekas modifié :  0

Pas d’anomalie de trophicité cérébrale.
Atrophie cortico-sous-corticale diffuse, homogène, modérée, sans prédominance lobaire.
Trophicité hippocampique :

  • Scheltens 0 à droite
  • Scheltens 0 à gauche

Pas de stigmates hémorragiques intra ou extra axiaux en pondération T2*.
Pas d’hypersignal de diffusion du parenchyme cérébral.
Pas d’hydrocéphalie.

CONCLUSION
Examen normal.

Pas de leucopathie vasculaire.
Pas d’atrophie cérébrale notable.

Iconographie mise à disposition sous forme de planche papier et conservée localement sur le PACS.

 

Démence & Imagerie du cerveau âgé

[TDM] Aorte Minf

ANGIOSCANNER DE L’AORTE ET DES MEMBRES INFERIEURS

INDICATION
Bilan

TECHNIQUE
Injection de produit de contraste iodé et acquisition au temps artériel sur l’aorte et les membres inférieurs.
DLP :  mGy.cm

RESULTATS
Injection de qualité satisfaisante jusqu’en distalité.

  • Aorte cœliaque : calibre normal et régulier ( mm), pas de variation anatomique du tronc cœliaque, pas de sténose ostiale.
  • Artère mésentérique supérieure : perméable, pas de sténose significative.
  • Artère rénale droite : perméable, pas de sténose significative.
  • Artère rénale gauche : perméable, pas de sténose significative.
  • Aorte sous rénale : calibre normal et régulier ( mm).
  • Artère mésentérique inférieure : visible, perméable, pas de sténose significative.

Axe ilio-fémoral droit,

  • Artère iliaque primitive : perméable, calibre à  mm.
  • Artère iliaque interne : perméable.
  • Artère iliaque externe : perméable, calibre à  mm.
  • Artère fémorale commune : perméable
  • Artère fémorale superficielle : perméable
  • Artère poplitée : perméable
  • Artère tibiale antérieure : perméable
  • Artère tibiale postérieure : perméable
  • Artère fibulaire : perméable

Axe ilio-fémoral gauche,

  • Artère iliaque primitive : perméable, calibre à  mm.
  • Artère iliaque interne : perméable.
  • Artère iliaque externe : perméable, calibre à  mm.
  • Artère fémorale commune : perméable
  • Artère fémorale superficielle : perméable
  • Artère poplitée : perméable
  • Artère tibiale antérieure : perméable
  • Artère tibiale postérieure : perméable
  • Artère fibulaire : perméable

Etage abdomino-pelvien,
Absence de lésion focale d’allure suspecte décelée.

CONCLUSION
Absence d’anomalie décelée.

[TDM] ORL thorax

SCANNER CERVICO-THORACIQUE

INDICATION
Bilan

TECHNIQUE
Injection biphasique de produit de contraste et acquisition sur la région cervicale.
Réalisation d’une manœuvre de Vasalva.
Réalisation d’une manœuvre de phonation.
Acquisition à l’étage thoracique.
DLP :   mGy.cm

RESULTATS
Etage cervical,
Absence de syndrome de masse de la filière pharyngo laryngée décelé.
Déplissement satisfaisant des sinus piriformes après manœuvre de Vasalva.
Absence d’adénopathie jugulo-carotidienne, sous angulo-maxillaire, pharyngée ou spinale décelée.
Espaces para-pharyngé, rétro-pharyngé et précervical libres.
Structures sinusiennes libres.
Absence de lésion osseuse évidente.
Pas d’anomalie notable de la thyroïde.

Etage thoracique,
Pas d’adénopathie axillaire ou médiastinale visible.
Pas d’épanchement pleuro-péricardique.
Pas d’anomalie de la paroi thoracique.
Pas d’anomalie des gros vaisseaux.
Quelques calcifications vasculaires.
Pas d’anomalie évidente du cadre osseux.
Sur les coupes passant par l’abdomen, absence d’anomalie notable.
Pas de foyer parenchymateux organisé ni nodule suspect visualisé.
Pas d’anomalie du calibre des bronches.

CONCLUSION
Absence d’anomalie décelée.

[TDM] Larynx

SCANNER DU LARYNX

INDICATION
Trouble de la déglutition
 
TECHNIQUE
Injection bi-phasique de produit de contraste iodé : 30 cc de produit de  contraste à 1 cc/s – imprégnation de 120 sec – 60 cc de produit de  contraste à 3 cc/s – acquisition en fin d’injection
Puis acquisition en respiration libre et après manœuvre de Vasalva sur la région cervicale.
Réalisation d’une manœuvre de phonation.
DLP :   mGy.cm
Pas de complication au décours immédiat.
 
RESULTATS
Absence de syndrome de masse de la filière pharyngo laryngée décelé.
Déplissement satisfaisant des sinus piriformes après manœuvre de Vasalva.
Absence d’adénopathie jugulo-carotidienne, sous angulo-maxillaire, pharyngée ou spinale décelée.
Espaces para-pharyngé, rétro-pharyngé et précervical libres.
Structures sinusiennes libres.
Respect de la loge HTE
Absence de lésion osseuse évidente.
Pas d’anomalie notable de la thyroïde.
Axes jugulo-carotidiens perméables.
 
CONCLUSION
Absence d’anomalie significative décelée
 

Anatomie – Larynx

Anatomie – Pharyngo larynx

TNM – Larynx

Anatomie – Aires ganglionnaires cervicales

https://www.pinkybone.com/anatomie-regions-cervicales/

Anatomie – Régions lymphatiques cervicales

[Rx] Genoux

RADIOGRAPHIE DES GENOUX

INDICATION
Bilan radiologique.

RESULTATS
Pas d’anomalie de la minéralisation osseuse.
Respect des interlignes articulaires fémoro-tibiaux interne et externe.
Pas de lésion ostéolytique ou ostéocondensant suspecte visible.
Pas de calcification pathologique des parties molles.
Patella en place sur le cliché de profil.
Pas de volumineux épanchement visualisé.

CONCLUSION
Absence d’anomalie décelée

[Rx] Rachis lombaire

RADIOGRAPHIES DU RACHIS LOMBAIRE

INDICATION
Bilan

RESULTATS
Pas d’anomalie de la minéralisation osseuse.
Pas d’anomalie de la statique rachidienne sur cet examen réalisé en charge.
Respect de la hauteur des corps vertébraux et des espaces intersomatiques.
Pas d’arthrose interapophysaire postérieure évidente.
Pas de calcification des parties molles d’allure pathologique.
Pas de recul du mur postérieur.
Pas d’anisocorie pédiculaire.
Respect des interlignes articulaires sacro-iliaques.

CONCLUSION
Pas d’anomalie décelée.

[TDM] TAP crane

SCANNER CEREBRAL ET THORACO-ABDOMINO-PELVIEN

INDICATION
Bilan

TECHNIQUE
Hélice abdominale sans injection de produit de contraste.
Injection de produit de contraste et acquisition sur le thorax, l’abdomen et le pelvis.
Acquisition tardive sur l’encéphale.
DLP :  mGy.cm

Examen comparé à celui réalisé le
Pas d’imagerie de référence disponible

RESULTATS
Étage encéphalique
Absence de prise de contraste pathologique décelée.
Pas d’hydrocéphalie
Structures veineuses perméables

Étage thoracique
En filtre médiastinal,
Pas d’adénopathie axillaire ou médiastinale visible.
Pas d’épanchement pleuro-péricardique.
Pas d’anomalie de la paroi thoracique.
Pas d’anomalie des gros vaisseaux.
Quelques calcifications vasculaires.
Pas d’anomalie évidente du cadre osseux.
Sur les coupes passant par l’abdomen, absence d’anomalie notable.

En filtre parenchymateux,
Pas de foyer parenchymateux organisé ni nodule suspect visualisé.
Pas d’anomalie du calibre des bronches.

Etage abdomino-pelvien
Foie de taille et de morphologie normale. Pas de dilatation des voies biliaires intra et extra hépatiques. Pas de lésion focale suspecte décelée.
Pancréas homogène sans dilation du Wirsung.
Rate homogène, de taille normale sans lésion focale décelée.
Surrénales fines.
Deux reins en position normale, sans lésion focale suspecte décelée. Pas de dilatation des voies urinaires.
Pas d’adénopathie coelio-mésentérique, para-lombo-aortique ou iliaque décelée.
Pas d’épanchement péritonéal.
Pas de densification pathologique de la graisse péritonéale.
Pas de distension des anses digestives.

CONCLUSION
Absence d’anomalie décelée.

[TDM] Cœur

SCANNER CARDIAQUE

INDICATION
Test d’effort d’ischémie non réalisable, douteux ou non interprétable

TECHNIQUE

  • Bêtabloquants si FC > 65/min
    • Athenolol (Tenormine®) si pas de contre-indication (insuffisance cardiaque, BAV, asthme…)
      • Soit 50 mg PO, 1h avant examen
      • Soit 5 mg IVL juste avant examen

Acquisition hélicoïdale multiphasique rétrospective centrée sur le cœur et la crosse aortique avec synchronisation cardiaque après injection de produit de contraste iodé.
Bonne tolérance au décours immédiat de l’examen.
DLP  :        mGy.cm

RESULTATS
Injection de qualité optimale / satisfaisante / sous optimale / médiocre
Synchronisation de qualité optimale / satisfaisante / sous optimale / médiocre

Score calcique d’Agatston :
Fréquence cardiaque lors de l’acquisition :    bpm
Volume télédiatolique :     ml
Volume télésystolique :     ml
Fraction d’éjection ventriculaire gauche :    %
Absence de thrombus auriculaire décelé
Analyse coronaire :

  • Réseau droit / gauche dominant
  • A. Coronaire droite :
  • A. Coronaire gauche :
  • A. Circonflexe :
  • A. Interventriculaire antérieure :

Crosse aortique :
Pas d’épanchement pleuro-péricardique significatif.
Absence d’anomalie parenchymateuse pulmonaire décelée dans les limites du champs d’exploration.

CONCLUSION
FEVG :

[TDM] TAP portal

SCANNER THORACO-ABDOMINO-PELVIEN

INDICATION
Bilan

TECHNIQUE
Injection de produit de contraste iodé et acquisition au temps portal sur le thorax, l’abdomen et le pelvis.
DLP :  mGy.cm

RESULTATS
A l’étage thoracique :
En filtre médiastinal,
Pas d’adénopathie axillaire ou médiastinale.
Pas d’épanchement pleuro-péricardique significatif.
Pas d’anomalie de la paroi thoracique.
Pas d’anomalie des gros vaisseaux ou des cavités cardiaques.
Pas de lésion ostéolytique ou ostéocondensante suspecte visualisée.

En filtre pulmonaire,
Pas de foyer parenchymateux organisé si nodule suspect visualisé.
Pas d’anomalie du calibre des bronches.

A l’étage abdomino-pelvien :
Pas de lésion focale suspecte visualisée sur le foie, les deux reins, le pancréas, la rate et les deux surrénales.
Pas d’épanchement péritonéal liquidien ou gazeux.
Pas d’adénopathie coelio-mésentérique, para lombo-aortique ou iliaque décelée.
Pas de densification pathologique de la graisse péritonéale.
Les orifices herniaires sont libres.
Pas de distension des anses digestives.
Pas de lésion ostéolytique ou ostéo-condensante suspecte.

CONCLUSION
Absence d’anomalie décelée.

Iconographie mise à disposition sous forme de planche papier et conservée localement sur le PACS.

Indice de Haller

Indice de Haller

Le pectus excavatum est défini par un indice de Haller (a/b) > 3,25

 

 

TNM – Larynx

Larynx édition 2005

N0 Aucune adénopathie
T1
  • Sus-glottique : envahissement limité, mobilité normale des cordes vocales
  • Glottique : envahissement limité aux cordes vocales et/ou comissure antérieure et/ou comissure postérieure
    • T1a : une corde vocale
    • T1b : deux cordes vocales
  • Sous-glottique : envahissement limité, mobilité laryngée normale
N1 Adénopathies
N2 
T2
  • Sus-glottique : envahissement de la muqueuse (+/- muqueuse de la base langue +/- vallécule +/- paroi interne du sinus piriforme)
  • Glottique : envahissement des régions sus ou sous glottiques et/ou diminution de mobilité glottique
  • Sous-glottique : envahissement des cordes vocales, mobilité normale ou diminuée
 N3
T3 Envahissement limité au larynx avec fixité glottique +/- envahissement de la régio rétro cricoïdienne +/- envahissement de la loge HTE (hyo-thyro-épiglottique) +/- envahissement de l’espace para-glottique +/- érosion du cartilage thyroïde
T4
  • T4a : envahissement du cartilage thyroïde +/- envahissement des structures extra-laryngées (trachée, tissus mous, muscles, thyroïde, oesophage)
  • T4b : envahissement de l’espace pré-vertébral +/- envahissement médiatin +/- envahissement carotide
M Métastase

Source : TNM UICC

Cancer supraglottique Source : http://www.palli-science.com/imageries-cou-orl

Cancer supraglottique
Source : http://www.palli-science.com/imageries-cou-orl

Cancer de la corde vocale Source : http://www.palli-science.com/imageries-cou-orl

Cancer de la corde vocale
Source : http://www.palli-science.com/imageries-cou-orl

Hypertension intracranienne idiopathique

Sémiologie de l’hypertension intracranienne idiopathique

  • Femme jeune
  • Obèse
  • Céphalées chroniques
  • Éventuellement baisse de l’acuité visuelle (signe de gravité)
  • IRM
    1. Pseudo selle turcique vide
    2. Élargissement de la gaine des nerfs optiques
    3. Nerfs tortueux
    4. Bombement des papilles optiques
  • Rechercher :
    • Sténose d’un sinus veineux
    • Ptose des amygdales cérébelleuses
    • Thrombose veineuse
    • Fistule durale

 

Exemple d’Hypertension intracranienne idiopathique




 

Hypotension intracranienne

Sémiologie de l’hypotension intracranienne

  1. Ptose cérébrale
    • Descente des amygdales cerebelleuses
    • Effacement de la citerne pré pontique et de la citer opto-chiasmatique
  2. Hypophyse bombante
  3. Rehaussement pachyméningé diffus
    • Respect des lepto-méninges
  4. Bombement des structures veineuses
  5. Ventricules fins
  6. Collections liquidiennes sous durales (souvent bilatérales)
  7. Complications
    • Thrombose veineuse cérébrale
  8. Étiologies
    • Post ponction lombaire
    • post chirurgical
    • Brèche ostéo durale

 

 

Céphalée [algorithme]

Lors d’une céphalée, toujours penser à regarder (en plus du reste…)

  • Sinus
  • Nerfs optiques
  • Sinus veineux
  • Hypophyse
  • Charnière cervico-occipitale

Cf. compte rendu type d’IRM

Clinique Diagnostic Imagerie
Céphalée brutale en « coup de tonnerre » +/- coma

HÉMORRAGIE MÉNINGÉE par rupture d’ANÉVRISME

  • Scanner + angioscanner cérébral
Céphalée + grossesse / femme jeune tabagique sous pilule

THROMBOSE VEINEUSE CÉRÉBRALE

  • IRM (FLAIR, T1,  T2*, diffusion,  coroT2, angio-veineuse dynamique, 3DT1 Gd+)
  • Sinon scanner sans puis après injection de produit de contraste
Céphalée brutale + HTIC + déficit neurologique focal

HÉMATOME INTRA-PARENCHYMATEUX

  • Scanner +/- angioscanner cérébral
  • IRM (FLAIR, T1,  T2*, diffusion, 3DTOF)
Céphalée + cervicalgies +/- déficit neurologique

Dissection des troncs supra-aortiques

  • IRM (FLAIR, T1,  T2*, diffusion, 3DTOF, axT1 FS, angio-artérielle dynamique, 3DT1 Gd+)
  • Scanner + angioscanner cérébral et TSA
Céphalée chroniques + HTIC

Processus occupant l’espace (POE)

  •  IRM (FLAIR, T1,  T2*, diffusion,  3DT1 Gd+)
  • Sinon scanner sans puis après injection de produit de contraste
Céphalée + fièvre /confusion Méningite / méningo-encéphalite
  • IRM (FLAIR, T1,  T2*, diffusion,  3DT1 Gd+)
  • Sinon scanner sans puis après injection de produit de contraste
  • Scanner avant PL uniquement si :
    • Troubles de vigilance (Glasgow ≤ 11)
    • Crises d’épilepsie récentes ou en cours, focales ou généralisées, après l’age de 5
      ans, seulement si hémimicorporelles avant
      cet age.
    • Signes de localisation neurologiques
Céphalée + fièvre + HTIC Abcès
  • IRM (FLAIR T1  T2* diffusion Gd+)
  • Sinon scanner sans puis après injection de produit de contraste
Céphalée chroniques plutôt positionnelles Malformation de type chiari
  • IRM avec sagittal T2
Céphalée chroniques plutôt positionnelles HYPERTENSION INTRA CRANIENNE IDIOPATHIQUE
  • IRM avec coronal T2 sur les nerfs optiques
Céphalée + hémianopsie bitemporale + HTIC

PROCESSUS OCCUPANT L’ESPACE (POE) SUPRASELLAIRE

  • IRM (FLAIR, sag T1, coroT2, diffusion,  3DT1 Gd+)
Céphalée dans les suites d’une ponction lombaire

HYPOTENSION INTRA CRANIENNE

  • IRM avec 3DT1 Gd+
Céphalée + HTA +/- HLH

Encéphalopathie hypertensice aigue (PRES)

  • IRM (FLAIR, T1,  T2*, diffusion, 3DTOF)
Céphalée brutales répétées paroxystiques

SYNDROME DE VASOCONSTRICTION RÉVERSIBLE

  • IRM (FLAIR, T1,  T2*, diffusion, 3DTOF)
  • Scanner + angioscanner cérébral
Céphalée + traumatisme cranien

TRAUMA CRANIEN

  • Scanner cérébral avec filtre osseux
Céphalée à type de douleur du scalp postérieur

Névralgie d’Arnold

  • IRM du rachis cervical
  • Scanner du rachis cervical
Céphalée frontale majorée au procubitus

SINUSITE

  • Scanner cérébral et des sinus sans injection
Céphalée chronique + amaigrissement

Maladie de Horton

  • Pas d’imagerie
Douleur d’une hémiface + larmoiement

Algie vasculaire de la face

  • Si doute diagnostique
Douleur dans le territoire du trijumeau

Névralgie du trijumeau

  • IRM si doute sur secondaire
    • >50 ans
    • gachette=0
    • hypoesthésie

Tumeurs neuro – Critères RANO

Critères RANO pour le suivi des tumeurs gliales

 

Réponse

Critères cliniques

Critères IRM

Réponse complète (RC)

  • Amélioration ou stabilité clinique
  • Sevrage complet des corticoïdes (sauf posologie de substitution)
  • Disparition complète des lésions mesurables et non mesurables (T1 Gd+) pendant au moins 4 semaines
  • Diminution ou stabilité du FLAIR
  • Pas de nouvelle lésion

Réponse partielle (RP)

  • Amélioration ou stabilité clinique
  • Dose stable ou diminuée des corticoïdes
  • Diminution de 50% ou plus de la somme des produits des diamètres perpendiculaires des lésions prenant le contraste par rapport à l’examen de référence
  • Diminution ou stabilité du FLAIR
  • Pas de nouvelle lésion

Stabilité

  • Absence de réponse complète, partielle ou de progression
  • Dose stable ou diminuée des corticoïdes
  • Diminution ou stabilité du FLAIR

Progression

  • Détérioration clinique non attribuable à une autre cause que la tumeur
  • Augmentation de la dose des corticoïde rendue nécessaire par la détérioration clinique
  • Augmentation de 25% ou plus de la somme des produits des diamètres perpendiculaires des lésions prenant le contraste par rapport à l’examen ayant mesuré les dimensions tumorales les plus faibles
  • Augmentation du FLAIR non liée à la comorbidité (RTT…)
  • Toute nouvelle lésion mesurable ou non mesurable

Source

Wen, P. Y., Macdonald, D. R., Reardon, D. A., Cloughesy, T. F., Sorensen, A. G., Galanis, E., … & Chang, S. M. (2010). Updated response assessment criteria for high-grade gliomas: response assessment in neuro-oncology working group. Journal of Clinical Oncology, 28(11), 1963-1972.

 

 

TNM – Prostate

Prostate 7ème édition

 Tis Cancer in situ / Dysplasie de haut grade N0 Aucune adénopathie
T1  Non palpable ou non visible  N1 Adénopathies
T1a : ≤ 5% ou moins
T1b : > 5 %
T1c  : détecté sur biopsie
T2 Envahissement limité à la prostate
T2a : ≤ moitié d’un lobe
T2b : > moitié d’un lobe
T2c : les deux lobes
T3 Envahissement dépassant la capsule prostatique
T3a :extra-capsulaire
T3b : atteinte des vésicules séminales
 
T4  Envahissement des organes de voisinage M Métastase
 

Source : TNM UICC

TNM – Poumon

TNM Poumon 7ème édition

 Tis Cancer in situ N0 Aucune adénopathie
T1  T1a : ≤ 2 cm  N1 ipsilatéral péribronchique
Ipsilatérale hilaire
T1b : 2 – 3 cm  N2 Ipsilatéral médiastinal
Sous carinaire
T2 Envahissement de la bronche principale mais à plus de 2 cm de la carène ou de la plèvre viscérale ou générant une atélectasie partielle
T2a : 3 – 5 cm
T2b : 5 – 7 cm
N3 Controlatéral médiastinal ou hilaire, scalène ou susclaviculaire
T3 > 7 cm
ou
Envahissement de la paroi thoracique, de la plèvre médiastinale, de la bronche principale mais à moins de 2 cm de la carène ou générant une atélectasie complète
Ou présence d’autres nodules dans le même lobe
 
T4  Envahissement du médiastin, du cœur, des gros vaisseaux, de la trachée de l’oseophage, de la carène ou de vertèbres.
Ou présence d’autres nodules dans un autre lobe
M M1a : nodules dans le lobe controlatéral ou nodules pleuraux ou tumeur pleural ou épanchement péricardique
M1b : métastases à distance
 

Source : TNM UICC

TNM – Voies biliaires extra hépatiques

Voies biliaires extra hépatiques 7ème édition

 Tis Cancer in situ N0 Aucune adénopathie
T1  Paroi biliaire  N1 Présence d’adénopathie
 N2 Présence d’adénopathie
T2 a : Au delà de la paroi biliaire
b : Atteinte du parenchyme hépatique adjacent
T3 Envahissement  unilatéral de la veine porte ou des branches de l’artère hépatique  
T4  Envahissement bilatéral ou du tronc de la veine porte ou de l’artère hépatique commune M Métastase
 

Sources : TNM UICC, SFNGE

[TDM] Rocher

SCANNER DES ROCHERS

INDICATION
Bilan

TECHNIQUE
Sans injection de produit de contraste.
Reconstructions dans le plan des canaux semi-circulaires latéraux.
DLP :         mGy.cm.

RESULTATS
1. Oreille droite 
Conduit auditif externe libre. Pas d’épaississement des parois. Membrane tympanique fine et régulière.
Bonne pneumatisation et bonne aération des cellules mastoïdiennes
Bonne aération de l’oreille moyenne sans syndrome de masse visible.
Os labyrinthique dense et homogène.
Chaîne ossiculaire intègre et continue.
Absence d’anomalie du trajet du nerf facial.
Pas de procidence du golfe jugulaire ou de la carotide intra-pétreuse.
Aération normale des fenêtres ronde et ovale.
Cochlée complète, avec modiolus d’aspect normal.
Absence d’anomalie de morphologie des canaux semi-circulaires.
Pas d’anomalie de morphologie du vestibule.
Pas de dilatation de l’aqueduc du vestibule.
Pas d’élargissement du méat acoustique interne.

2. Oreille gauche
Conduit auditif externe libre. Pas d’épaississement des parois. Membrane tympanique fine et régulière.
Bonne pneumatisation et bonne aération des cellules mastoïdiennes
Bonne aération de l’oreille moyenne sans syndrome de masse visible.
Os labyrinthique dense et homogène.
Chaîne ossiculaire intègre et continue.
Absence d’anomalie du trajet du nerf facial.
Pas de procidence du golfe jugulaire ou de la carotide intra-pétreuse.
Aération normale des fenêtres ronde et ovale.
Cochlée complète, avec modiolus d’aspect normal.
Absence d’anomalie de morphologie des canaux semi-circulaires.
Pas de dilatation de l’aqueduc du vestibule.
Pas d’élargissement du méat acoustique interne.

3. Aération normale des sinus de la face.

CONCLUSION
Scanner des rochers normal.

Anatomie – Rocher

https://www.pinkybone.com/anatomie-rocher-2/

Malformations de l’oreille interne

Foie – Hypertension portale

Critères sémiologiques d’hypertension portale

  • Ascite
  • Splénomégalie
  • Corps de Gamna-Gandy
  • Voies de dérivation
    • Varices oesophagiennes et péri-oesophagiennes
    • Reperméabilisation de la veine ombilicale
  • Gastropathie congestive

 

Exemples

 

 

 

Foie – Lésions calcifiées

Diagnostics à évoquer devant des lésions calcifiées

à analyser au scanner
  • Calcifications hépatiques isolées bénignes
  • Multiples miliaire microcalcifications :
    • Tuberculose
    • Histoplasmose
    • Granulomatose
  • « En semis » (punctiforme)
    • Parasitaire
  • Périphérique en coquille d’œuf
    • Kyste hydatique
  • Massive et surtout périphérique
    • Kyste hydatique tardif
  • Centrale regroupées importantes
  • Psammomateuse (en grain de sable éparses)
    • Métastase de cancer colo-rectal

 

 

Foie – Lésions kystiques

Diagnostics à évoquer devant des lésions kystiques

regarder scanner si calcifications

En hyper T1 (hypodense au scan)

  • Kyste biliaire hémorragique

Communication avec voie biliaire

  • Maladie de Caroli (très rare)

Pas de communication avec voie biliaire

  • Kyste biliaire/ Polykystose hépatique

 

  • Hamartomes multiples : complexe de Von Meyenburg
  • Kystes péribiliaires : dilatation de glandes péribilaires
  • Cystadénome bilaire
  • Kyste hydatique / échinococcose alvéolaire (en mie de pain)

 

Genou – Lésions ligamentaires

Rupture du LCA (ligament croisé antérieur)

Mécanisme

  • Valgus flexion rotation externe ⇒atteinte successive du PAPI, du LLI,  du MI et du LCA
  • Valgus flexion rotation interne ⇒atteinte successive du LCA, du PAPE, du LLEet du ME
  • Mouvement en rotation interne pied fixé au sol ou en hyperextension ⇒rupture isolé du LCA
  • Sports impliqués : ski, foot, basket, rugby….

Clinique

  • Douleurs, blocage articulaire
  • Œdème, ecchymose, épanchement intra articulaire.
  • Mobilisation du genou : déficit ou augmentation de la  flexion ou  extension
  • Evaluation de la laxité articulaire : (principaux tests)
  • Test de Lachman : recherche d’une atteinte du LCA (arrêt mou)
  • Laxité frontale : recherche d’une atteinte du LLI ou LLE
  • Tiroir antérieur : recherche d’une atteinte du LCA
  • Tiroir postérieur : recherche d’une atteinte du LCP

Radiographie

  • Systématique à la phase aigue
  • Recherche de fracture des condyles ou des plateaux tibiaux ; alvusion de la surface pré spinale et du processus tibial médial chez l’enfant.
  • Fracture de Segond

Echographie : non recommandée

  • Difficile, signes indirects : hématome sur le versant latéral de l’échancrure ; épanchement intra articulaire
  • Recherche d’une atteinte associée : LLI, LLE,…..

IRM : examen de référence

  • Rupture en général au niveau de l’insertion proximale parfois tiers moyen
  • Signes directs :
    • Discontinuité partielle ou totale du LCA ; parfois bascule en avant du contingent distal avec aspect en « battant de cloche » ⇒signe du moignon piégé.
    • Horizontalisation du fragment distal (parfois accolement au LCP : « mise en nourrice »
    • Signe de l’échancrure vide
    • Disparition complète du LCA
  • Signes indirects :
    • Contusions et impactions osseuses associées fréquentes
    • Fracture de Segond : pathognomonique d’une rupture du LCA  ⇒ Avulsion verticale de la face latérale du tibia en arrière de l’insertion du tractus ilio-tibia lsur le tubercule de Gerdy
    • Subluxation antérieure du plateau tibial si > 7mm
    • Verticalisation du LCP
    • Hémarthrose
  • Ruptures partielles : diagnostic difficile
    • Axe du LCA souvent normal
    • Rupture d’un seul faisceau en général l’antéro médial.
  • Lésions associées :
    • Fissures méniscales, en général du ménisque externe
    • Lésions du point d’angle postéro interne ou postéro externe
    • Entorse du LLI
    • Lésions chondrales
    • Lésions osseuses

 

 

Rupture du LCP (ligament croisé postérieur) : moins fréquente

Mécanisme

  • Traumatisme direct antéro postérieur sur le genou fléchi à 90°
  • Accident de moto, syndrome du tableau de bord => rupture isolé du LCP
  • Varus ou valgus forcé sur genou en extension

Clinique

  • Cf. rupture LCA

Radiographie

  • Systématique à la phase aigue
  • Recherche de lésion osseuse associée (alvusion osseuse de l’insertion rétro spinale, fracture du plateau tiabial) , épanchement intra articulaire

Echographie : non recommandée

  • Difficile, signes indirects : hématome dans l’échancrure ; épanchement intra articulaire
  • Recherche d’une atteinte associée : LLI, LLE,…..

IRM

  • Rupture totale : discontinuité du LCP
  • Rupture partielle : hypersignal focalisé, destructuration partielle et respect des deux contours
  • Lésions associées : ligamentaires, osseuses, chondrales, épanchement intra articulaires, hémarthrose.

 

 

Lésion du LLI (ligament latéral interne)

  • Diagnostic clinique d’entorse du genou ; en général lésion de l’insertion proximale
  • Mécanisme : torsion avec valgus sur un genou fléchi à 30°

Radiographies

  • Fracture du plateau tibial latéral
  • Bâillement fémoro tibial interne en cas de rupture complète
  • Calcification de Pellegrini Stieda : calcification séquellaire de la partie du spérieure du LLI

 

Echographie et IRM

  • Classement en 3 grades :
    1. Entorse bénigne : entorse péri ligamentaire
    2. Rupture partielle : épaississement et anomalie de signal intra et péri ligamentaire
    3. Rupture complète : rare
  • Lésion du rétinaculum patellaire interne associée à rechercher

 

Lésion du LLE

  • Presque toujours associée à des lésions du PAPE

Radiographies

  • Arrachement osseux au niveau des points d’insertions
  • Tuméfaction des tissus mous.

Echographie et IRM

  • Même sémiologie que pour le LLI

 

 

Dégénérescence mucoide

= kyste infiltrant du LCA = kyste mucoide.
  • Cliniquement : douleur chronique et gène à la flexion du genou

IRM

  • Epaissisement global et diffus de LCA infiltré par une structure de signal liquidien
  • Fibres ligamentaires dissociées mais continues et parallèles à la ligne de Blumensaat

 

 

Traitement

  • Chirurgie, pas régression spontanée.

 

Chirurgie du LCA

Techniques

  • Kenneth Jones : auto greffe du 1/3 central du tendon patellaire avec son insertion osseuse aptellaire et tibiale.
  • DIDT : auto greffe de tendon du droit interne et du semi tendineux.

Complications

  • Cyclop syndrom :
    • Nodule fibrovasculaire développé au niveau du versant antérieur du greffon et s’étendant à l’échancrure intercondylienne et au hoffa.
    • en hypersignal T2 en IRM avec rehaussement après injection.
    • Traitement chirurgical.
  • Rupture du transplant
  • Conflit avec le greffon (graft impingement) => malposition antérieure du tunnel tibial avec contact entre la face antérieure du greffon et le toit de l’échancrure interconylienne : hypersignal hétérogène de la plastie.
  • Dégénérescence kystique de la plastie à l’intérieur des tunnels
  • Descellement de vis
  • Anomalie des tunnels osseux : malposition, élargissement

 

 

Compte-rendu type

[IRM] Genou

 

Foie – Cholécystite

Protocole d’exploration d’une cholecystite

  • Échographie
    • Ne pas hésiter à mettre le patient en décubitus latéral et à pratiquer des inspirations forcées pour bien voir l’intégralité de la vésicule et des voies biliaires
    • Ébranler la vésicule pour le Murphy
    • Analyser la paroi en Doppler couleur et/ou énergie

 

Vésicule biliaire normale

  • Longueur normale : 9-11 cm
  • Largeur normale : 4 cm

 

Critères sémiologiques d’une cholecystite

  • Association la plus sensible
    • Murphy échographique
    • Présence d’un calcul
  • Autres signes sensibles
    • Epaississement pariétal > 3 mm
    • Epanchement périvésiculaire
  • Autres signes aspécifiques
    • Distension vésiculaire
    • Sludge
    • Aspect feuilleté de la paroi vésiculaire
    • Hyper-hémie en Doppler couleur ou énergie
  • Rappel anatomique

 

EXEMPLES de cholecystite

Echographie

TNM – Pancréas

Pancréas 7ème édition

Tis Cancer in situ N0 Aucune adénopathie
T1 Envahissement limité au pancréas ≤ 2 cm de plus grand axe N1 Adénopathies
T2 Envahissement limité au pancréas > 2 cm de plus grand axe
T3 Envahissement extra-pancréatique  sans atteinte du tronc coeliaque ou de l’artère mésentérique supérieure
T4 Envahissement extra-pancréatique  avec atteinte du tronc coeliaque ou de l’artère mésentérique supérieure M Métastase

Source : TNM UICC

TNM – Colon Rectum

Colon rectum 7ème édition

 Tis Cancer in situ : intra-épithélial ou envahissant la lamina propria
/ Dysplasie de haut grade
N0 Aucune adénopathie
T1  Envahissement de la sous muqueuse  N1 1 à 3 adénopathies
N1a : Métastases dans 1 ganglion lymphatique régional
N1b : Métastases dans 2-3 ganglions lymphatiques régionaux
N1c : Nodule(s) tumoral, satellite(s)* dans la sous-séreuse, ou dans les tissus nonpéritonisés
péri-coliques ou péri-rectaux sans métastase ganglionnaire régionale
 N2 > 3 adénopathies
N2a : Métastase dans 4-6 ganglions lymphatiques régionaux
N2b : Métastase dans ≥ 7 ganglions lymphatiques régionaux
T2 Envahissement de la musculeuse propre    
T3 Envahissement de la sous séreuse ou des tissus périrectaux non péritonisés    
T4  T4a : envahissant le péritoine viscéral M  M1 : métastase à un organe
M1a : Métastase(s) localisée(s) à un seul organe (foie, poumon, ovaire, ganglion(s)
lymphatique(s) autre que régional)
M1b : Métastases dans plus d’un organe
M1c : Métastases dans le péritoine avec ou sans atteinte d’autres organes
T4b : envahissement des autres organes de voisinage  

 

Source : TNM UICC

 

Stade 0 TisN0M0
Stade IT1, T2N0M0
Stade IIT3, T4N0M0
Stade IIAT3N0M0
Stade IIBT4aN0M0
Stade IICT4bN0M0
Stade IIITous TN1, N2M0
Stade IIIAT1, T2N1M0
T1N2aM0
Stade IIIBT3, T4aN1M0
T2, T3N2aM0
T1, T2N2bM0
Stade IIICT4aN2aM0
T3, T4aN2bM0
T4bN1,N2M0
Stade IVATous TTous NM1a
Stade IVBTous TTous NM1b
Stade IVCTous TTous NM1c

Tube digestif – Cancer du rectum [IRM]

TNM – Estomac

Estomac 7ème édition

  N0 Aucune adénopathie
T1  T1a : envahissement de la lamina propria ou de la muscularis mucosae  N1 1 ou 2 adénopathies
T1b : envahissement de la sous muqueuse  N2 3 à 6 adénopathies
T2 Envahissement de la musculeuse propre N3  7 à 15 adénopathies
T3 Envahissement de la sous séreuse  > 15 adénopathies
T4  T4a : envahissement passant la séreuse M Métastase
T4b : envahissement des structures adjacentes  

Source : TNM UICC

Typhlite

Tube digestif – Epaississement des parois digestives [algorithme]

Quelle est la longueur de l’épaississement des parois digestives ?

< 5 cm
  • Adénocarcinome
[5 – 10] cm
[10 – 30] cm
> 30 cm
  • Infection
  • Colite ulcérative
  • Odème cirrhotique
  • Lupus

 

Comment les parois digestives se rehaussent elles ?

Type 1
Rehaussement intense
blanc

 

  • Intestin de choc
  • Reperfusion après ischémie
  • Hémorragie
Type 2
Rehaussement moyen
gris
  • Tumeur
Type 3
Image en cible liquidienne
cible eau
  •  Hypertension portale
  • Infection
  • Typhlite
  • VIH
Type 4
Image en cible graisseuse
cible graisse
  • Colite ulcérante chronique
  • Obésité
  • Chimiothérapie
  • Maladie caeliaque

Type 5
Présence d’air dans la paroigaz

  • Infection
  • Traumatisme
  • Causes bénignes
  • Pseudo pneumatose

Foie – Dilatation des voies biliaires [algorithme]

Dilatation des voies biliaires

Obstructive

Non obstructive

Sténose ↵             → Calcul
↓                                        .
  • Maladie de Caroli
  • Kyste du cholédoque
  • Cholangite pyogénique récidivante
  • Cholangite sclérosante primitive

 

https://www.pinkybone.com/irm-biliaire/

[TDM] Rachis lombaire

SCANNER DU RACHIS LOMBAIRE

CONTEXTE
Bilan
 
TECHNIQUE
Scanner du rachis lombaire réalisé sans injection de produit contraste.
DLP :  mGy.cm.
 
RÉSULTATS
Il n’y a pas d’anomalie de la statique rachidienne sur cet examen réalisé en décubitus dorsal.
Pas d’anomalie de la minéralisation osseuse.
Respect de hauteur des corps vertébraux.
Pas de lésion ostéolytique ou ostéocondensante suspecte.

  • À l’étage T12 L1 : le disque est en place. Pas d’arthrose inter-apophysaire postérieure. Les foramens de conjugaison sont libres.
  • À l’étage L1-L2 : le disque est en place. Pas d’arthrose inter-apophysaire postérieure. Les foramens de conjugaison sont libres.
  • À l’étage L2-L3 : le disque est en place. Pas d’arthrose inter-apophysaire postérieure. Les foramens de conjugaison sont libres.
  • À l’étage L3-L4 : le disque est en place. Pas d’arthrose inter-apophysaire postérieure. Les foramens de conjugaison sont libres.
  • À l’étage L4-L5 : le disque est en place. Pas d’arthrose inter-apophysaire postérieure. Les foramens de conjugaison sont libres.
  • À l’étage L5 S1 : le disque est en place. Pas d’arthrose inter-apophysaire postérieure. Les foramens de conjugaison sont libres.

Pas d’anomalie notables des articulations sacro-iliaques.
Pas d’anomalie de trophicité musculaire.
Rétropéritoine libre.
Calcifications vasculaires
 
CONCLUSION
Absence d’anomalie décelée
 
Iconographie fournie sous forme papier, CD  et conservée localement sur le PACS.
 

Rachis lombaire – Dégénératif

Anévrisme de l’aorte abdominale

Suspicion de rupture d’anévrisme de l’aorte abdominale

Protocole

  • Scanner Abdomino-Pelvien
    • Sans
    • Artériel
    • Portal
    • +/- Tardif

 

Anevrisme de l’aorte abdominale en échographie

  • Distension > 30 mm
  • Pulsations
  • Sclérose pariétale
  • Possible thrombus mural

 

Critères sémiologiques DE RUPTURE D’ANÉVRISME DE L’AORTE ABDOMINALE

 

Exemples DE RUPTURE D’ANÉVRISME DE L’AORTE ABDOMINALE

 

 

Compte rendu doit mentionner

  • Variations anatomiques
  • Naissance des vaisseaux digestifs
  • Chirurgien prévenu +++

 

Liens

 

Compte-rendus types

[IRM] Aorte

[TDM] TAP 3 temps

SCANNER THORACO-ABDOMINO-PELVIEN

INDICATION
Bilan

TECHNIQUE
Acquisition hélicoïdale sur l’abdomen sans injection de produit de contraste.
Injection de produit de contraste iodé et acquisition au temps artériel sur le thorax et l’abdomen et au temps portal sur l’abdomen et le pelvis.
DLP :  mGy.cm

RESULTATS
A l’étage thoracique :
En filtre médiastinal,
Pas d’adénopathie axillaire ou médiastinale.
Pas d’épanchement pleuro-péricardique.
Pas d’anomalie de la paroi thoracique.
Pas d’anomalie des gros vaisseaux ou des cavités cardiaques.
Pas de lésion ostéolytique ou ostéocondensante suspecte visualisée.

En filtre pulmonaire,
Pas de foyer parenchymateux organisé si nodule suspect visualisé.
Pas d’anomalie du calibre des bronches.

A l’étage abdomino-pelvien :
Pas de lésion focale suspecte visualisée sur le foie, les deux reins, le pancréas, la rate et les deux surrénales.
Pas d’épanchement péritonéal liquidien ou gazeux.
Pas d’adénopathie coelio-mésentérique, para lombo-aortique ou iliaque décelée.
Pas de densification pathologique de la graisse péritonéale.
Les orifices herniaires sont libres.
Pas de distension des anses digestives.
Pas de lésion ostéolytique ou ostéo-condensante d’allure suspecte.

CONCLUSION
Absence d’anomalie décelée.

Iconographie mise à disposition sous forme de planche papier et conservée localement sur le PACS.

Tube digestif – Sigmoïdite diverticulaire

Protocole d’exploration d’une Sigmoïdite diverticulaire

  • Scanner abdomino-pelvien
    • Si pas d’arrière pensée : temps portal d’emblée
    • Opacification possible aux hydrosolubles
  • Éventuellement échographie (Cf. Radiology Assistant)

 

Critères sémiologiques de la sigmoïdite diverticulaire

  • Épaississement pariétal
  • Densification de la graisse péritonéale au contact
  • Épanchement dans la gouttière pariéto colique gauche

 

Compte rendu doit mentionner

  • Complications
    • Abcès
    • Fistule digestive
    • Fistule uro-digestive
    • Fistule utéro-digestive
    • Pneumopéritoine
    • Signes de péritonite
  • Variations anatomiques digestives

EXEMPLES de sigmoïdite diverticulaire

SCANNER

 

Liens

Tube digestif – Appendicite aigue

Protocole

  • Si patient jeune, enfant, femme, mince, compliant : faire échographie ciblée en 1ère intention.
    • Sonde superficielle
    • Puis sonde abdominale
  • Ensuite ou à la place : scanner abdomino pelvien
    • Temps portal d’emblée si patient jeune et pas d’arrière pensée
    • Sinon faire 3 temps

 

Signes d’appendicite

  • Diamètre > 6 mm
  • Inflammation de la graisse péri-appendiculaire
  • Stercolithe
  • Hyperhémie en Doppler énergie

 

Exemples d’appendicite AIGUË

ECHOGRAPHIE

SCANNER

 

 

[TDM] Sinus

SCANNER DES SINUS

INDICATION
Bilan
 
TECHNIQUE
Scanner des sinus basse dose sans injection de produit de contraste.
DLP :  mGy.cm
Reconstructions multiplannaires.
 
RESULTATS
Bonne pneumatisation et bonne aération des cellules frontales, sphénoïdales, ethmoïdales, maxillaires et mastoïdiennes.
Pas d’épaississement muqueux, ni niveau hydro-aérique visible.
Absence de matériel dentaire visualisé dans le fond des sinus maxillaires.
Ostia sphénoïdaux perméables.
Canaux de naso-frontaux perméables.
Infundibulums maxillaires perméables.
Pas de déviation significative de la cloison nasale.
Pas de lésion ostéolytique ou ostéocondensante suspecte.
Pas de parodonthopathie apicodentaire visualisée.
Pas de déhiscence de lame criblée de l’ethmoïde.
Pas de procidence des canaux carotidiens dans les cellules sphénoïdales.
 
CONCLUSION
Absence de signe de sinusite aigue ou chronique.
Absence de configuration des cavités sinusiennes favorisant le confinement.

 

Anatomie – Sinus

 

Sinusites