EU-TIRADS

EU-TIRADS 1
Normal

EU-TIRADS 2
Kyste
Nodule spongiforme
Pas de cyto

EU-TIRADS 3
Nodule iso ou hyper échogène, contours lisses
Cyto si > 20 mm
Description non nécessaire si < 10 mm

EU-TIRADS 4
Nodule faiblement hypo échogène (mais plus que le muscle), ovale, aux contours régulier
Cyto si > 15 mm
Description non nécessaire si < 5 mm

EU-TIRADS 5
Un signe parmi forme non ovale, contours irréguliers, micro-calcificaitons, hypo-échogénicité marquée.
Cyto si > 10 mm

Rachis – Scoliose

Définition de la scoliose

  • C’est une anomalie de la statique rachidienne :
    • Déviation irréductible du rachis dans les 3 plans de l’espace (notamment une composante rotatoire en axiale) (≠ attitude scoliotique : réductible et pas de composante rotatoire)
  • Clichés : Rachis entier de face et de profil en charge
  • Côté de la convexité de la courbure majeure et l’étage concerné
  • Mesurer la scoliose (vertèbre au sommet et vertèbres extrêmes / l’angulation / la composante rotatoire)
  • Estimer l’équilibre de la scoliose (de face et de profil)

 Méthode de Libman et Cobb

  • Déterminer la vertèbre neutre (ou extrêmes) supérieure et inférieure de la courbure majeure. Elles ont une composante rotatoire nulle mais sont les plus inclinées.
  • La vertèbre « sommet », au sommet de la convexité
  • Mesurer l’angle de Cobb (angle de courbure):
    • tracer la ligne tangente au bord supérieur de la vertèbre neutre supérieure
    • tracer la ligne tangente au bord inférieur de la vertèbre neutre inférieure
    • tracer les perpendiculaires à ces lignes pour obtenir l’angle
 Scoliose Cobb

Apprécier la rotation

  • 5 stades selon Nash et Moe (de 0 à 4): déterminés en fonction de la projection des pédicules (vertèbre à la composante rotatoire la plus importante) par rapport à 3 secteurs de cette hémi vertèbre
 

Équilibre

  • La courbure est équilibrée : la verticale abaissée par le milieu du corps de C7 passe par la médiane sacrée.
  • La courbure est déséquilibrée : l’écart de la verticale avec la médiane sacrée définie et quantifie le déséquilibre rachidien droit ou gauche

Appréciation de la cyphose dorsale et de la lordose lombaire

Potentiel d’évolution de la scoliose : indice de Risser

  • Risser 0 : absence d’ossification
  • Risser 1 : apposition d’ossification du tiers distal
  • Risser 2 : apposition d’ossification des deux tiers distaux
  • Risser 3 : apposition d’ossification complète
  • Risser 4 : début de fusion à l’os iliaque
  • Risser 5 : fusion complète à l’os iliaque

Coronavirus – COVID 19

Protocole

  • Scanner thoracique sans injection de produit de contraste.
  • Masquer le patient et lui faire désinfecter les mains au gel hydro alcoolique
  • Surblouse patient à usage unique
  • Manipulateur : masque FFP2, gants à usage unique, surblouse jetable, lunettes de protection.
  • Désinfection de la table du scanner après passage du patient.
  • Désinfection du manipulateur après passage du patient.
  • Le manipulateur qui installe le patient dans le scanner est différent de celui qui fait les images à la console.

Sémiologie

  • Opacités en verre dépoli (présentes chez tous les patients hospitalisés)
    • Multiples
    • Triangulaires
    • Périphériques
    • Bilatérales
    • A prédominance basale
  • Aspect de crazy paving
    • Verre dépoli
    • Épaississements inter et intra lobulaires
  • Condensations alvéolaires
  • Élargissements vasculaires au sein des lésions
  • Bronchectasies par traction
  • Images associées possibles moins typiques
    • Adénopathies médiastinales
    • Épanchement pleural
    • Micronodules pulmonaires multiples

[TDM] Crâne -/+

SCANNER CÉRÉBRAL

INDICATION
Bilan

TECHNIQUE
Scanner cérébral sans puis avec injection de produit de contraste iodé
DLP :………………. mGy.cm
Pas de complication au décours immédiat

RESULTATS
Structures médianes en place
Pas d’anomalie de densité du parenchyme cérébral sus ou sous-tentoriel en contraste spontané
Absence de prise de contraste parenchymateuse ou péri-cérébrale suspecte
Structures veineuses perméables
Structures ventriculaires fines et symétriques
Pas de signe d’hémorragie intra ou extra-axiale
Citernes de la base libres
Pas d’anomalie de la charnière cervico-occipitale
Structures sinusiennes libres
Pas de lésion osseuse suspecte visualisée

CONCLUSION
Absence d’anomalie décelée

Iconographie mise à disposition sous forme de planche papier et conservée localement sur le PACS

 

Neuroradio

Épaule – Instabilité

  •  3 variantes anatomiques
    • Récessus sous labral (RSL)
      • Entre le labrum supérieur et le cartilage hyalin
      • Entre 11h et 1h
      • 75 % de la population
      • Critères imagerie du RSL
        • Fin < 2 mm
        • Régulier
        • Ne dépasse pas le bord supérieur de la glène
        • Orienté en haut et en dedans
      • Foramen sous labral
        • Absence d’acollement du labrum antéro supérieur
        • A 2h
        • Labrum de morphologie normale
heure
  • Complexe de Buford
    • Absence de labrum antéro supérieur
    • Hypertrophie du ligament gléno huméral « en corde »
 buf
  • 3 ligaments gléno-huméraux
    • Supérieur [Labrum sup à tubercule mineur]
    • Moyen [Labrum sup à tubercule mineur]
    • Inférieur, le plus important
  • Bilan d’imagerie
    • Radios : fracture / luxation / encoche de Malghain
    • Echo : non
    • Scanner : fractures complexes ou passées inapercues
    • Arthroscanner
      • Bonne performance
    • ArthroIRM
      • Examen de référence
 lig

 

Instabilité antérieure

  • Lésions osseuses
    • Impaction tête / glène
    • Encoche de Malghain
      • Fracture impaction
      • Rebord postéro-supérieur
      • Au dessus de la coracoïde
    • Fracture de la glène
      • Rebord antéro-inférieur
      • Score ISIS (Instability Severity Index Score)

 

ax
  • Lésions labrales
    • Rebord antéro inférieur de la glène
    • Lésion de Bankart red
      • Avulsion glénoïdale du complexe labro-capsulo ligamentaire inférieur avec déchirure du périoste associée
      • Si fracture : Bankart osseux
      • Si pas de fracture : Bankart fibreux
bankart
  • Lésion ALPSA (Anterior Labroligamentous periostal sleeve avulsion) vert
  • Fréquent
  • Avulsion du complexe labro-capsulo ligamentaire
  • Sans déchirure du périoste
  • Rétraction médiale du périoste
alpsa
  • Lésion GLAD (gleno labral articular disruption) bleu
  • Atteinte labrale ET cartilagineuse
  • Lésion stable
 glad
  • Lésions capsulo ligamentaires
  • Désinsertion ou rupture
  • HAGL (humeral avulsion of the gleno humeral ligament)

 

Instabilité postérieure

  • Lésions osseuses
    • Impaction du versant antérieur de la tête humérale sur le rebord postérieur de la glène
    • Encoche de Mac Laughlin
    • Lésion de la glène
  • Lésion labrales
    • Reverse Bankart red
      • Avulsion du labrum postérieur avec lésion du périoste
      • +/- fracture du rebord de la glène
    • Bennett
      • Ossification postérieure extra articulaire curviligne du versant postérieur de la glène à coté de l’attache de la bande postérieure du ligament gléno huméral inférieur
    • POLPSA
      • Avulsion du complexe capsulo ligamentaire postérieur sans atteinte périostée et sans rétraction
rb

 

[TDM] Thorax-

SCANNER THORACIQUE

CONTEXTE
Bilan

TECHNIQUE
Scanner du thorax réalisé sans injection de produit de contraste.
DLP :  mGy.cm

RESULTATS
En filtre parenchymateux pulmonaire,
Pas de foyer parenchymateux organisé visualisée.
Pas de nodule suspect vu.
Pas d’anomalie du calibre des bronches.

En filtre médiastinal,
Pas d’adénopathie axillaire ou médiastinale.
Pas d’épanchement pleuro-péricardique.
Calcifications vasculaires.
Pas d’anomalie de la paroi thoracique.
Pas d’anomalie sur les coupes passant par l’abdomen.
Pas de lésion ostéolytique ou ostéocondensante suspecte.

CONCLUSION
Absence d’anomalie visualisée.

 

Thorax

Poignet – Radiographies

Anatomie

poignet

Mesures

mesures

Mesure Normales Pathologies
IRU distal 0.8mm +/- 1.2mm •Positif>4mm : ulna long-> risque conflit ulno-carpien•Négatif<2mm : ulna court-> risque ostéonécrose lunatum (M. de Kienböck)
Inclinaison radiale 20-30° <20° : risque M. de Kienböck
Hauteur styloïdienne ulnaire 2-6mm >6mm : styloïde longue-> risque conflit styloïdo-triquétral
Interlignes scaphoïdo-lunaire et luno-triquétral <3mm Diastasis >3° : instabilité-> risque d’arthrose

mesures

Mesure Normales Pathologies
Inclinaison palmaire de la glène radiale 10° en bas en avant
Angles radio-lunaire et luno-capital -15 / +15°radius-lunatum-capitatum-M3 alignés Perte d’alignement : luxation périlunaire du carpe
Angle scapho-lunaire 30-60° •>60° : Bascule dorsale du lunatum» instabilité scapho-lunaire (risque d’arthrose)•<30° : Bascule ventrale du lunatum» instabilité luno-triquétrale(risque d’arthrose)

 

Compte rendu type

https://www.pinkybone.com/rx-poignet/

 

Hanche – Coxarthrose

Coxarthrose Stade 0

  • Radiographie normale
stade0
Coxarthrose Stade 1

  • Pincement articulaire (antérieur sur le cliché de profil)
  • Ostéophytose péricapitale douteuse
stade1
Coxarthrose Stade 2

  • Pincement articulaire
  • Ostéophytose
  • Sclérose osseuse modérée
stade2
Coxarthrose Stade 3

  • Pincement articulaire net Ostéophytose
  • Sclérose osseuse
  • Géodes
  • Déformation de la tête fémorale et de l’acétabulum minime
stade3
Coxarthrose Stade 4

  • Disparition de lespace articulaire
  • Sclérose osseuse importante
  • Géodes
  • Déformation de la tête fémorale et de l’acétabulum
  • Ostéophytose majeure.
stade4

 

Références

Tumeurs du pancréas – Kystes

Résumé des principales tumeurs kystiques du pancréas

kyste pancreas

 

Algorithme diagnostique devant une tumeur kystique du pancréas

kystes pancreas 2

TIPMP (tumeur intracanalaire papillaire et mucineuse du pancréas)

  •  60-65 ans
  • Diagnostic par mise en évidence d’une communication entre le kyste et le canal pancréatique principal
  • Hyperplasie de l’épithélium du canal pancréatique entrainant sécrétion mucine
  • Atteinte tête > corps et queue
  • Dilatation régulière du canal pancréatique principal > 3mm (sécrétion mucus)
    • Complète ou focale, sans sténose
  • Dilatation d’aval + importante par sécrétion de mucus dans le sens de l’écoulement (différent du mécanisme d’obstruction)
  • Eliminer une lésion tumorale d’aval responsable de la dilatation +++
    • ET/OU Dilatation des canaux secondaires : kystes multiples communiquant avec le CPP ou canal de Santorini : recherche du pertuis : uni/multifocal
    • Protrusion/béance papillaire (ampoule de Water) > 5 mm
    • Fistules avec structures digestives ou VBP (par érosion chronique, pas de malignité)
    • Rarement calcifications : plutôt dans lésions malignes

Signes de malignité dilatation kystique

  • Plus grand risque si atteinte CPP
  • Végétations, nodule mural (bourgeon papillaire)
  • Irrégularités de paroi
  • Calcifications endoluminales
  • Fistules avec voie biliaire
  • Dilatation majeure :
    • >10mm CPP
    • >30mm CPS (kyste)
  • Dilatation du cholédoque associée

Classification de Kuroda

  • Type 1 : CPP isolé (> 3-6mm) : segmentaire ou diffuse
  • Type 2 : CPS isolé (CPP fin) : micro ou macrokystique
  • Type 3 : mixte 

Conduite à tenir

  • Risque dégénérescence en ADK selon ancienneté
    • Atteinte du CPP : >30 % risque de dégénérescence → résection
    • Atteinte uniquement des C secondaires: risque de 10-15 % : chir à discuter
  • Jeune avec grosse dilatation/risque malignité : proposer chirurgie
  • Agé : proposer surveillance annuelle : IRM alternée avec echo-endoscopie

Diagnostics différentiels

  • Pancréatite chronique +++ : pseudokystes (aussi en communication avec CPP)
  • Cystadénome séreux (DDx TIPMP focale céphalique) : pas de communication
  • Cystadénome mucineux : pas de communication, parois irrégulières

 

 Cystadénome séreux

  • Tumeur bénigne
  • 3 formes:
    • MicroK < 2cm (70%)
    • MacroK > 2cm multiple ou unique (25%)
    • Solide (5%)
  • 75% femme, 60-70 ans, localisation céphalique (50%), multiloculaire (> 6 kystes), parfois aspect en rayon de miel avec cicatrice centrale (1/3) et calcif centrales (1/3), parfois réhaussement fin, pas de communication avec le CPP
  • Absence dégénérescence: pas de résection.

 

Cystadénome mucineux

  • Tumeur bénigne à potentiel malin
  • 99% femme
  • 40-50 ans
  • Corps/queue 95%
  • Plutôt uniloculaire ou peu multiloculaire
  • > 2cm par kyste
  • Calcif périphérique
  • Cloisons intraK
  • Parois épaisses réhaussées
  • Pas de communication avec le CPP
  • Risque de dégénérescence > 30% ⇒ résection

 

 

Prostate [échographie]

Données morphologiques DE LA PROSTATE

Echographie de la prostate par voie endorectale

  • Poids normal 12-25 grammes
  • Diamètre transversal : 3-4 cm
  • Diamètre antéro-postérieur : 2-3 cm
  • Diamètre cranio-caudal < 3,5 cm
  • Normalement hypo-échogène homogène
  • 3 zones
    • Périphérique
    • Centrale
    • De transistion
  • 2 glandes
    • Périphérique
    • Centrale
  • Objectifs
    • Mesure du volume prostatique
    • Recherche de nodules
  • Cancer
    • Hypoéchogène
    • Hypervasculaire

Malformations de l’utérus

Malformations de l’utérus : résumé

  • Classe I – Aplasie bilatérale incomplète
    • Utérus réduit à deux cornes rudimentaires non canalisées ; rarement symétriques
    • Parfois nodule échogène rétrovésical
  • Classe II – Utérus unicorne
    • Vrai : aplasie uni-latérale complète
    • Aplasie unilatérale incomplète
  • Classe III – Utérus bicorne uni ou bi cervicaux
    • DD : cloisonné
  • Les 3 critères majeurs :
    • Morphologie de la séreuse, incisure fundique +/- 10 mm
    • Forme de la cavité
    • Aspect du col
  • Autres critères pour bicorne
    • Distance inter ostiale > 5 cm
    • Angle entre les cavités > 100°
    • Eperon très large (cloisonné)
Aplasies mullériennes Aplasies Utérines Bilatérales (AFS Class I)

  • Complète : ∑ Potter ( non viable )
  • Bilatérale incomplète : ∑ Rokitanski -uster -Hauser (aplasie vaginale associée)
  • Segmentaire : vagin , col, corps, trompes
Aplasies unilatérales (AFS Class II)

  • Unicorne ± rudiment
unicorne
Anomalies de fusion Utérus bicorne-bicervical (AFS Class III)

  • Perméable : Didelphe , Hémivagin borgne
uterine-anatomical-abnormalities (2)uterine-anatomical-abnormalities (1)
Utérus bicorne unicervical (AFS Class IV) – incisure fundique > 1 cm

  • Complet : 2 isthmes , 2 corps
  • Partiel : 1 isthme , 2 corps
  • Cornes inégales
Anomalie de la résorption Utérus cloisonné (AFS Class V)  – éperon

  • Utérus cloisonné total (fond -> deux hémi-cols ).
  • Utérus cloisonné subtotal (fond -> isthme)
  • Utérus cloisonné corporéal
  • Utérus fond arque
Case courtesy of Dr Frank Gaillard, Radiopaedia.org. From the case rID: 11115Case courtesy of Dr Frank Gaillard, Radiopaedia.org. From the case rID: 11115
Type VII : distilbene : hypoplasie utérine malformative

Crédits images : Case courtesy of Dr Frank Gaillard, Radiopaedia.org. From the case rID: 11115

Traumatisme abdominal non pénétrant

I/ Hémopéritoine

  • Spontanément hyperdense, > 45 UH en TDM
  • Signe du caillot sentinelle : chercher lésion organe plein à proximité
  • Score d’hémopéritoine en FAST-écho (score de Huang) :

 

Localisation   Points
Morison > 2 cm 2
< 2 cm 1
Douglas > 2 cm 2
< 2 cm 1
Gouttière périsplénique + 1
Gouttière péricolique + 1
Inter-anses + 2

 

 

II/ Lésions élémentaires

  • Lésions élémentaires d’organes pleins
    • Hématome : plage hyperdense mal limitée, hypodense apres injection
    • Contusion : plage hypodense bien limitée, non réhaussée après injection, n’atteignant pas la capsule de l’organe
    • Lacération : lésion linéaire hypodense, non réhaussant après injection, mesurant < 3cm, pouvant atteindre la capsule
    • Fracture : lésion linéaire hypodense, non réhaussant après injection, mesurant > 3cm, atteingnant la capsule, transfixiante

La constatation d’une lésion d’un organe doit attirer l’attention à la recherche de lésions associés des organes de voisinage

  • Lésions vasculaires élémentaires
    • Blush (extravasation de produit de contraste)
    • Dissection
    • Hématome de paroi
    • Rupture vasculaire
    • Faux anévrisme

 

III/ Classifications : AAST ou Mirvis

1/ Score des lésions hépatiques

A/ AAST 1994

Grade Description
I Hématome sous-capsulaire, < 10% de la surface-Lacération avec déchirure capsulaire, < 1cm de profondeur
II Hématome sous-capsulaire, 10-50% de la surface-Hématome intraparenchymateux <10 cm de diamètre-Lacération avec déchirure capsulaire, 1-3cm de profondeur, <10cm de long
III Hématome sous-capsulaire, >50% de la surface ou expansif ou rompu-Hématome intraparenchymateux >10 cm ou extensif ou rompu-Lacération de > 3cm de profondeur
IV Lacération avec atteinte de 25-75% d’un lobe ou 1 à 3 segments de Couinaud
V Lacération avec atteinte de >75% d’un lobe ou >3 segments de Couinaud-Lésions veineuses juxtrahépatiques (veine cave rétrohépatique, veines hépatiques)
VI Lésion vasculaire avec avulsion hépatique

 

B/ TDM Mirvis

Grade Description
I Avulsion capsulaire; fracture superficielle < 1 cmhématome sous capsulaire < 1cm épaisseur; infiltration péri-portale
II Fracture de 1 à 3 cm de profondeurhématome central ou sous capsulaire de 1 à 3 cm de Ø
III Fracture(s) > 3cmhématome central ou sous capsulaire > 3cm
IV Hématome sous-capsulaire ou central > 10 cmdestruction tissulaire ou dévascularisation d’un lobe
V Destruction tissulaire ou dévascularisation des 2 lobeslésions des veines hépatiques ou de la veine cave rétrohépatique

Quelques exemples ici

2/ Score des lésions spléniques

AAST 1994

Grade Description
I Lacération superficielle < 1cm ou hématome s/capsulaire
II Rupture capsulaire ou plaie superficielle < 1cm
III Plaie profonde (>1cm) sans atteinte hilaire
IV Plaie atteignant le hile
V Fragmentation splénique

 

Quelques exemples ici

3/ Score des lésions rénales et du système excréteur

AAST 1994

Grade Description
I Contusion rénale.Hématome sous capsulaire non expansif.
II Hématome périrénal non expansif.Lacération du cortex de moins de 1 cm de profondeur et sans fuiteurinaire.
III Lacération du cortex de plus de 1 cm sans fuite urinaire
IV Lacération s’étendant au système collecteur ( fuite urinaire).Lésion segmentaire vasculaire ( artérielle ou veineuse) avecinfarcissement rénal.Lésion pédiculaire vasculaire ( artérielle ou veineuse) avec hématomecontenu.Thrombose artérielle pédiculaire sur dissection.
V Avulsion du pédicule vasculaire rénal.Rein multifracturé.

Quelques exemples ici

4/ Score des lésions pancréatiques

AAST 1994

Grade Description
I Contusion mineure sans lésion canalaire-Lacération superficielle sans lésion canalaire
II Contusion majeure sans lésion canalaire ou perte tissulaire-Lacération majeure sans lésion canalaire ou perte tissulaire
III Transsection distale ou lésion parenchymateuse avec atteinte canalaire
IV Transsection proximale ou lésion parenchymateuse avec atteinte de l’ampoule de Vater
V Disruption de la tête dupancréas

 

Quelques exemples ici

 

Références

  • Ultrasonography for the evaluation of hemoperitoneum during resuscitation : a simple scoring . Huang et al, Journal of Trauma-Injury Infection & Critical Care, February 1994
  • Classification AAST : http://www.aast.org/
  • Blunt hepatic trauma in adults: CT-based classification and correlation with prognosis and treatment. Mirvis et al, Radiology, April 1989

 

Classification de Ann Arbor

  • La maladie d’Hodgkin doit être classée en fonction du stade d’extension clinique.

 

  • STADE I: atteinte d’une seule aire ganglionnaire ou d’une seule structure lymphoïde : rate, thymus, anneau de Waldeyer (qui correspond aux différentes amygdales) ou d’une seule localisation d’un territoire extra ganglionnaire contigu.
  • STADE II: atteinte de deux aires ganglionnaires, ou davantage, du même coté du diaphragme, pouvant être associée à une atteinte extra ganglionnaire de continuité.
  • STADE III: atteinte ganglionnaire située de part et d’autre du diaphragme, pouvant être accompagnée éventuellement d’une atteinte splénique (rate) (IIIS)
  • STADE IV: atteinte d’une ou plusieurs localisations extra ganglionnaires avec ou sans atteinte ganglionnaire.

 

  • STADE A/B: absence (A ) ou présence (B ) d’au moins un signe général fièvre, au moins 38° pendant 8 jours consécutifs sans infection patente, sueurs nocturnes, perte de poids inexpliquée d’au moins 10% du poids du corps au cours des 6 mois précédents.
  • STADE E: envahissement d’une structure extra-lymphatique correspondant soit à la seule atteinte de la maladie (I E ) soit à une extension de contiguïté d’une atteinte ganglionnaire ( II E ou III E )
  • STADE X: c’est la présence d’une masse tumorale importante (ganglion de plus de 10 cm de diamètre ou rapport médiastino-thoracique supérieur à un tiers

[IRM] Rachis entier

IRM DU RACHIS ENTIER

CONTEXTE
Bilan
 
TECHNIQUE
– Séquences avant injection de contraste : sagittale T1, sagittale T2, axiale T2
– Séquences près injection de contraste : sagittale T1, axiale T1 après suppression du signal de la graisse
 
RÉSULTATS
Pas d’anomalie de la statique rachidienne sur cet examen réalisé en décubitus dorsal.
Respect de hauteur des corps vertébraux.
Respect de la ligne spino-lamellaire.
Pas d’anomalie constitutionnelle du calibre du canal rachidien.
Pas d’anomalie du signal du cordon médullaire ou du LCR.
Disques en place
Pas d’anomalie du signal discal
Pas d’arthrose inter-apophysaire postérieure
Foramens de conjugaison libres.
Pas d’anomalie de trophicité musculaire.
 
CONCLUSION
Pas d’anomalie décelée.
 
 

Lésions élémentaires

Lésions élémentaires au scanner thoracique

Syndrome réticulaire

  • Opacités linéaires ne respectant pas l’architecture du poumon
  • Distribution périphérique sous pleurale
  • Distorsion  des lobules pulmonaires secondaires et des bronches
  • Bronchectasies par traction avec déplacement des scissures
  • Rayon de miel

 Verre dépoli

Bronchectasies

  • Cylindriques
  • Variqueuses
  • Kystiques

Épaississements bronchiques

Emphysème

  • Centro lobulaire
  • Pan lobulaire
  • Paraseptal

Opacités linéaires

  • Lignes septales = épaississement anormal des septa interlobulaires
  • Opacités linéaires translobulaires = traverse un ou plusieurs lobules pulmonaires sans systématisation

OAP

Statique pelvienne

Préparation pour l’exploration de la statique pelvienne

  • Information (participation active)
  • Vessie semi-pleine (plutôt trop vide que trop pleine)
  • Balisage vaginal par du gel d’échographie (50cc)
  • Balisage rectal par du gel dilué (120 cc minimum)
  • Contraste spontané́ T2 des anses digestives à pas de balisage nécessaire

Séquences IRM

  • 3 plans T2
  • Etude dynamique sag T2
  • 4 positions
    • Repos
    • Retenue
    • Poussée modérée
    • Poussée forte
  • +/- séquence coronale dans l’axe du rectum ou du canal anal
  • +/- 3 plans rapides T2 EG en poussée max
  • Exonération sur table

Analyse dynamique de la statique pelvienne

  • Repère fixe : ligne pubo-coccygienne (PCL)statique
    • Bord inférieur de symphyse à dernière articulation coccygienne
  • Ligne H :
    • Diamètre antéro-postérieur du hiatus urogénital en poussée
    • Du bord inférieur de la symphyse pubienne à la jonction ano-rectale
    • max 5 cm
  • Ligne M :
    • Perpendiculaire à la ligne pubo- coccygienne
    • Descente du hiatus urogénital en poussée
    • À la partie postérieure de la ligne H
    • Max 2 cm

Résultats

  • Cystocèle : passage de la vessie sous la ligne H
  • Hystéroptose : passage de l’utérus sous la ligne H
  • Hystérocèle : passage du col utérin sous la ligne H
  • Elytrocèle : passage du cul de sac de Douglas sous la ligne H
  • Rectocèle antérieure : passage du rectum sous la ligne H et bombement antérieur > 20 mm

[IRM] AVC

IRM ENCÉPHALIQUE

CONTEXTE
Déficit‎

TECHNIQUE
– Séquences axiales : FLAIR, T2*, diffusion
– Séquences 3D : ARM du polygone de Willis
– Séquence après injection de produit de contraste : ARM des TSA

RESULTATS
Structures médianes en place.

Pas d’anomalie du signal FLAIR du parenchyme cérébral sus ou sous tentoriel.
Quelques hypersignaux FLAIR de la substance blanche péri-ventriculaire, non confluents, aspécifiques.

Absence de disparité de calibre des artères intracrâniennes.
Pas de stigmates hémorragiques intra ou extra axiaux en pondération T2*.
Pas d’hypersignal de diffusion du parenchyme cérébral.
Pas de sténose significative des vaisseaux à destinée cervico-encéphalique.
Codominance vertébrale.

CONCLUSION
Absence de signe d’accident vasculaire ischémique récent.

Iconographie mise à disposition sous forme de planche papier et conservée localement sur le PACS.

Accident ischémique constitué [ AVC ]

Recherche d’associés

Qui sommes-nous ? 
Maine Image Santé, groupe de 16 radiologues, premier acteur libéral en imagerie médicale en Sarthe, vous offre la possibilité d’exercer la radiologie sur un plateau technique exhaustif permettant toute activité y compris spécialisée avec accès aux trois cliniques de renommée du département.
Matériel et organisation
Excellent équipement en imagerie lourde (changement effectué en 2018 et 2019) :
– 5 scanners dont 4 en exclusivité (128 et 64 barrettes)
– 6 I.R.M. 1,5 T et 1 IRM 3T en GIE avec large accès libéral
– 2 mammographes capteur plan et 1 tomosynthèse, Mammotome
– Échographie (Elastographie et fusion d’image)
– EOS, Ostéodensitométrie, Cone Beam
– Angiographie, radiologie interventionnelle 
–Télé-interprétation
– Service administratif : centrale d’appel, comptabilité, service qualité et PCR, service RH et service informatique.

Où sommes-nous situés ?
La ville du Mans.
La métropole du Mans, forte de ses 200 000 habitants, vous donne accès à un environnement de vie de qualité, avec l’ensemble des services d’une grande métropole à taille humaine (crèche, école, lycée, université, activités sportives, tramway…), des activités culturelles (musée, festival, cinéma, sorties, 24 heures du Mans,…), ainsi qu’un emplacement idéal entre Paris (TGV 55 minutes), La Baule, Rennes, Tours et Nantes à environ 1h30.
Un cadre de travail performant et agréable.

Points Forts de MIS :
Groupe propriétaire de ses machines TDM et IRM.
Association égalitaire.
Possibilité d’apport progressif.
Service administratif  mutualisé.
Téléradiologie.

Contacts :
0626366868 / 0661325545 / 0671081463
e.mail: nadine.guillaume@72mis.fr

Téléradiologie française

La Compagnie Générale de TéléRadiologie forte de dix ans d’expérience dans le domaine, recherche de nouveaux médecins partenaires.
Exercice sérieux de la radiologie à distance, appuyé par une communauté médicale riche de 280 radiologues, prise en charge de patients dans une centaine d’hôpitaux sur le territoire.
Fourniture du matériel et formation aux outils, activité riche et variée, confraternité et échanges de dossiers. Paiement à l’acte au tarif CCAM + forfait horaire en garde
Vacations par tranche de 5 heures et gardes par tranche de 8 heures.
La société est gérée médicalement, et emploie 20 salariés pour les formations, le support 24 h /24, et le développement des outils.

Visitez www.ctm-telemedecine.fr/telemedecine-teleradiologie-medecin

Rachis – Traumatisme du rachis cervical

Règle NEXUS (pour National Emergency X-Radiography Utilization Study)

Cinq critères cliniques :

  1. Douleur en regard des apophyses épineuses
  2. Déficit neurologique focalisé
  3. Trouble de la vigilance
  4. Signe d’intoxication
  5. Douleur distractive

Pas de critère = pas d’imagerie

Si imagerie nécessaire = faire scanner d’emblée

Références  :
Ryken T.C., Hadley M.N., Walters B.C. et al. Radiographic assessment. Neurosurgery, 2013 ; 72 Suppl 2 : 54-72.
Como J.J., Diaz J.J., Dunham C.M. et al. Practice management guidelines for identification of cervical spine injuries following trauma: update from the eastern association for the surgery of trauma practice management guidelines committee. J Trauma, 2009 ; 67(3) : 651-9.

TOULOUSE – Remplacements/association dans groupe de radiologues

Groupe de radiologues recherche remplaçants réguliers/ nouveaux associés pour développement d’activité.
Exercice en cliniques et dans pôle d’imagerie au centre ville de Toulouse : plateaux techniques complets avec nombreux TDM et IRM in situ, radiologie conventionnelle, mammographe numérique, RIS, PACS …
Conditions d’installation très intéressantes. Optimisation du temps de travail. Bonne pyramide des âges.
Cadre de vie fort agréable dans grande ville universitaire, entre mer et montagne.

8 semaines de congés/an.

Contact et renseignements : radiologie.toulouse@gmail.com

NANTES – Groupe de 44 radiologues – Remplacement ou Association

Au sein d’une équipe de 44 radiologues exerçant sur plusieurs cliniques et cabinets, activité polyvalente avec possibilité de sur-spécialité d’organe (sénologie, gynéco- obtétrique, ostéoarticulaire, neuroradiologie, digestif, interventionnel, cardio- thoracique, urologie, pédiatrie, ORL, cancérologie), s’appuyant sur un plateau technique solide (6 IRM 1,5 et 3T, 7 scanners, échographes, mammotome, tomosynthèse, EOS, téléradiologie).

A 40 minutes des premières plages, 2H20 de Paris en train, Nantes est à la fois une ville facile avec des enfants et dynamique sur le plan culturel (Voyage à Nantes, Folles journées, nouveau musée d’arts de Nantes).

Possibilité de remplacements ponctuels ou réguliers et d’une association.

Plus de renseignements sur une plaquette présentée aux JFR, sur simple demande par mail

Contact : ressources.medicales@iris-grim.fr

Remplacements en imagerie lourde payés 80%

Ouverture exceptionnelle de vacations d’imagerie lourde scanner et IRM à des nouveaux(elles) remplaçant(e)s

pour les semaines du 23-27 juillet, du 20-24 août et du 27-31 août 2018.

Vacations de scanner et IRM payées à 80% des honoraires médecin, très demandées !

– Possibilité de choisir le type d’examen à l’avance.
– Possibilité également de faire des triples vacations (8h-20h) pour les plus motivés !

– Vacation d’IRM ostéo 8h-17h, 30 examens.

Clinique située à 1h30 de Paris en TGV (à coté de la gare), 50 min de la Rochelle et de l’île de Ré en voiture.

Cadre de travail agréable, secrétaires souriantes et manipulateur(trice)s efficaces. Machines à café à disposition. Place de parking réservée. Blouse fournie. Si vous avez besoin d’un coup de main, un associé n’est jamais très loin.

Les premiers à répondre seront les premiers servis.

Polyclinique Inkermann
79000 Niort

Contact : planmed@radioniort.fr

 

TNM – Nasopharynx

Nasopharynx 8ème édition

N0 Aucune adénopathie
T1 Envahissement limité au nasopharynx, à la cavité orale ou à l’oropharynx sans extension parapharyngée N1 Adénopathies cervicales unilatérales ou rétropharyngées bilatérales, au dessus de la fosse claviculaire
≤ 6 cm
N2  Adénopathies cervicales bilatérales ou rétropharyngées bilatérales, au dessus de la fosse claviculaire
≤ 6 cm
T2 Envahissement limité au nasopharynx, à la cavité orale ou à l’oropharynx avec extension parapharyngée  N3 Adénopathies cervicales bilatérales ou rétropharyngées bilatérales, au dessus de la fosse claviculaire
> 6 cm
T3 Envahissement des structures osseuses de la base du crane ou sinusiennes
T4 Envahissement intra-craniens, sur le trajet des paires craniennes, à l’hypophraynx, aux orbites, à la fosse infra temporale ou à l’espace masticateur M Métastase

Source : TNM UICC

Installation à Saint Malo

Saint-Malo

La SCM Les Cèdres cherche nouvel(le) associé(e).

Groupe dynamique de 16 radiologues en pleine expansion avec bonne pyramide des âges (intégration de 2 nouveaux associés en 2017).

Plateau technique complet avec 2 scanners, 2 IRM, 4 cabinets de ville, un service dédié à la sénologie et un service en clinique.
Environnement de travail efficace avec PACS Telemis, RIS GxD5 et vacations régulières de téléradiologie.

Activités variées: généraliste ou spécialisation d’organe avec vacations dédiées: sénologie, ostéo-articulaire, interventionnel, oncologie…

Cadre de vie privilégié sur la côte d’Emeraude (2h15 de Paris en train) et bonne ambiance de travail.

Organisation du temps de travail optimisée avec service administratif.

Association égalitaire notamment en immobilier.

Site internet : http://imagerielescedres.fr

Contacts :
Charles GAREL cgarel@imagerielescedres.fr
Frédéric BRUNET fbrunet.lucville@gmail.com
Jean-François BRUNET brunet.jeanfrancois@gmail.com

Installation Selarl 10 radiologues / 5 radiothérapeutes. Valence Drome

http://radiologie-drome-ardeche.fr/
Groupe mixte radiologues/ radiothérapeutes,  multisite ( cf notre site internet) :

  • 3 cabinets de ville avec mammographes FUJI, osteodensitometres, salles radio siemens neuves, panoramiques dentaires neufs, conebeam, echographes TOSHIBA
  • un cabinet dans la clinique avec 3 salles radio, mammographe avec tomosynthese, macrobiopsie,  2 echographes TOSHIBA, panoramique dentaire
  • une salle d’interventionnel au Bloc opératoire.
  • 2 scanners GE
  • 2 IRM GE privées et 2 IRM siemens en partage avec le public à 50%
  • 1 centre de radiothérapie  avec scanner et accélérateurs.
  • RIS/ PACS NGI  depuis 18 mois
  • une Responsable des ressources humaines
  • deux physiciens
  • une qualiticienne

Contact :  Docteur PAGES Sandrine aev@sfr.fr

REMPLACEMENT EN VUE D’UNE INSTALLATION

Groupe de 12 radiologues à proximité de Nice, recherche remplaçant(e)s régulier(e)s en vue d’une association (départ en retraite)

Groupe jeune et dynamique en plein essor avec cabinets de ville (x3), centre d’imagerie de la femme avec plateau technique complet (table de macrobiopsie, mammographe avec tomosynthèse et angio-mammo…) rattaché à une clinique à forte activité ostéo-articulaire (nombreux chirurgiens orthopédiste, centre de rééducation…) où nos radiologues spécialisés ont développé l’interventionnel dans ce domaine (PRP, infiltration, visco…)

Vacations d’IRM, et scanner sur plusieurs cliniques au sein de GIE
8 semaines de congés, dont une de congrès pour chaque associé
Possibilité d’installation à 3/4 temps ou temps plein
Grande souplesse pour organisation des remplacements (journée, semaine…)

 

Contacts : evemazouz@yahoo.fr ou brigitte-barbonnat@wanadoo.fr

Résultat de recherche d'images pour "cagne sur mer"

 

Tumeurs hépatiques – Hyperplasie nodulaire focale

Critères sémiologiques d’hyperplasie nodulaire focale

  • Lésion de grande taille, se rehaussant massivement homogène au temps artériel
  • Contours nets polylobés
  • Jamais d’hémorragie
  • Jamais de calcification
  • Echo : mal visible: iso avec cicatrice centrale hyper et vasculaire au Doppler couleur.
  • Discret hyperT2 IRM (difficilement visible), avec élément central toujours en hyperT2
  • Pdc homogène précoce massive avec homogénéisation, cicatrice fibreuse centrale à Pdc tardive
  • Absence de capsule, absence de graisse

Hyperplasie nodulaire focale

 

Diagnostics différentiels d’yperplasie nodulaire focale

  • CHC : Pdc artérielle avec washout
  • Adénome : Pdc artérielle
  • CHC fibro-lamellaire : centre hypoT2 (et non HT2+++) fibreux réhaussé tardivement

 

Exemples d’Hyperplasie nodulaire focale

 

 

 

 

 

 

 

[IRM] Genou

IRM DU GENOU

INDICATION
Bilan

TECHNIQUE
IRM 1,5 Tesla. Coupes axiales, coronales et sagittales en densité de proton avec saturation du signal de la graisse, centrée sur le genou . Coupes sagittales T1.

RESULTATS
Compartiment médial :
On ne visualise pas d’anomalie de forme, position ou signal de la corne méniscale.
Les surfaces cartilagineuses sont continues.
Ligament collatéral médial sans particularité.

Compartiment latéral :
On ne visualise pas d’anomalie de forme, position ou signal de la corne méniscale.
Les surfaces cartilagineuses sont continues.
Ligament collatéral latéral sans particularité.

Pivot central :
Ligaments croisés antérieur et postérieur continus, normalement tendus et sans anomalie de signal.

Compartiment antérieur :
Les surfaces cartilagineuses sont continues.
L’appareil extenseur est sans particularité.
Il n’y a pas d’épanchement intra-articulaire.

Il n’y a pas d’hypersignal pathologique de l’os trabéculaire.
Bonne trophicité des masses musculaires.
Creux poplité libre.

CONCLUSION
Pas d’anomalie décelée.

Tumeurs hépatiques – Cholangiocarcinome

Cholangiocarcinome : cancer primitif des voies biliaires

  • Rare, 2ème tumeur primitive intrahépatique
  • ADK 95% cas, infiltration tissulaire péri-canalaire le plus fréquent
  • Fdr : cholangite sclérosante

 

Différentes formes de Cholangiocarcinome

  • Hilaire/extra-hépatique (2/3 des cas) :
    • Tumeur de Klatskin (hilaire) = dans la convergence
      • Intra-ductal (dans le canal)
      • Péri-ductal (autour du canal)
  • Intra-hépatique (1/3 des cas) : périphérique = masse intra-hépatique

 

  • Masse à l’origine d’une dilatation de la VBP (différent de CHC)
  • Mal limitée, infiltrante, rétractile, non encapsulée, avec nodules satellites
  • Pdc tardive hétérogène : stroma fibreux
  • Calcifications rares (non discriminant)

 

DDx

  • Cancer de la vésicule qui se prolonge le long du cystique (env du segment V)
  • Sténose bénigne : pas de tumeur visible (à contrôler+++)
  • Cholangite sclérosante : petite dilatation VBP en chapelet (peut donner un ChK après)
  • Lymphangite du hile hépatique
  • ADK tête du pancréas
  • Ampullome vatérien

 

Critères de non résécabilité

  • Atteinte canaux de 2ème ordre bilatéral (IV)
  • Thrombose tronc porte
  • Atteinte artérielle
  • Métastases/adénopathies à distance

 

Bilan d’extension des cholangiocarcinome

  • IRM : évaluer le degré d’extension biliaire
  • SCAN : bilan d’extension loco-régionale et à distance
  • PET-SCAN : extension à distance

Cholangiocarcinome

TNM – Oesophage

Oesophage 7ème édition

 Tis Cancer in situ / Dysplasie de haut grade N0 Aucune adénopathie
T1  T1a : envahissement de la lamina propria ou de la muscularis mucosae  N1 1 ou 2 adénopathies
T1b : envahissement de la sous muqueuse  N2 3 à 6 adénopathies
T2 Envahissement de la musculeuse propre N3 > 6 adénopathies
T3 Envahissement de l’adventice  
T4  T4a : envahissement de la plèvre, du péricarde, du diaphragme ou du péritoine adjacent M Métastase
T4b : envahissement des autres structures adjacentes comme l »aorte, les corps vertébraux ou la trachée  

Source : TNM UICC

POSTE RADIOLOGIE LIBÉRALE GOLFE DE ST TROPEZ

ST TROPEZ – VAR -PACA

Recherche associé : activité en clinique et cabinets

Plateau technique complet :

  • tables radio plein champs SIEMENS
  • échographes haut de gamme ( Hitachi , Esaote)
  • mammographes dr plein champ Fuji
  • RIS , PACS , SCANNER et IRM 1,5 T ( SIEMENS )possibilité radiologie interventionnelle.
    Large accès à l’imagerie en coupes .
    Locaux neufs.Contact : DR CHANSEL
    francoisxc@gmail.com
    0616542003

L’installation dans le privé : les bonnes questions à se poser

1. Vais-je encore pouvoir remplacer lorsque je serai installé ?

Oui, c’est possible, en tout cas ni le code de la santé publique, ni le code de

déontologie (articles 65, 66, 69, 85, 86, 89) ne l’interdisent.
Les conditions pour remplacer sont d’être :

  • de la même qualification que le médecin remplacé,
  • inscrit au tableau de l’Ordre ou enregistré comme prestataire de service.

En outre, le médecin installé doit :

  • fermer son cabinet pour remplacer un confrère absent,
  • mettre en place la continuité des soins et la gestion des urgences pour son propre cabinet.

Il sera toujours plus facile d’assurer la continuité des soins lorsque le médecin remplaçant exerce en groupe, ou en société.

2. Quelle structure choisir pour mon association ?

La réponse à cette question va surtout dépendre de vos aspirations professionnelles mais aussi personnelles.

Il est fondamental pour que votre association fonctionne de s’entourer d’associés qui ont la même vision de l’entreprenariat que la vôtre, qui sont animés de la même volonté de créer une société, ce qu’on appelle l’affectio societatis. Cela paraît une évidence mais si ce n’est pas le cas, dès les premières prises de décisions, l’association va bloquer. La discussion en amont, sans tabou, est fondamentale.

A vous de placer le curseur sur l’étendue de votre engagement :

  • une association à 10, 20, plus ?
  • une association qui a pour but de permettre un allégement de charges du cabinet, via la création d’une société de personnes (SCM : société civile de moyen),
  • … ou une association qui permet de mettre en commun les bénéfices et les pertes via la création :
    • d’une société de capitaux (SELARL : société d’exercice libéral à responsabilité limitée, ou SELAS : société d’exercice libéral par actions simplifiée),
    • ou d’une société de personnes ( SCP : société civile professionnelle).

De la structure que vous choisirez dépendra :

  • votre régime social (Travailleurs non-salariés, « assimilés-salariés »),
  • l’étendue de la prise de risque (une responsabilité limitée aux apports ou une responsabilité illimitée),
  • le régime fiscal de la société (iS ou IR),
  • ainsi que le taux d’imposition des dividendes.

Seul un conseil avisé pourra vous aiguiller correctement dans le choix adéquat.

Enfin, les relations et les envies évoluant avec le temps, aucune prise de décision n’est irréversible. Vous pouvez commencer par une société moins engageante pour vous orienter par la suite vers une société plus engageante.

3. Comment intégrer une structure existante ?

Si vous choisissez d’intégrer une structure déjà existante, vous ne pouvez l’intégrer que si :

  • un associé vous cède une partie ou l’intégralité de ses parts,
  • ou si la société décide d’augmenter son capital social en créant de nouvelles actions dont vous deviendrez propriétaire.

Dans le cas de la cession de part, votre intégration à la société se fera en plusieurs étapes :

  • la signature d’une promesse de vente sous d’éventuelles conditions « suspensives » notamment l’obtention d’un prêt et l’obtention de l’agrément par les autres associés : autrement dit, les autres associés valident votre entrée au capital de la société et donc votre statut de nouvel associé.
  • la signature de l’acte de cession.

Là encore, se faire accompagner par un conseil avisé est essentiel notamment dans la rédaction des conditions suspensives.

4. A quoi sert une SCI ?

Une SCI (société civile immobilière), dont vous êtes associé, peut détenir un bien immobilier et louer les locaux à votre société (quelle que soit sa forme).

Il pourra être intéressant fiscalement de faire porter le prêt par la SCI, les loyers perçus par la SCI permettant de rembourser le prêt immobilier. Les avantages seront également fiscaux.

Lorsque la SCI porte le prêt (et non chaque associé individuellement), il faut être attentif à l’étendue des garanties demandées par les banques. Généralement ces dernières exigent une hypothèque sur le bien ainsi que des cautions solidaires des associés.

Ce montage permet de valoriser votre société « médicale » et la rendra d’autant plus attractive pour l’entrée future de nouveaux associés.

5. A quoi servent les statuts et le règlement intérieur d’une société ?

Les statuts

Tout d’abord, la loi impose la rédaction de statuts. En effet, toutes les situations régissant la vie de la société y sont évoquées. Cela vous permet également de sécuriser vos relations en vous donnant de la visibilité.

Il faudra prévoir notamment dans vos statuts :

  • La dénomination sociale de la société, le lieu du siège social, la durée, l’objet social, le montant et la répartition du capital social, et les apports de chaque associé ,
  • Le processus d’entrée et de sortie d’associés : faut-il avoir une sorte de « droit de regard » (l’agrément des associés) ou faut-il que l’entrée et la sortie des associés soit facilitée ?
  • L’exclusion d’associé dans certains cas (condamnation pénale, radiation à l’ordre,…), le retrait d’un associé et le sort de ses parts sociales, le décès d’un associé,
  • La gérance / présidence et le mode de prise de décision : les décisions sont prises en assemblée générale – il faut définir les « quorums » pour la prise de décision ce qui permettra de ne pas se retrouver bloquer en cas de conflits ! .
  • Le sort des dividendes,

Le règlement intérieur

La loi ne vous oblige pas à rédiger un règlement intérieur. Cela est cependant essentiel.

Le règlement intérieur permet de fixer les règles du fonctionnement quotidien et pratique de votre société : répartition du temps de travail, répartition des congés, modalités de remplacement, couverture du risque « maladie-accident », admission d’un nouveau membre (si pas prévu dans les statuts), etc.

L’anticipation de toutes ces questions est la condition sine qua non de la pérennité de votre association car malheureusement le seul moyen de sortir d’une société en cas de conflit entre associés est de céder ses parts à un tiers, de les revendre à la société ou encore, la solution la plus extrême, de dissoudre la société.

* * * * *

Pour conclure, il est impératif de rédiger correctement les statuts et le règlement intérieur de votre société. Cela vous permettra, dans le cas d’une création, de créer des bases solides pour votre association et dans le cas où vous intégreriez une société déjà existante, cela vous apportera de la sérénité sur la gestion de la société.

Je serai ravie de pouvoir vous aiguiller dans votre choix de structure ou dans l’intégration d’une structure déjà existante et de répondre à toutes vos questions y afférentes.

Mon cabinet (KAPPLER AVOCAT – www.kappleravocat.com) est situé à Paris et je travaille dans toute la France avec des professionnels de santé qui souhaitent s’installer.

Julie Kappler
Avocat à la Cour – Toque n°E1956
jk@kappleravocat.comwww.kappleravocat.com
54, Boulevard Richard-Lenoir, 75011 Paris
SELARLU KAPPLER AVOCAT, N°RCS : 831 008 636 Paris
N°TVA intracommunautaire : FR 14 831008636
Tél. : 06 66 46 17 04 – Fax : 01 84 25 48 32

Thyroïde – TIRADS 2017

Anatomie et morphologie de la thyroïde

  • 2 lobes, isthme, lobe pyramidal sur le tractus thyréoglosse
  • Taille : 10 à 20 cm3 (5 à 10 cm3 par lobe, 4 à 8 chez femme)
  • Goitre : sup 10 cm3 par lobe
  • Inf 5 cm3 par lobe
    • Hypoplasie : constitutionnelle souvent unilatérale.
    • Hypotrophie : acquise
  • Atrophie si 2 lobes moins de 6 cm3
  • Doppler : normale < 40 cm/s

 

 

Biologie de la thyroïde

  • TSH haute : hypothyroïdie
  • TSH basse : hyperthyroïdie
  • Thyroglobuline (TG) : présence de tissu thyroïdien (surveillance après traitement des cancers ou intoxication aux hormones thyroïdiennes)
  • Thyrocalcitonine : cancer médullaire de la thyroïde
  • TRAK : Ac présents dans Basedow
  • Ac Anti-TPO et anti-TG : diagnostic de Hashimoto

 

Sémiologie échographique des nodules de la thyroïde

Plutôt Malin

  • Isolé
  • Hypo-échogène
  • Calcifications :
    • Micro et Macro centrales
  • Contours irréguliers / anguleux
  • (interruption du halo)
  • Hyper-vascularisation centrale
  • Plus épais que large

Plutôt Bénin

  • Multiples
  • Hyper-échogène
  • Kystique sup 2/3
  • Contours réguliers
  • Halo hypo-échogène complet veineux
  • Non vascularisé au centre
  • Macro calcification périphériques

 

Types histo des cancers

  • Folliculaire : irathérapie, thyrogène + thyroglobuline
    • Papillaire

      Case courtesy of A.Prof Frank Gaillard, Radiopaedia.org. From the case rID: 35972

      : jeunes patients, thyroidectomie totale, curage systématique, multofocal, lymphophile

    • Vésiculaire : 2/3 sur goitre, extension aux os
  • Médullaire : calcitonine +++, contexte NEM, curage large, Dg cytologique inutile si marqueur +, nodule hypoéchogène +/- microcalcifications, hypervascularisation, Suivi: thyrocalcitonine >> écho
  • Anaplasique : sujet agé, souvent sur goitre
  • Lymphome : sur thyroidite chronique d’Hashimoto, nodule hypoéchogène, atteinte multinodulaire avec ADP, envahissement musculaire > oesotrachéal.

 

Hyperthyroïdie

  • Basedow
    • Perte gradient thyroïde-SCM : hypo avec activité auto immune (risque exophtalmie)

      Case courtesy of Dr Erik Ranschaert, Radiopaedia.org. From the case rID: 10867

    • Goitre homogène, rechercher nodules
    • Mesurer volume +++ pour iode radio actif (Basedow)
    • Augmentation des vitesses > 100 cm/s et baisse des IR

      Case courtesy of Dr Erik Ranschaert, Radiopaedia.org. From the case rID: 10867

  • Autonomisation : Nodule toxique / Goitre multinodulaire toxique
  • Infection virale : thyroïdite sub aigue de Quervain, contexte, douloureux, augmentation VS, hypo-échogène en taches de bougies non vascularisées, ADP+++

 

Hypothyroïdie

  • Hashimoto

    Case courtesy of Dr Erik Ranschaert, Radiopaedia.org. From the case rID: 11061

    : goitre multimicronodulaire hypervascularisé et gradient diminué (hypo-échogène)

  • Tout nodule = lymphome (Ponction ou Biopsie)

 

 

[US] Thyroïde

LIENS

Praticien Assistant Radiologue H/F – ANGERS (49)

MOTIF

Remplacement

MISSIONS

Le radiologue travaillera en collaboration avec les autres radiologues du service et les oncologues.

PRINCIPALES ACTIVITÉS

Effectuer des examens d’imagerie pour la stratégie thérapeutique, l’évaluation thérapeutique et la surveillance après traitement en cancérologie
Participer à la formation des internes
Evaluer les nouvelles  techniques d’imagerie
Possibilité de participer aux travaux de recherche et d‘enseignement de l’Institut

Nouveau plateau technique dans un bâtiment neuf : PACS, scanner 16 barrettes GE,  5 vacations sur IRM 1,5T SIEMENS, 3 échographes (dont 2 dédiés à la sénologie), 3 sénographes  numériques dont 1 avec tomosynthèse, 1 table dédiée aux biopsies mammaires (Mammotome), 1 salle de radiologie (capteur plan).

PROFIL

•       DES de radiodiagnostic et d’imagerie médicale
•       Intérêt pour l’imagerie cancérologique
•       Intérêt pour le travail en équipe

CONTRAT – STATUT

•       Date début de mission : 1/11/17
•       Type de contrat :       CDD 24 mois temps plein
•       Statut : Assistant spécialiste des Centres de Lutte contre le Cancer

CONTACT

GIRET NICOLAS : srh.angers@ico.unicancer.fr

Cause départ retraite ,recherche un (ou une) sucesseur

Recherche successeur dans cabinet de radiologie en SELARL de 16 associés à Nîmes(Gard)
2 sites de radio générale, un 3éme dans GIE P-P, numérisés y compris mammo avec mammomat dans le GIE.Activité dentaire (2 newton)
2 cliniques dont une spécialisée cardio-pneumo ,chir. thoracique et vasculaire et neurochirurgie.
GIE avec cardio et chirurgiens.3 salles coronaro et vasculaire dont 1 en bloc op. Activité interventionnelle +++
Regroupement des radiologues de la ville gérant 3 scan et 4 irm et moitié des parts dans GIE P-P (1 scan et 1 irm)
NÎMES est située à 40 mn de la mer et des Cévennes.Riche histoire,Nîmes la Romaine a posé sa candidature au patrimoine de l’UNESCO.

Contact : CAVALLO Gérard gecavallo@wanadoo.fr

Sarcoïdose thoracique

Généralités

    • Initialement : alvéolite lymphocytaire et macrophagique
    • Secondairement : granulomes
    • Les granulomes siègent dans les parois alvéolaires, le long des bronches, dans l’interstitium sous-pleural et dans les septa interlobulaires

Radiographie

    • Adénopathies hilaires et médiastinales
      • Bilatérales, symétriques, volumineuses, non compressives
      • Calcifiées, si chronique
    • Anomalies parenchymateuses
      • Nodulaire ou réticulonodulaire
        • Bilatérale et symétrique
        • Régions supérieures et moyennes.
      • Fibrose
        • Rétraction des lobes supérieurs
        • Ascension des hiles
        • Rayon de miel
        • Opacités linéaires diffuses.

Stade

Aspect radiographique

0

Radiographie du thorax normale

I

Adénopathies isolées ( hilaires, bilatérales, symétriques, polylobées, non compressives, non calcifiées; pouvant s’associer à des adénopathies de la loge de Barety et de la fenêtre aorto-pulmonaire)Absence de signes radiographique d’atteinte pulmonaire

II

Adénopathies associées à une atteinte pulmonaire non fibreuse (opacités parenchymateuses interstitielles, de siège périphérique, avec des images nodulaires, réticulées, des lignes de Kerley B )

Case courtesy of A.Prof Frank Gaillard, Radiopaedia.org. From the case rID: 6546

III

Atteinte pulmonaire non fibreuse et sans adénopathies

IV

Signes radiographiques de fibrose pulmonaire

Case courtesy of A.Prof Frank Gaillard, Radiopaedia.org. From the case rID: 7690

Scanner

  • Pas d’injection de pdc nécessaire
  • Lésions inflammatoires  réversibles sous corticothérapie
    • Micronodules et nodules

      Case courtesy of A.Prof Frank Gaillard, Radiopaedia.org. From the case rID: 6545

      • Fréquentes ++
      •  Localisation lymphatique
      • Topographie péri-bronchovasculaire et le long des septa interlobulaires et de la plèvre
      • Contours nets
      • Prédominence péri-hilaire et dans les régions moyennes et supérieures, principalement dans les segments postérieurs (segment postérieur du lobe supérieur droit)
      • Rarement excavés.
    • Épaississements péribronchovasculaires

      Case courtesy of A.Prof Frank Gaillard, Radiopaedia.org. From the case rID: 6545

      • Bronches proximales et distales.
    • Opacités alvéolaires
      • Peuvent confluer et donner des condensations
      • Prédominance postérieure et supérieure.
    • Plages en verre dépoli
      • Hétérogènes
      • Multifocales
      • Prédominance postérieure et supérieure
  • Adénopathies médiastinales et hilaires

    Case courtesy of Dr Henry Knipe, Radiopaedia.org. From the case rID: 53141

    • Bilatérales et symétriques
    • Péritrachéal
    • Peuvent se calcifier.
  • Lésions de fibrose, irréversibles.
    • Distorsion bronchique
      • Déplacement bronchovasculaire
      • Déplacement et déformation scissurale
      • Déformation des polygones septaux
      • Distorsion bronchique
      • Bronchectasies
      • Emphysème paracicatriciel
      • Prédominance au niveau des lobes supérieurs.
    • Masses de fibrose
    • « Rayon de miel »
    • Opacités linéaires hilopériphériques ou septales
    • Prédominance dans les territoires moyen et supérieurs
  • Complications
    • Cavitation
      • Cavitation vraie
      • Bulles d’emphysème paracicatriciel
      • Bronchectasies kystiques
      • Infection tuberculeuse ou aspergillaire
    • Complications bronchovasculaires
      • Bronchectasies
      • Trouble ventilatoire obstructif par sténose bronchique
      • Compression ganglionnaire
      • Bronchiolite granulomateuse
    • Hypertension artérielle pulmonaire

Remplacements/Installation Valenciennes (Nord)

Groupe médical de 10 radiologues et 5 radiothérapeutes recherche médecin radiologue pour remplacements avec possibilité d’association à temps pleins ou partiel (activité en  SEL).
Nous disposons d’un plateau technique complet (diagnostique et interventionnel) avec trois cabinets en ville, 2 services en clinique et accès hospitaliers.
Possibilité d’effectuer des journées continues (8h-20h avec rémunération proportionnelle) et des astreintes.
Contact : s.severinfontana@gmail.com

Groupe de radiologie cherche associés

Groupe dynamique de 5 radiologues Secteur 2  en SELARL
Recherches Médecins Radiologues
Région Rhône-Alpes ( 30mn de Lyon et 60 mn de Genève)
2 cabinets de ville + 1 cabinet avec TDM et IRM privés dans établissement MCO
Conditions financières intéressantes
Possibilité d’intégration sans apport financier.
Contact Dr MARTIN 06.86.64.19.69 ou Dr KLINGER 06.09.49.53.77

Amiante

Protocole scanner amiante

  • Acquisition en decubitus dorsal sans injection
  • +/- Acquisition focale en procubitus si anomalies pleurales ou postéro-basale (éliminer les opacités gravito-dépendantes)
  • Analyse en coupes fines et en MIP 5 mm

Parenchyme (asbestose)

Plutôt sous-pleural postéro-basal bilatéral : persistant en procubitus +++ (DDx des opacités gravito-dépendantes)

Case courtesy of A.Prof Frank Gaillard, Radiopaedia.org. From the case rID: 8756

  1. Micronodules centro-lobulaires sous-pleuraux (anomalie la plus précoce)
  2. Lignes courbes sous-pleurales (et réticulations septales) à qqes mm de la plèvre (DDx tassement de tissu pulmonaire devant ostéophyte)
  3. Verre dépoli, condensations
  4. Rayon de miel et fibrose (évolution) correspondant à l’asbestose
  5. Réticulations à raccordement pleural (-spécifique)

Conclusion du compte-rendu pour asbestose : analyse sur 3 niveaux de (carène, veines pulmonaires inférieures, culs-de-sac pleuraux)

  • Asbestose absente : que des opacités gravito-dépendantes, aucune lésion interstitielle
  • Images interstitielles indéterminées : images interstitielles postérieures en decubitus sans procubitus (en dehors de rayon de miel caractéristique de fibrose)
  • Images interstitielles isolées :
    • Images interstitielles de localisation autre que postéro-basale
    • ou anomalies spécifiques unilatérales strictes
    • ou anomalies spécifiques bilatérales sur un niveau de coupe <1cm de hauteur
    • ou anomalies spécifiques bilatérales clairsemées sur pls des 3 niveaux de coupes
  • Asbestose probable :
    • Anomalies spécifiques bilatérales sur un niveau de coupe >1cm de hauteur
    • ou anomalies spécifiques bilatérales non clairsemées sur pls des 3 niveaux de coupes
    • ou rayon de miel postéro-basal bilatéral sur 1 niveau de coupe

Plèvre

  1. Plaques pleurales plaque(fibrose plèvre pariétale) : quadrangulaire, à bord abrupte +-calcifiée, qq mm à pls cm (correspond à plaques aussi si non quadrangulaire non calcifié mais multiples), tendance à la symétrie, SI POST PERSISTANTE EN PROCUBITUS+++
    • Antéro-latérale en dehors du muscle triangulaire du sternum (3m au 5m espace)
    • Postéro-latérale dans les gouttières costo-diaphragmatiques (6m jusque cul-de-sac pleural), épargne cul-de-sac pleuraux
    • Sommet des coupoles diaphragmatiques
    • Respect : apex (BK : coiffe apicale), cartilage costal, culs-de-sac costo-diaphragmatiques, piliers diaphragmatiques
  2. Epaississement plèvre viscérale : séquelle d’épanchement : non spécifique d’amiante
    • Sous bord supérieur de la crosse aortique
    • Tissulaire, diffus, +- calcifié, atteignant souvent les culs-de-sac, associé à bande parenchymateuse ou pied de corneille ou atélectasie par enroulement
  3. Pleurésie bénigne : pas de spécificité à l’amiante

Cardiopathies

Cardiomyopathie hypertrophique (CMH)

  • Hypertrophie myocardique > 15 mm d’épaisseur en télédiastole (13 mm si ATCD familiaux)

    Cardiomyopathie hypertrophique (CMH)

    Case courtesy of Dr Frank Gaillard, Radiopaedia.org. From the case rID: 23727

    • Type I : partie antérieure du septum
    • Type II : tout le septum
    • Type III : septum et paroi antéro-latérale
    • Typer IV : n’importe où sauf septum

Cardiomyopathie dilatée (CMD)

  • VD dilaté

    Cardiomyopathie dilatée (CMD)

    Case courtesy of Dr Hani Al Salam, Radiopaedia.org. From the case rID: 10760

    • Diamètre > 42 mm à la base
    • Diamètre > 35 mm au milieu
    • Longueur > 86 mm
  • VD épaissi
    • Paroi > 5 mm
  • OD dilatée
    • Surface > 18 cm²
    • Diamètre max > 44 mm
    • Longueur max > 53 mm

Hypertension artérielle pulmonaire (HTAP)

  • Tronc de l’AP > 29 mm

    Hypertension artérielle pulmonaire HTAP

    Case courtesy of Dr David Cuete, Radiopaedia.org. From the case rID: 25661

  • Rapport AO/AP < 1
  • Classification Dana Point 2008
    1. Maladie veino-occlusive et/ou hémangiomatose capillaire pulmonaire
    2. Secondaire à une cardiopathie gauche
    3. Secondaire à une affection respiratoire
      • BPCO
      • PID
      • Autres
    4. HTAP post embolique chronique

[IRM] Parotides

IRM DES PAROTIDES

INDICATION
Bilan de tuméfaction parotidienne

TECHNIQUE
Séquences avant injection de contraste coronales STIR, axiales T1, axiales T2, axiales diffusion.
Injection de contraste puis séquences coronales T1 dynamiques, axiales et coronales T1 après saturation du signal de la graisse.

RÉSULTATS
Les deux parotides sont de taille normale.
Signal homogène.
Quelques ganglions intraparotidiens sans caractéristique péjorative.
Pas de dilatation des canaux salivaires.
Pas d’image tumorale suspecte retrouvée.

Glandes sous maxillaires sans particularité.
Pas d’adénopathie décelée.

CONCLUSION
Pas d’image suspecte intraparotidienne.

Tumeurs des glandes salivaires

 

 

Rachis – Maladie de Scheuermann

Critères diagnostics de maladie de Scheuermann

  1. Aspect feuilleté des plateaux vertébraux
  2. Pincement discal
  3. Hernie intraspongieuse centrale
  4. Cunéformisation > 5°
  5. Hernie rétro-marginale antérieure
  6. Hernie pré-marginale postérieure
  7. Epiphyse libre, vertèbre limbique

HTAP

Scanner

  • Diamètre AP sup à 29 mm ou sup à celui de l’aorte.
  • Branches segmentaires sup à 1,1x le calibre bronchique dans 3 ou 4 lobes
  • Réduction rapide du calibre artériel
  • Dilatation et tortuosité des artères bronchiques
  • Dilatation et hypertrophie droite
  • Perfusion en mosaïque

Source : http://pe.sfrnet.org/Data/ModuleConsultationPoster/pdf/2010/1/1d7b80ca-0bd4-4794-b3c8-1624b9aa03f7.pdf

Classification de Venise (2003)

  • Groupe 1 : Hypertension artérielle pulmonaire (HTAP)
    • Idiopathique
    • Familiale
    • Associée à une condition sous-jacente :
      • Connectivite
      • Cardiopathie congénitale avec shunt
      • Hypertension portale
      • Infection VIH
      • Anorexigènes et drogues
      • Autres (dysthyroïdie, maladie de Gaucher, hémoglobinopathies, syndromes myéloprolifératifs, splénectomie, télangiectasie héréditaire)
    • Associée à une atteinte veineuse/capillaire :
      • Maladie veino-occlusive
      • Hémangiomatose capillaire
    • HTAP persistante du nouveau-né
  • Groupe 2 : Hypertension pulmonaire associée à une cardiopathie G
    • Cardiopathie auriculaire ou ventriculaire G.
    • Valvulopathie G
  • Groupe 3 : Hypertension pulmonaire associée aux maladies respiratoires et/ou à l’hypoxie
    • Bronchopathie chronique obstructive
    • Maladie interstitielle pulmonaire chronique
    • Pathologies respiratoires du sommeil
    • Hypoventilation alvéolaire
    • Exposition chronique à l’altitude
    • Anomalies du développement

Composition des calculs urinaires en fonction de la densité UH au scanner

Type

Nom cristallin

Densité UH

Phosphate de calcium Carbapatite

Hydroxyapatite

1 550–1 950
Oxalate de calcium Monohydraté Whewellite 1 200–1 700
Oxalate de calcium Dihydraté Weddellite 1 000–1 450
Phosphate ammoniaco-magnésien Struvite 550–950
Cystine 650–850 650–850
Acide urique 350–650

Source  : http://www.urofrance.org/congres-et-formations/formation-initiale/referentiel-du-college/lithiase-urinaire.html

[IRM] Céphalées

IRM ENCEPHALIQUE

CONTEXTE
Bilan de céphalées

TECHNIQUE
Séquences axiales FLAIR, T2*, diffusion ; 3D : ARM des artères intracraniennes ; après injection de produit de contraste gadoliné : 3DT1

RESULTATS
Structures médianes en place.
Pas d’anomalie du signal FLAIR du parenchyme cérébral sus ou sous tentoriel.
Pas de disparité de calibre des artères intracraniennes.
Pas de stigmates hémorragiques intra ou extra axiaux en pondération T2*.
Pas d’hypersignal de diffusion du parenchyme cérébral.
Pas  de masse supra-sellaire.
Pas d’hydrocéphalie.
Pas d’anomalie de la charnière cervico-occipitale.
Structures sinusiennes libres.
Structures veineuses perméables.
Pas de prise de contraste intra ou extra parenchymateuse suspecte.

CONCLUSION
Pas d’anomalie décelée

Foie – Tumeurs hépatiques – CHC

 Généralités sur les CHC

  • Case courtesy of Ed Uthman, Radiopaedia.org. From the case rID: 8480

    Développement lent

  • 80% développé sur cirrhose (possible sur hepatite B chronique ou NASH)
  • 50% nodules < 1cm hypervasculaires sur cirrhose ne sont pas CHC
  • 1/3 cirrhose va développer un CHC

Exploration des CHC

  • Hypervasculaire wash in (artériel + blc) et wash out (+ noir que le reste du foie)
  • 7-10 % hypovasculaires
  • 6-28% de calcifications
  • Possible multinodulaire d’emblée
  • Signes d’agressivité
    • Rupture capsulaire, nodules satellites
    • Envahissement veineux du tronc porte OU thrombose portale

 

Algorithme diagnostique des CHC

chc

Traitement

  • Curatif
    • Transplantation : critères de Milan (1 nodule <5cm ou 3 nodules <3cm)
    • Résection
    • Ablation par radiofréquence (<3 cm, < 3 nodules)
  • Palliatif
    • Chimioembolisation
    • Radioembolisation (Yttrium-90)
    • Chimiothérapie (Sorafenib)
  • Symptomatique
    • BSC : best supportive care
  • SUIVI POST-CHIMIOEMBOLISATION : recherche de la persistance de l’hypervascularisation
  • NODULE DE REGENERATION :
    • Hypovasculaire, hypodense, réhaussement tardif (très fibreux)
  • NODULE DYSPLASIQUE 
    • Souvent hyperT1
    • Capte peu le produit de contraste (slmt 20-30% hypervasculaires)
    • Pas de lavage
    • Evolution du «NODULE dans le NODULE» : apparition du CHC

TNM – Rein

Rein

 Tis Cancer in situ N0 Aucune adénopathie
T1  < 7 cm, limitée au rein  N1 Adénopathies
T2 > 7 cm, limitée au rein
T3 T3a :Atteinte surrénalienne ou périnéphrétique, sans dépassement du Gerota
T3b : Atteinte de la veine rénale ou de la VCI, sous le diaphragme
T3c : Atteinte de la veine rénale ou de la VCI, au dessus du diaphragme
 
T4  T4 : Envahissement au delà du Gerota M Métastase

Source : TNM UICC

https://www.pinkybone.com/irm-reins/

Kyste rénal

Imagerie des tumeurs du pharynx et du larynx : diagnostic initial, suivi post-thérapeutique, récidives

L’Ecole Universitaire ORL de Bordeaux organise les 9 et 10 juin 2017 le 5ÈME COURS D’IMAGERIE CERVICALE « IMAGERIE DES TUMEURS DU PHARYNX ET DU LARYNX : DIAGNOSTIC INITIAL, SUIVI POST-THÉRAPEUTIQUE, RÉCIDIVES »

Dr E. de Monès (ORL), Dr S. Molinier (Radiologue) – CHU de Bordeaux
Dr M. Julieron (ORL, Centre Oscar Lambret, Lille)
Dr F. Bidault (Radiologue, Institut de Cancérologie Gustave Roussy, Villejuif)

Ce cours pratique, basé sur des corrélations radio-cliniques s’adresse tout autant aux radiologues qu’aux ORL. Les enseignants seront également issus des deux spécialités

Pour tout renseignement, veuillez contacter :

Ecole Universitaire ORL de Bordeaux – Delphine CORDONNIER
Hôpital Pellegrin – Bâtiment D1 – Place Amélie Raba Léon, 33076 Bordeaux cedex
Tél. : 05.57.82.07.26 / 06.18.62.90.59
ecole-orl@chu-bordeaux.frwww.orlbordeaux.fr

Aspect typique de Rehaussement Tardif en IRM Cardiaque

Les séquences de rehaussement tardif sont des séquences T1 écho de gradient avec inversion de récupération réalisées environ à 10 minutes d’une injection de 0,2 mmol/kg. Apprendre de détecter une éventuelle pathologie  du myocarde.

Plusieurs aspects typiques de rehaussement tardif (selon H.Mahrholdt et al. Eur Heart J 2005) sont à maîtriser pour s’en sortir devant une pathologie cardiaque.

Pathologies ischémiques

Pathologies non ischémiques

• Ischémie sous-endocardique

Sous-Epicardique

• Myocardite
• Sarcoidose
• Anderson-Fabry
• Chagas

 
• Ischémie trans-murale

Médio-pariétal

• Myocardite
• CMD
• CMH
• Sarcoidose
• Anderson-Fabry

 
• Ischémie avec No-reflow

Sous-endocardique global

• Amylose
• Post transplantation cardiaque
• Sclérose systémique

 

Tuberculose thoracique

Sémiologie élémentaire

  1. Micronodule péribronchiolaire

    • Lésion élémentaire résultant de la dissémination bronchogène du bacille
    • Correspond au développement du granulome autour des bronchioles terminales
    • Ces micronodules ont tendance à confluer et paraissent appendus aux ramifications distales des axes broncho-artériels donnant un aspect en « fleur de mimosa » (également appelé « arbre en bourgeons » ou « tree in bud »
    • Siège le plus souvent au niveau des territoires les mieux ventilés càd les segments apicaux et dorsaux des lobes supérieurs et apicaux des lobes inférieurs
    • Sous traitement, ces micronodules disparaissent puis réapparaissent lors de la réactivation
  2. Nodule acinaire

    • Mesure de 5 à 10 mm
    • Confluence des micronodules péribronchiolaires
    • Les espaces aériens intralobulaires sont comblés par des lésions granulomateuses
    • Limites nettes et irrégulières
    • Peut exister des calcifications
    • Les nodules acinaires vont croître et confluer ce qui pourra donner des aspects divers (lésions macronodulaires, plages de condensation plus ou moins systématisées)
  3. Miliaire par dissémination hématogène

    Case courtesy of A.Prof Frank Gaillard, Radiopaedia.org. From the case rID: 6552

    • Micronodules de contours réguliers siégeant dans l’interstitium pulmonaire :
      • axial, le long des axes broncho-vasculaires
      • septal, dans la paroi alvéolaire
      • périphérique, sous la plèvre viscérale.
    • Cette micronodulation est souvent de répartition diffuse
    • Elle est assez rare et représente environ 2% des cas de tuberculose
    • Des images en verre dépoli peuvent être associées surtout chez les sujets dyspnéiques, elles doivent alerter car elles peuvent annoncer un syndrome de détresse respiratoire aiguë
  4. Lésions de cavitation

    Case courtesy of Dr Natalie Yang, Radiopaedia.org. From the case rID: 8599

    • Le comblement des espaces aériens par un processus granulomateux aboutit à la formation d’un foyer de condensation qui peut être secondairement le siège
      d’une nécrose caséeuse
    • Le caséum liquide va se drainer dans une bronche et donner naissance à une caverne tuberculeuse
    • Excavation à paroi épaisse et irrégulière, unique ou le plus souvent multiple, de taille variable
    • Elle siège le plus souvent au niveau des segments apicaux et dorsaux des lobes supérieurs ou des segments apicaux des lobes inférieurs.
    • Au stade aigu de l’infection, il est possible d’observer un niveau liquide au sein de la caverne, parfois associé à un sequestre.
    • Les images de cavitation sont surtout l’apanage de latuberculose post-primaire.
  5. Adénopathies médiastinales et hilaires

    • Présentes dès la phase de primo-invasion.
    • Peuvent se calcifier à la phase de guérison
    • Ganglions hilaires et chaîne paratrachéale droite
    • Nécrose caséeuse =>  hypodense
    • Involution sous traitement < 6 mois.
    • Complications
      • fistulisation des adénopathies médiastinales dans l’œsophage, le péricarde, la plèvre, la graisse médiastinale, la trachée
      • fistulisation des adénopathies hilaires dans les bronches
      • compression de l’arbre trachéo-bronchique, des structures vasculaires du médiastin, de l’œsophage
  6. Atteinte pleurale 

    • Epanchement peut se voir à tous les stades de l’infection (plutôt à la primo infection)
    • Epanchement libre ou cloisonné
    • Souvent unilatéral, de faible ou moyenne abondance
    • Séquelles pleurales : calcifications ou épaississement pleural
    • Evolution possible vers tuberculose pleurale chronique
  7. Atteinte bronchique

    • Soit par fistulisation d’adénopathies au contact
    • Soit par compression par des adénopathies entraînant des troubles ventilatoires en aval
  8. Séquelles de tuberculose thoracique

    • Opacités parenchymateuses (opacités en bandes, nodules calcifiés, opacités stellaires, masses)
    • Phénomènes de rétraction (désorientations scissurales et bronchovasculaires, lésions d’emphysème paracicatriciel)
    • Séquelles pleurales (épaississement pleural, calcifié ou non, localisé ou diffus, en « os de seiche »)
    • Bronchectasies
      • En aval d’une compression ganglionnaire
      • Destruction des parois bronchiques par un granulome
      • Distorsion et rétraction pulmonaire au stade de cicatrisation
    • Cavités tuberculeuses (voir complications)
    • Broncholithiase (calcification ganglionnaire qui a fait irruption dans l’arbre bronchique à la suite d’une fistulisation ganglio-bronchique)

Complications

  1. Anévrysme de Rasmüssen

    • Pseudo-anévrysme par atteinte granulomateuse de la paroi artérielle pulmonaire dans une caverne
  2. Médiastinite tuberculeuse

    • Secondaire à la fistulisation dans le médiastin d’adénopathies médiastinales avec nécrose caséeuse.
  3. Aspergillome intracavitaire

    • Fréquent ++
    • Le nodule aspergillaire est le plus souvent mobile mais parfois peut être fixé à la paroi
  4. Tuberculose pleurale chronique

    • Epanchement peu abondant dont les parois sont épaissies et souvent massivement calcifiées
  5. Empyème de nécessité

    Case courtesy of Dr Rupesh Namdev, Radiopaedia.org. From the case rID: 29054

    • Fistulisation d’un empyème pleural dans la paroi thoracique
  6. Atteinte vertébrale

    • Mal de Pott (rare)
  7. Cancer sur cicatrice

Résumé

Tuberculose primaire

Tuberculose post-primaire

  • Adénomégalies (hilaires, paratrachéales ou médiastinales, de caractère nécrotique)
  • Parenchyme
    • Petit infiltrat
    • Condensation sous-pleurale
    • Résistant aux ATB
  • Trachéo-bronchique (atélectasie par compression d’ADP, broncholithiase)
  • Plèvre (épanchement pleural)
  • Atteinte préférentielle des segments 1 et 3.
  • Infiltrat nodulaire
  • Condensation
  • Nodules (miliaire par dissémination hématogène, endobronchique , tuberculome)
  • Adénomégalie
  • Cavitation

Histiocytose X

Généralités sur l’Histiocytose X

  • Histiocytose x = histiocytose langerhansienne
  • Granulomatose
  • Touche les fumeurs +++, sujets jeunes masculins
  • Clinique : toux sèche, dyspnée
  • Radiographie de thorax
    • Opacités en verre dépoli voire alvéolaires, non systématisées, péri-hilaires

Scanner de l’Histiocytose X

  1. Phase granulomateuse de l’histiocytose x
    • Lésion élémentaire : nodule
    • Micronodules < 5 mm
    • Diffus
    • Dans les 2/3 supérieurs des poumons
    • Répartition centrolobulaire
  2. Phase kystique
    • Kystes = nodules troués puis excavés à paroi épaisse non nécrosés puis à paroi fine
    • Aériques ou à l’mporte pièce ou confluents
    • Diffus, sans prédominance de répartition
    • Tardivement : rayon de miel

HISTIOCYTOSE X

Installation

Cherche médecin radiologue pour installation à Saint Etienne dans un groupe de 28 radiologues (22 équivalents temps plein) travaillant sur une clinique et 10 cabinets de ville.
Une spécialisation en ostéo-articulaire ou imagerie de la femme serait un plus à l’occasion de l’ouverture prochaine d’un centre dédié à ces deux spécialités
Mise de départ réduite au prix de la patientèle car activité en SEL
Peu de gardes compte tenu du nombre de médecins
8 semaines de vacances dont une semaine de congrès
tel : 0675943578

Remplacements en radiologie : le guide du remplaçant

doctor-bannerLes remplacements sont un bon moyen de découvrir l’exercice libéral, ses spécificités et d’apprécier les pathologies dites de « villes ». Voici quelques conseils utiles et démarches que vous devez effectuer avant de commencer à remplacer. Car n’oubliez pas, en libéral il n’y a plus de filet de sécurité comme à l’hôpital !

 

Remplacements en radiologie : quand commencer ?

shutterstock_150080828-800x500_cIl est conseillé de commencer lorsqu’on se sent prêt. Cela semble évident, mais c’est très important à garder à l’esprit. Il faut pouvoir tenir une cadence souvent plus intense qu’à l’hôpital, voir tous les patients et surtout, avoir balayé suffisamment de pathologies en stage.

En pratique on peut commencer à remplacer après 5 semestres validés dont 3 minimum en imagerie médicale.

 

REMPLACEMENTS EN RADIOLOGIE : quelles démarches effectuer ?

Il faut bien intégrer que si vous êtes interne ou CCA, les remplacements sont un plus dans votre activité et ne prévalent pas sur votre stage / poste. L’hôpital reste votre employeur et en cas de manquement aux règles cela pourrait vous être reproché.

Une fois libre de vos obligations hospitalières il vous faudra vous enquérir de 4 documents :

  • Une licence de remplacement qui atteste que vous remplissez les conditions légales pour remplacer, elle est valable 1 an. Elle n’est pas nécessaire si vous êtes thésé.
  • Une autorisation de remplacement émise par le Conseil de l’Ordre à chaque fois que vous remplacez un médecin différent. Celle-ci n’est valable que pour la période de remplacement. Ce document vous est envoyé après demande du médecin remplacé, normalement avant le début du remplacement ou exceptionnellement après en cas d’urgence.
  • Un contrat de remplacement obligatoire entre vous et le médecin remplacé, spécifiant notamment les dates de remplacements et le pourcentage de la réversion d’honoraires.
  • Une assurance de responsabilité civile professionnelle

Attention, un certain nombre d’internes remplacent sans avoir la totalité de ces documents mais il s’agit d’une pratique risquée. En l’absence de licence ou d’autorisation de remplacement, vous pourriez être accusés d’exercice illégal de la médecine et votre assurance ne vous couvrira pas ! Par ailleurs, nous vous rappelons qu’une activité de remplacement met en jeu votre responsabilité civile propre en cas de faute ou de litige avec un patient. Il est tout à fait suicidaire, en plus d’être illégal, de remplacer sans assurance.

vul-documents

REMPLACEMENTS EN RADIOLOGIE : LICENCE DE REMPLACEMENT

C’est le sésame indispensable pour pouvoir accéder aux remplacements avant d’avoir passé sa thèse.

Elle est délivrée par le Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins (CDOM) et est valable dans toute la France pendant 1 an.

  1. Vérifiez que vous remplissez les conditions légales pour obtenir cette licence (voir les conditions d’obtention de la licence page 4 du document « Remplacements : conditions légales, formalités, responsabilité« )
  2. Prévoir qu’il faudra du temps avant d’avoir toutes les pièces administratives et recevoir la licence donc débutez vos démarches longtemps à l’avance. Comptez 4 semaines pour être large !
  3. Télécharger le formulaire et la liste des pièces à fournir sur le site internet du Conseil Départemental qui est en gestion de votre Université d’inscription

A titre indicatif cette liste contient (sous réserve de changement) :

  • Deux photographies d’identité (une seule en cas de renouvellement)
  • Copie recto-verso de la carte d’identité (en cours de validité), certifiée conforme par l’interne lui-même
  • Relevé d’internat à demander à votre faculté. Vous devez indiquer : nom, prénom, date de naissance, numéro de téléphone portable, ainsi que le motif de la demande (licence de remplacement)
  • Attestation du coordonnateur de DES +/- DESC qui autorise l’interne à remplacer, mentionnant les stages validés.
  • Questionnaire de l’Ordre des médecins à remplir (voici celui pour le CDOM de Paris).
  • Une copie du certificat de scolarité de l’année en cours
  • Un certificat de validation du DCEM4 : en pratique le papier indiquant la filière choisie après les ECN.

Pour les plus pressés : certains CDOM peuvent vous délivrer la licence même si votre dernier stage nécessaire n’est pas encore fini mais est déjà validé par votre chef de service (possible à partir du 5ème mois de stage). La licence ne sera par contre valable qu’à partir de la fin du stage.

Tous ces documents sont à remettre à votre Conseil de l’ordre.

 

REMPLACEMENTS EN RADIOLOGIE : assurance

Attention, aucun remplacement ne doit être effectué si vous n’avez pas souscrit une assurance responsabilité civile professionnelle (RCP).

« Le remplaçant est seul responsable de ses fautes et a l’obligation légale de souscrire une assurance garantissant sa responsabilité civile ».

Ces contrats sont proposés par toutes les grandes compagnies d’assurance impliquées dans le monde médical.

 

REMPLACEMENTS EN RADIOLOGIE : charges sociales et FISCALITÉ

Toutes ces démarches prennent du temps et supposent que vous compreniez clairement ce que vous faites, ce qui n’est pas forcément le cas. Il faut bien dissocier les charges sociales des impôts car les organismes sociaux (URSSAF, CARMF…) pratiquent des cotisations provisionnelles avec des paiements d’acompte (c’est-à- dire qu’ils prélèveront des cotisations sur les recettes de vos remplacements de l’année en cours) alors que les impôts seront à payer uniquement l’année suivante. Attention toutefois à la modification du prélèvement des revenus à la source à partir du 1 er janvier 2018.

1- CHARGES SOCIALES

  • URSSAF : l’inscription à l’URSSAF peut se faire par internet sur le site suivant : www.cfe.urssaf.fr mais il est conseillé de le faire sous version papier avec un envoi par lettre recommandée avec accusé de réception. L’inscription à l’URSAFF est elle obligatoire dès lors que vous avez fait plus de 8 jours de remplacement depuis le début de votre activité, les demi-journées ou les gardes de 24h étant comptées comme une journée.
    Tél : 0820 01 10 10 – www.contact.urssaf.fr  – URSSAF IdF, 93518 Montreuil cedex – Tél : 3957
  • CARMF : vous devrez également informer la CARMF même si celle ci ne vous inscrira que si vous avez déjà effectué plus de 30 jours de remplacement. Les termes employés dans un courrier adressé à la CARMF sont à manier avec précaution pour éviter tout quiproquo concernant l’affiliation.
    Tél : 01 40 68 32 00 – www.carmf.fr  – 44 bis rue Saint Ferdinand, 75017 Paris
  • CPAM : dès le 31ème jour de remplacement. 0811 70 90 78 – http://www.ameli.fr
  • Association de Gestion Agréée : si l’on n’adhère pas à une AGA, l’impôt sur le revenu libéral déclaré est majoré de 25 %. C’est ce qui rend cette adhésion indispensable si on est en BNC. Sous certaines conditions, son adhésion n’est pas nécessaire pour les internes. Restez cependant vigilant lors de la sélection d’une AGA car toute ne se valent pas.
  • Organismes de gestion : il existe des organismes qui s’occupent de vous aider à gérer toutes vos formalités. Avec une assistance permanente telle que proposée par Accolib Santé, toutes vos démarches administratives sont effectuées (inscription à l’URSSAF, informations à la CPAM/CARMF/Administration fiscale, contrôle des sommes à payer, Afficher l'image d'originerèglement des éventuels litiges avec les caisses, conseils sur la fiscalité et les charges sociales, assujettissement ou non à la CFE…). Les avantages sont nombreux en termes de temps et d’argent, et le fait de pouvoir joindre un fiscaliste pour toute question (mariage, régime fiscal type micro-BNC ou réel, …) s’avère très utile. L’adhésion à Accolib Santé est clairement indiquée et débute à partir de 275€/an pour les internes. Il comprend des services avec un suivi régulier tels que les correspondances et aides aux déclarations des revenus auprès de l’administration fiscale et des organismes sociaux, des simulations des impôts et des cotisations sociales, des conseils d’optimisation fiscale, des économies sur les produits d’assurance, d’épargne et de retraite, une aide sur les projets de financement…
    Tél : 01 84 19 06 10 – http://www.accolibsante.fr
    /!\ Remarque importante : Avec la remontée d’informations d’internes ou d’installés, soyez attentifs sur le manque de transparence de certains organismes de gestion qui pratiquent des tarifs qui ne sont pas clairement affichés, pouvant être multipliés par 2 voire par 3 lorsque vous exercerez en libéral après votre internat, et des tâches de gestion qui sont opérées partiellement comme la vérification des cotisations sociales une fois à l’année, la facturation d’un surplus à l’adhésion initiale pour un gain qu’il font économiser aux praticiens s’ils détectent une erreur de calcul des Urssaf, Carmf, impôts, etc.

2- FISCALITE

  • Régime fiscal : au vu des recettes collectées lors des remplacements, un interne peut opter pour le régime favorable du micro-BNC. Ce régime applique un abattement de 34% sur les recettes, ce qui permet de calculer les cotisations sociales Urssaf que sur 66% de la somme que vous avez perçu. Vous n’aurez alors pas la possibilité de déduire de frais professionnels (achat de livre, de matériel…) mais ces frais ne dépassent de toute façon pas les 34% des sommes perçues quand on remplace. Ce régime est plafonné à 32900€ de chiffre d’affaire annuel. Au-dessus de ce seuil, vous basculez automatiquement sous le régime réel de la déclaration contrôlée avec la quasi-obligation d’adhésion à une AGA. Le montant brut des revenus est à reporter sur l’annexe 2042C Pro, « régime micro-BNC » = case 5HQ.
  • CFE (Contribution Foncière des Entreprises) : Collecté au profit des Collectivités Locales, cet impôt est dû par toutes personnes exerçant de manière habituelle une activité professionnelle non salariée, quel que soit leur statut juridique, leur activité ou leur régime d’imposition. Les internes opérant des remplacements (ponctuels comme récurrents) entrent dans son champ d’application. Il faut être précautionneux lorsque vous renseignez les déclarations envoyées par les organismes sociaux et l’administration fiscale car il existe des possibilités de dégrèvement partiel ou total de cet impôt. La CFE se déclenche automatiquement le 1er janvier de chaque année donc un interne qui s’immatricule à l’Urssaf en septembre 2015 par exemple ne sera pas assujetti à la CFE de 2015 mais à celle de 2016 et les années suivantes (sauf si dégrèvement).
  • Soyez donc vigilants sur votre régime fiscal et aux calculs de vos charges sociales. Dans tous les cas, vous avez l’obligation de tenir à jour votre comptabilité. Un simple fichier Excel contenant les dates, les médecins remplacés et les sommes perçues suffit. Il vous sera demandé en cas de contrôle et vous sera bien utile pour faire vos déclarations d’impôt, d’URSSAF et de CARMF.  Pour être large, 30 à 40% des montants perçus seront à reverser aux organismes sociaux et à l’administration fiscale. Anticipez et mettez de côté car les sommes en jeux peuvent vite devenir importantes et on a déjà vu des internes s’endetter pour pouvoir les payer. Dans ce cas-ci, le recours à un organisme de gestion devient essentiel car leurs conseillers connaissent précisément les démarches à opérer pour entreprendre de possibles exonérations, partielles ou totales, et informer l’adhérent sur les cotisations/impôts présents et futurs à devoir.
  • /!\ Petite astuce pour éviter un piège fiscal fréquent : lorsqu’ils effectuent des remplacements, la plupart des internes n’atteignent pas le seuil maximum éligible au régime du micro-BNC, à savoir 32900 euros. Toutefois, celui qui le dépasse pense rarement à souscrire à une AGA. En effet, au-delà du seuil des 32900 euros, l’interne bascule automatiquement dans le régime réel où le bénéfice imposable devient le résultat du calcul recettes moins charges potentiellement déductibles et non plus les recettes retranchées de l’abattement des 34% comme dans le micro-BNC. Or, l’administration fiscale demande impérativement une déclaration contrôlée par une AGA lorsqu’un professionnel non salarié (ici l’interne opérant des remplacements) est assujetti au régime réel sinon elle applique une majoration de 25% sur le bénéfice imposable et le professionnel encoure un possible redressement fiscal. L’interne doit donc être conscient du timing d’adhésion à une AGA par rapport à son régime fiscal car, pour rappel, le compteur fiscal s’arrête au 31 décembre de chaque année.

 

REMPLACEMENTS EN RADIOLOGIE : convention

Vous adoptez la situation conventionnelle (secteur 1 ou 2) du médecin que vous remplacez. Ce dernier vous informera des dispositions de cette convention et de vos droits et obligations dans ce cadre conventionnel. Il est d’usage que le remplaçant applique les mêmes tarifs que le médecin remplacé.

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REMPLACEMENTS EN RADIOLOGIE : CONTRAT DE REMPLACEMENT

Il est obligatoire de le signer avant d’effectuer votre remplacement. Un contrat type est disponible sur le site du Conseil de l’Ordre. Le médecin remplacé doit renvoyer un exemplaire au Conseil de l’Ordre pour qu’il émette votre autorisation de remplacement.

« … le médecin qui se fait remplacer doit en informer préalablement, sauf urgence, le conseil de l’ordre dont il relève en indiquant les noms et qualité du remplaçant ainsi que la durée du remplacement… »

 

REMPLACEMENTS EN RADIOLOGIE : spécificités pour les CCA et assistants

La 1ère année : sur demande et sous réserve de l’avis favorable du chef de service, possibilité de mise en congé (sans solde) dans la limite de 30 jours par an.

A partir de la deuxième année : il peut être mis en congé (sans solde) dans la limite de 45 jours par an.

  • Congés prononcés conjointement par le directeur de l’unité de formation et de recherche et le directeur du centre hospitalier universitaire (pour les CCA-AHU).
  • Congés n’imputant pas la durée de validation du clinicat ou de l’assistanat.
  • Congés totalement indépendants de la prime de service public exclusif et couverts par le RCP/PJ (Responsabilité Civile Professionnelle « spéciale remplacements »).

REMPLACEMENTS EN RADIOLOGIE : quelques conseils persos

Afficher l'image d'origineAvant de remplacer dans un cabinet, renseignez vous bien sur l’activité que l’on va vous attribuer. Excluez au maximum les doubles vacations (scanner + radio, etc). N’acceptez de faire que ce que vous maîtrisez parfaitement ! Il est extrêmement stressant et risqué de pratiquer un examen dont vous n’avez pas l’habitude et pour lequel vous risquez de donner un compte-rendu erroné !

Essayez de remplacer dans des cabinets ou un radiologue associé est présent et peu vous aider en cas de problème.

N’hésitez pas à vous faire accompagner dans vos démarches administratives. Payer quelques centaines d’euros une adhésion à un organisme de gestion comme Accolib Santé par exemple vous fera économiser beaucoup plus sur la durée.

Et surtout, continuez de bien profiter de vos stages pour apprendre (et vous tromper), vous aurez tout le temps pour remplacer ensuite !

 

Article réalisé à partir des sources suivantes :  http://www.sihp.fr/http://www.sccahp.org/ et avec le partenariat de http://www.accolibsante.fr/

Annonces de remplacements, installations et postes en radiologie

 

 

Anatomie – Régions cervicales

  • Région centrale
    • 3 colonnes médianes
      1. Viscérale
        • Pharynx
        • Œsophage cervical
        • Larynx
        • Trachée
        • Glandes thyroïde et parathyroïde
        • Patho : hyperplasie lymphoïde, inflammation, kyste de Tornwaldt, fibrome nasopharyngien, carcinome
      2. Rétropharyngée
        • Tissus adipeux
        • Ganglions
        • Patho : abcès, cellulite, adénopathie, lipome, lymphome
      3. Périvertébrale / latéropharyngée
        • Tissu adipeux
        • Glandes salivaires accessoires
        • Adénopathie
        • Branche du V3
        • Patho : cellulite, abcès, extension de tumeur de voisinage, tumeur de glande salivaire accessoire, tumeur nerveuse, lipome.
    • 2 colonnes latérales
      1. Vasculaire
        • Artère carotide primitive et interne, veine jugulaire interne
        • Nerfs : IX, X, XI, XII
        • Ganglion jugulo-carotidien
        • Plexus sympathique
        • Patho : cellulite, abcès, adénopathie, jyste du 2ème arc branchial, paragangliome, neurinome
      2. Cervicale postérieure
  • Région orale
    • 3 colonnes latérales
      • Parapharyngé (préstylien)
      • Masticatrice
      • Salivaire
        • Glande parotide submandibulaire
        • Artère carotide externe
        • Veine jugulaire externe
        • Artère et veine faciales
        • Nerf VII et XII
        • Ganglions intraparotidien et submandibulaire
        • Pathologie : cellulite, abcès, calcul salivaire, adénopathie, kyste des 1er et 2ème arcs branchiaux, tumeur neurogène, lipome, hémangiome, lymphangiome, tumeur salivaire bénigne et maligne
      • +/- parotidien, carotidien, buccal et triangle postérieur

Foie – Cirrhose biliaire [écho]

Taille du foie
  • Augmentée dans 50% des cas
  • Diminuée dans les stades avancés
  • Hypertrophie du lobe gauche, notamment du segment I
Morphologie hépatique
  • Bombé, biconvexe
  • Bord inférieur arrondi
  • Angle inférieur > 45°
Contours hépatiques
  • Ondulés
  • Nodularité fine ou grossière
  • Indentations
Structure hépatique
  • irrégulière, hyperéchogène, mouchetée
  • Atténuation acoustique postérieure
Consistance du tissus hépatique
  • Perte de l’élasticité
Veines hépatiques
  • Raréfiées
  • Variation du calibre
  • Angle de ramification > 45°
Veine porte
  • Branches latérales rares
Hypertension portale
  • Veine porte > 1,5 cm
  • Transformation caverneuse
  • Veine splénique peu compressible
  • Varices spléniques
  • Perméabilisation de la veine ombilicale
Vésicule biliaire
  • Paroi épaissie
  • Lithiase
Splénomégalie
Ascite

Extravasation de produit de contraste

Conduite à tenir devant une Extravasation de produit de contraste

  • Arrêt immédiat de l’injection
  • Traitement médical
    • Tentative d’aspiration du produit extravasé par le cathéter
    • Puis expression cutanée
    • Surélévation du membre concerné pendant les trois heures suivantes, en cas de gravité potentielle
    • Hypothermie locale par application de glace (pendant au moins 20 minutes, puis toutes les heures pendant 6 heures)
  • Evaluation de la gravité potentielle. 
  • Estimation du volume injecté
  • Clichés de membre
  • Recherche de signes de mauvaise tolérance
    • Aspect cartonné ou phlycténulaire de la peau. 
    • Oedème important. 
    • Troubles de la perfusion distale (syndrome des loges) : paresthésies, renforcement des douleurs segmentaires, hypoesthésie, diminution de la force musculaire, diminution des pouls (avis chirurgical)
  • Information du patient
  • En cas de gravité, contrôle médical le lendemain
  • Signalement de l’extravasation dans le compte-rendu et auprès du médecin traitant.

Liens

Traitement d’une réaction allergique aux produits de contraste

Grades Symptômes Traitement
I Signes cutanéo-muqueux
Erythème, urticaire, avec ou sans angioedème
  • ± anti-H1 per os si prurit
  • ± corticoïdes si angioedème
  • JAMAIS d’adrénaline
  • Rassurer le patient
  • Pas de menace vitale
II Atteinte multiviscérale modérée
Signes cutanéo-muqueux ± hypotension artérielle ± tachycardie ± toux, dyspnée ± signes digestifs
  • Appel aide
  • Surélévation des membres inférieurs
  • Expansion volémique
  • Crise asthme isolée : Ventoline®, corticoïdes
  • Rassurer le patient
  • ± adrénaline [0.01 à 0.02 mg i.v] toutes les 1à 2 min
III Atteinte mono- ou multiviscérale grave
Collapsus cardio-vasculaire, tachycardie ou bradycardie ± troubles du rythme cardiaque ± bronchospasme ± signes digestifsLes signes cutanéo-muqueux peuvent être absents ou n’apparaître qu’au moment de la restauration hémodynamique.
  • Appel aide
  • Surélévation des membres inférieurs
  • Adrénaline i.v [0.1 à 0.2 mg] toutes les 1 à 2 min
  • Expansion volémique +++
  • Si bradycardie sinusale: contre-indication de l’atropine mais expansion volémique avec HEA +++
IV Arrêt cardiaque
  • Appel aide
  • Surélévation des membres inférieurs
  • Adrénaline (1 mg i.v) toutes les 1 à 2 min
  • puis 5 mg à partir de la 3ème injection
  • Expansion volémique +++
  • 30 MCE/ 2 insufflations

Liens

Adénopathie

Critères morphologiques pour différencier ganglion d’adénopathie

  •  Taille
    • Augmentation de taille dans le plus petit axe
    • > 12 mm sous digastrique
    • > 10 mm autres territoires
  • Hétérogénéité
    • Quasi constant si ganglion > 2 cm
    • Hypodensité centrale, nécrose centrale en TDM
    • Aspect en anneau, en cocarde
  • Forme
    • Ganglion normal —> ovalaire rapport grand axe / petit axe > 2 plan longitudinal
    • Ganglion pathologique —> rond rapport grand axe / petit axe < 2 plan longitudinal
  • Regroupement
    • 3 ganglions regroupés dans un site de drainage 9 à 10 mm sous digastrique
    • 7 à 8 mm autres territoires
  • Contours
    • Rupture capsulaire : irrégularités des contours aspect hétérogène de la graisse péri ganglionnaire
    • Thrombose vasculaire
  • Vascularisation au Doppler
    • Bénin : centrale
    • Pathologique : périphérique

 

Anatomie – Aires ganglionnaires cervicales

 

Remplacements réguliers – Côte d’Azur

En raison de l’augmentation de son activité, Groupe de Médecins Radiologues situé dans le Var
(St Raphaël, Fréjus, Ste Maxime, Gassin) recherche Remplaçant(e) régulier (ière), avec possibilité future d’association, pour des vacations de Scanner – IRM, ou d’échographie générale, radiologie, sénologie en cabinets de ville.
Plateau technique complet (SCANNER, IRM, mammographie numérique, radiographie, échographie, Conebeam, ostéodensitométrie).
Activité polyvalente et très variée: ostéoarticulaire, interventionnel léger, sénologie….
Grande souplesse de fonctionnement : possibilité de 1 à 4 jours réguliers, journée continue ou non.
Pour tout renseignement, merci de contacter Mme FRECHARD Carole.
Par Tel: 04 94 51 89 02 ou par Mail: c.frechard@radiologie-var.fr

Tube digestif – Ischémie mésentérique aiguë

Anatomie

  • Territoires veineux : VMS, VMI, système porte
  •  Territoires artériels :
    • Tronc coeliaque : bas œsophage -> D2
    • AMS : D2 -> 1/3 g du colon transverse
    • AMI : 1/3 g du colon transverse -> 1/3 sup rectum
    • Anastomoses : arcades pancréatico-duodénales, arcade de Riolan

 

ISCHÉMIE ARTÉRIELLE

ETIOLOGIE

  • Occlusion artérielle 60-70%
    • Systématisée à un territoire artériel
    • Embolique 40-50%, thrombose 20-30%
    • Rechercher lésions d’athérome, dissection artérielle
    • Rechercher des emboles viscéraux associés
  • Causes non obstructives 20-30% : bas débit

Sémiologie

  • Amincissement paroi ( < 1-2 mm, limite visibilité); épaississement rare (œdème de reperfusion)
  • Absence de réhaussement +++
  • Parfois : hypodensité spontanée (œdème), hyperdensité spontanée (remaniements hemorragiques)
  • Pneumatose pariétale (=> nécrose transmurale); non spécifique
  • Aeromésentérie/aeroportie (=> nécrose transmurale); non spécifique
  • Infiltration mésentère
  • Epanchement mésentère ( souvent présent si nécrose transmurale)
  • Pneumopéritoine => perforation du tube digestif
  • Dilatation grêle (nécrose N et M paroi)

Exemple

 

Ischémie veineuse

5-15% des ischémies mésentériques aiguës

Etiologie

  • Thrombose veineuse : dense sur le -, defect après injection de PDC
  • Compression (contexte : occlusion digestive++)

Sémiologie

  • Epaississement paroi (hypo ou hyperdensité spontanée : cf IMA)
  • Rehaussement en cible +++ (engorgement veineux)
  • Circulation collatérale
  • Infiltration et épanchement mésentère (traduit rarement une nécrose)
  • Dilatation grêle
  • Peut se compliquer d’ischémie artérielle

 

Abdomen douloureux aigu

Choléstéatome

CLINIQUE du Choléstéatome

  • Pseudo-tumeur inflammatoire de type épidermique par migration de dépôts de kératine du CAE vers l’oreille moyenne
  • Potentiel de lyse osseuse ++
  • Complication : infection

Choléstéatome

Choléstéatome

 

PROTOCOLE D’EXPLORATION DES Choléstéatomes
Bilan initial : scanner du rocher
Suspicion de récidive : IRM
  • Coronal T1 avant injection
  • Coronal T2
  • FIESTA
  • Diffusion non-EPI / Porpellar (coronal)
  • Axial et coronal T1 après injection de gado

 

CRITÈRES SÉMIOLOGIQUES Du choléstéatome

  • Diagnostic positif
    • Comblement oreille moyenne
    • Forme : « boule », convexe dans 2 plans, plage lobulée…
    • Topographie :
      • « en haut » : attique
      •  « en arrière » : mastoïde et aditus ad antrum
    • Lyse osseuse :
      • Mur de la logette (choléstéatome de l’attique)
      • Canal semi-circulaire latéral et canal facial F2
      • Osselets : longue apophyse de l’enclume
  • Extension
    • En haut : tegmen tympani
    • En dedans : CSC latéral et canal facial F2
    • En arrière : sinus tympani, mastoïde
    • En dehors :  CAE
    • Au contact : osselets

Choléstéatome

Choléstéatome

Après chirurgie
  • Technique fermée : préservation du mur postéro-supérieur du CAE
  • Technique ouverte : résection du mur postérieur du CAE

 

 

DIAGNOSTICS DIFFÉRENTIELS du Choléstéatome en IRM

Cholestéatome

  • Hyper T2
  • Iso-hypo T1
  • Pas de rehaussement
  • Diffusion +
 Tissu fibro-inflammatoire

 

  • Hyper T2
  • Iso-hypo T1
  • Rehaussement tardif
  • Diffusion –
Granulome à cholestérine

  • Hyper T2
  • Hyper T1

 

Anatomie – Rocher

 

Anatomie – Rocher

[US] Reins

ECHOGRAPHIE RENALE

INDICATION
Bilan de

RESULTATS
Rein droit,
Bonne différenciation parenchymato-sinusale.
Grand axe mesure (cm) :
Pas de dilatation des cavités pyélocalicielles.
Pas d’anomalie parenchymateuse en Doppler couleur.
Pas de calcul supra-millimétrique visualisé.

Kyste parapyélique de .. cm, à contenu anéchogène et à parois fines, sans atypie échographique.
Kyste polaire de .. cm à contenu anéchogène et à parois fines, sans atypie échographique.

Rein gauche,
Bonne différenciation parenchymato-sinusale.
Grand axe mesure (cm) :
Pas de dilatation des cavités pyélocalicielles.
Pas d’anomalie parenchymateuse en Doppler couleur.
Pas de calcul supra-millimétrique visualisé.

Vessie en bonne réplétion, à parois fines et à contenu anéchogène.
Pas d’épanchement du cul de sac de Douglas.
Aorte non ectasique.

CONCLUSION
Pas de dilatation des cavités pyélocalicielles.
Absence de signe échographique d’infection.
Pour mémoire, kystes rénaux sans atypie échographique.

Liens

Adénomyose

Adénomyose

Généralités
  • Ectopie bénigne de l’endomètre au sein du myomètre provoquant une hypertrophie musculaire réactionnelle
  • Forme diffuse vs forme localisée (adénomyome)
  • Clinique
    • 1/3 asymptomatique
    • ½ ménorragie
    • 20% métrorragies
    • 30 % dysménorrhée
ÉCHOGRAPHIE
  • Muqueuse endométriale au sein du myomètre > 2,5 mm de la basale endométriale
  • Dimension anteropostérieure > 35 mm en phase prémentruelle
  • Face postérieure (signe de Bohlman)
  • Multiples microkystes non mesurables
  • Asymétrie mur antérieur/postérieur
  • Aspect hyperéchogène du myomètre sous endométrial
  • Anomalie de la jonction endomètre / myomètre : perte de l’aspect triangulaire de la cavité en coupe coronale ou bordures floues en coupe sagittale.
IRM
  • Hypertrophie du myomètre post > ant
  • Épaississement de la zone jonctionnelle (en hypoT2) > 12 mm
  • Rapport zone jonctionnelle / myomètre > 40%Adenomyose
  • Stries en hyper T2
  • Spots en hyper T2
  • Spots en hyper T1 (hémorragie)
  • Rehaussement diffus
  • Adénomyome
    • Nodule en hypoT2, en contact avec le ZJ
    • Mal limitée
    • +/- spots
    • Pas ou peu d’effet de masse
    • Peu vascularisé
    • Forme kystique possible
  • TTT
    • Médical
    • Embolisation
    • Chirurgie

Liste des IRM à champ ouvert

Remplacement / Installation à Saint-Quentin

Radiologue situé à Saint-Quentin (1h15 de Paris,1H de Lille) cherche remplaçant régulier avec possibilité d’association. Vacation échographie générale, radiologie en cabinet de ville ou vacation scanner et irm dans une GIE. Grande souplesse de fonctionnement : Possibilité 1 à 4 jours réguliers, journée continue ou non.
Plateau technique complet (Scanner, IRM, mammographie numérique, radiographie, échographie, conebeam). Forte activité. Fin des vacations 18 heures. Pas de garde Rémunération en rapport avec l’activité.
Contact : Dr ADAMS 0652440320 et docteur.adams.patrick@gmail.com

NICE RADIOLOGIE ASSOCIATION

Groupe de 14 Radiologues en SCM à NICE cherche remplaçant en vue d’association suite à un départ en retraite.

Activité multisite sur 2 cliniques et 3 cabinets.
2 IRM et Scanner

Activité possible très variée: Ostéoarticulaire, Interventionnelle, Cardio-vasculaire, Sénologie….

Secteur 1 ou 2 ou CAS possible.

REMPLACANTS / ASSOCIATION ARRAS

Notre groupe d’imagerie médicale composé de 14 médecins (4 radiologues, 7 radiothérapeutes, 3 scintigraphistes) est à la recherche de médecins radio-diagnosticiens remplaçants réguliers ou associés pour renforcer son équipe médicale.
L’activité  du groupe est concentrée sur notre site relié à la Clinique « Hôpital Privé des Bonnettes » situé à ARRAS et  donne accès à un plateau radiologique complet : salles numérisées, salle interventionnelle, échographie, centre de sénologie et imagerie en coupe (2 scanners GE et 1 IRM), 1 centre d’oncologie et de radiothérapie « Marie Curie » équipé de trois accélérateurs, 1 centre de médecine nucléaire équipé de 3 gamma caméras et d’1 TEPSCAN, l’ensemble de ces équipements étant installés dans un bâtiment unique ouvert en 2011.

Des activités dans des centres annexes :
Centre de radiologie de ville (centre ville Arras) : radiologie standard, sénologie et échographie, un
Centre de d’oncologie et de radiothérapie à Béthune (Centre Pierre Curie) équipé de 2 accélérateurs et d’un scanner de dosimétrie, des Accès IRM  au CH de Béthune et au CH d’Arras (partenariats public-privé)

Site internet : www.radiopole-artois.com
N’hésitez pas à  prendre contact avec le Docteur Bruno DEHOUCK ou le Docteur Stéphane BRASSENS, joignables par mail aux adresses suivantes :  drdehouck@radiopole-artois.com; drbrassens@radiopole-artois.com   ou par téléphone au03.21.21.03.76 ou avec Mme Béatrice ZABCZINSKI, Directrice Administrative et Financière, par mailbeatrice.zabczinski@radiopole-artois.com ou par téléphone au 03.21.21.03.79.

Poste de PHc à Paris en novembre 2016

structures_photo_logo_2589Poste de PHc 80% en Neuroradiologie Diagnostique à Bicêtre disponible au recrutement pour Novembre 2016.
L’activité est de :

  • Scanner (neuro/ORL à 80%, 20% de périphérique), IRM (100% Neuro/ORL, possibilité d’imagerie fonctionnelle)
  • Participation à un ou des staffs hebdomadaires de Neurologie, ORL, etc.
  • 1 à 2 gardes par mois
  • Astreinte de téléradiologie à domicile (rémunérée) : 1 soirée en semaine et 1 week-end par mois
  • Aménagement du temps de travail possible en fonction des projets du candidats

Si intéressé, merci de contacter le Pr. Ducreux par email avec CV et lettre de motivation (denis.ducreux@bct.aphp.fr) ou tél : 01.45.21.33.88

[Remplacements / Association] Castres (Midi-Pyrénées)

Castres (Tarn sud, proximité de la Montagne Noire, à 72 kilomètres de Toulouse).
Groupe de 6 associés avec remplaçants réguliers cherche médecins radiologues pour remplacements réguliers et ou association.

Plusieurs statuts possibles: temps partiel ou complet, remplacements fixes, associé(e) avec conditions d’achat de part fortement attractives.

Activité sur 2 sites: Polyclinique du Sidobre 168 lits d’hospitalisation et cabinet de ville.
Activité variée: radiologie standard (capteur plan), échographie (3 appareils/5  renouvelés en 2015), tomosynthèse mammaire numérique, scanner renouvelé en 2015, interventionnel.
IRM en GIE à l’hôpital. Imagerie tout numérique et archivage PACS

Castres, ville de taille moyenne du sud-ouest de la France offre un cadre agréable de travail et de loisirs, de vie sociale et familiale.

Contacts : Dr Yves Alberge :    yvesalberge@aol.com
Dr Sylvie Cambou : cambousylvie1@wanadoo.fr
Dr Didier Boël:       didier.boel@wanadoo.fr

Grossesse extra utérine

CRITÈRES SÉMIOLOGIQUES DE la grossesse extra utérine

  • Signes de grossesse
    • Corps jaune gravidique+++, follicules de 2-3 mm bordant, homolatéral
    • Endomètre décidualisé
  • Éliminer une grossesse intra utérine
    • Sac ovulaire embryonné
    • Sac ovulaire et vésicule vitelline
  • Confrontation au taux βHCG : seuils variables
    • 1500 en écho vaginale
    • 2500 en écho abdo
  • Signes annexiels
    • Repérer l’ovaire porteur du corps jaune
    • Masse annexielle : hématosalpinx , olive échogène hétérogène para-ovarienne ; pas de vascularisation centrale.
    • Sac gestationnel
    • Hémopéritoine
    • Absence de tout signe annexiel
    • GEU de siège inhabituel
  • Localisation
    • Trompe
    • Cornuale
    • Cervicale

 

images pièges

  • Cavité utérine parait vide ou est mal visible
    • Echo voie abdo +++
    • Surveillance
  • Petite image liquidienne infracentimétrique
    • Kystes intra glandulaire
    • Images intracavitaires
  • Pseudo sac : central et couronne endométriale simple
  • Sac intra utérin : excentré et double couronne trophoblastique

 

Compte rendu

  • Soit diagnostic positif soit temporisation et suivi
  • Décrire avec schéma, souligner les discordances (chronologie, hCG, échographies antérieures) et conclure :
    • Diagnostic de GEU patente et orientation thérapeutique
    • GEU latente, a minima, douteuse ? ….: organiser une temporisation . Les conditions de la temporisation.
    • Présomption de GIU a minima , de FCS : imposer un suivi

[TDM] AP DIEP

ANGIOSCANNER ABDOMINO-PELVIEN (DIEP)

INDICATION
Bilan préopératoire de repérage vasculaire avant chirurgie mammaire par lambeau DIEP (Deep Inferior Epigastric Artery Perforator flap).

TECHNIQUE
Acquisition hélicoïdale abdomino-pelvienne au temps artériel après injection de produit de contraste. Reconstructions vasculaires et rendu volumique de surface cutanée de la paroi abdominale antérieure.

RÉSULTATS

1. Etude vasculaire :
– Artères épigastriques inférieures profondes (AEIP) :
Droite sous forme d’un tronc unique / présentant une division en XXX rameaux.
Gauche sous forme d’un tronc unique / présentant une division en XXX rameaux.

– Artères perforantes en son point d’émergence aponévrotique antérieure :
Artère A :
Située verticalement XXX mm en dessous / au dessus de l’ombilic
Située latéralement XXX mm à droite / à gauche de la ligne médiane
Issue du tronc commun / du rameau médial / latéral de l’AEIP droite / gauche
Perméable de bon calibre
+/- Para-rectale droite / gauche (émergent par la ligne blanche)
Avec un trajet musculaire ascendant mesurant XXX mm
+/- Accompagné d’un liseré graisseux
Dont le lit d’aval est de bonne qualité / grêle / situé à l’aplomb du point d’émergence aponévrotique / latéralisé à droite / latéralisé à gauche

Artère B :
Située verticalement XXX mm en dessous / au dessus de l’ombilic
Située latéralement XXX mm à droite / à gauche de la ligne médiane
Issue du tronc commun / du rameau médial / latéral de l’AEIP droite / gauche
Perméable de bon calibre
+/- Para-rectale droite / gauche (émergent par la ligne blanche)
Avec un trajet musculaire ascendant mesurant XXX mm
+/- Accompagné d’un liseré graisseux
Dont le lit d’aval est de bonne qualité / grêle / situé à l’aplomb du point d’émergence aponévrotique / latéralisé à droite / latéralisé à gauche

2. Etude extravasculaire :
Découverte(s) fortuite(s) éventuelles.

 

D’après François Bidault, « Scanner dans le bilan pré-thérapeutique d’une chirurgie de type DIEP », JFR 2015.

Sinusites

Classification des sinusites

  • Type I = aspect infundibullaire
    • Obstruction ostium maxillaire ou infundibulum ET respect méat moyen
    • Unilatéral
    • Epaississement max ou comblement
  • Type II = aspect du complexe ostio méatal
    • Obstruction totale ou partielle du complexe ostio méatal
    • Epaississement muco périosté et atteinte C. ethm. Ant.
    • Comblement sinus front. Eth ant. Max
  • Type III = aspect du recessus sphéno-ethmoidal
    • Obstruction du méat sup et recessus sphéno ethmoïdal
  • Type IV = polypose nasosinusienne
    • Polypes multi focaux bilatéraux
    • Douleurs faciales + anosmie
    • Masses arrondies, bien limitées
    • Ostéolyse
    • HypoT1 HyperT2, muqueuse se réhaussant
    • Widal (allergie aspirine)
  • Type V = inclassable ou sporadique
    • Kyste de rétention muqueux
    • Opacité convexe, bas fonds sinusiens
    • Polypes solitaires (Kilian, antro choanal)
___

 

Sinusite chronique

  • Épaississement en cadre
  • Ostéosclérose en l’os en regard
  • Au maximum : atelectasie du sinus

 

Etiologies

  • Origine dentaire
    • Corps étranger, apex dentaire
    • Mycétome central calcifié si greffe aspergillaire
  • Fongique
    • Aspergillus et muccoral
    • Non invasive : lumière sinus, sinusite chronique (souvent allergique), uni – bilatéral, plusieurs cavités sinusiennes, épaississement, comblement, densité élevée, augmentation taille sinus, ostéolyse, +/- extension de voisinage. IsohypoT1, hypoT2 et pdc.
    • Balle fongique calcifiée intrasinusienne centrale (fines, punctiformes) sous associé à ostéosclérose
    • Invasive : opacité spontanément hyperdense, fines calcifications sinusiennes, érosions osseuses
      • Aigue fulminante
      • Indolente
      • Granulomateuse
    • Franc hypoT2 – Iso T1
  • Sarcoïdose
    • Nodules 3 mm accolés septum et cornet. Ostéolyse (rare)
  • Wegener
    • Hypertrophie de muqueuse
    • Epaississement osseux
    • Et/ ou lyse des cloisons
  • Histiocytose
    • Langhérancienne : lacune osseuse, isoT1, hétérogèneT2, pdc
  • Churg&Strauss (Asthme + hyper eosinophylie)
    • Ostéosclérose
    • Polypes

 

Sinusite maxillaire avec extension dans la fosse nasale homolatérale

  • Polype de Killian
  • Aspergillose
  • Pyocèle
  • Papillome inversé

 

Mucocèle

  • Frontal ++
  • Sinus comblé
  • Opacité homogène
  • Rehaussement périphérique
  • Augmentation de taille progressive
  • Parois osseuses fines déformantes

 

Classification des polyposes naso sinusiennes

  • Stade 1 : polype au niveau du méat moyen
  • Stade 2 : polype atteignant le dos du cornet inférieur
  • Stade 3 : polype atteignant le plancher de la fosse nasale

 

Anatomie – Sinus

 

[TDM] Sinus

Mammographie [sémiologie]

Masse

  • Forme : ronde, ovale, lobulée, irrégulière
  • Orientation : parallèle ou non aux plans du sein
  • Contours : circonscrits (75% des limites définies), non circonscrits, nets/flous, fins/épais/mixtes, lisses, réguliers, irréguliers, spiculés
  • Localisation : distance au mamelon, technique FOP, faire une écho
  • Texture : hétérogène, homogène, complexe
  • Classification
    • ACR1 : pas de masse, pas de surveillance nécessaire
    • ACR2 : bords nets et réguliers, opacité ronde avec macrocalcifications, adénofibromes et kystes ; ganglions intra mammaires, hamartomes (sein dans le sein), surveillance habituelles
    • ACR3 : 2-5% cancer, opacité circonscrite ronde, calcifications
      • Anomalie probablement bénigne (VPP < 2%)
      • Fréquence < 3%
      • Micro Ca++
        • Foyer arrondi
        • Rondes
        • Ponctiformes
        • Régulières
        • Fines
        • Petit amas rond ou oval
        • Peu nombreuses < 10
        • Vraisemblablement adénofibrome
      • Masses
    • Désorganisation architecturale
  • Architecture normale du sein rompue
  • Fines spicules irradiant
  • Rétraction focale

 

Microcalcifications

  • Diffuses
  • Localisées
  • Segmentaires
  • Groupées en foyer
  • Linéaires

 

Mammographie [ACR]

Mammographie : densité mammaire (lexique BI-RADS)

WJR-3-24-g001 Type I : < 25% glande de mammaire WJR-3-24-g001 - Copie Type II : [25-50]% de glande mammaire
WJR-3-24-g001 - Copie (2) Type III : [50-75]% de glande mammaire WJR-3-24-g001 - Copie (3) Type IV : > 75% de glande mammaire

 

Mammographie : classification BI-RADS

ACR 0 Investigations complémentaires nécessaires
ACR 1 Mammographie normale
ACR 2 Anomalie bénigne ne nécessitant ni surveillance ni examen complémentaire

  • Masse ronde avec macro-calcifications (fibro-adénome ou kyste)
  • Masse ronde ou ovale à centre clair (ganglion)
  • Masse ronde avec aspect kystique typique en échographie
  • Hyperclarté graisseuse ou mixte (lipome, stéatonécrose, hamartome)
  • Cicatrice connue / calcifications de matériel de suture
  • Macro-calcifications sans masse (fibro-adénome, kyste, adiponécrose, calcifications vasculaires)
  • Micro-calcifications annulaires, arciformes, sédimentées
  • Calcifications cutanées
ACR 3 Anomalie probablement bénigne pour laquelle une surveillance à court terme est conseillée (VPP 2-5%)

  • Masse bien limitée, ronde ou ovale discrètement polycyclique sans microlobulation (non calcifiée, non liquidienne) ⇒ surveillance à 4, 12 et 24 mois
  • Asymétrie de densité + graisse ou à bords concaves ⇒ surveillance à 4, 12 et 24 mois
  • Micro-calcifications rondes ou punctiformes régulières, peu nombreuses, en petit amas rond et isolé (début de calcification de fibro-adénome ⇒ surveillance à 6, 12 et 24 mois
ACR 4 Anomalie indéterminée ou suspecte qui fait poser l’indication d’une vérification histologique (VPP 5 à 70%)

  • Masse non liquidienne à contours lobulés ou masqués ou en augmentation.
  • Distorsion architecturale (en dehors d’une cicatrice connue)
  • Image spiculée sans centre dense
  • Asymétrie de densité localisée à limites convexes ou en augmentation
  • Micro-calcifications punctiformes régulières, nombreuses, groupées en amas ni ronds ni ovales
  • Micro-calcifications irégulières, polymorphes, granulaires, peu nombreuses
ACR 5 Anomalie évocatrice d’un cancer

  • Masse spiculée à centre dense
  • Masse mal limitée à contours flous et irréguliers
  • Micro-calcifications vermiculaires, arborescentes, nombreuses, groupées
  • Micro-calcifications irrégulières, polymorphes ou granulaires, nombreuses, groupées
  • Micro-calcification s de groupement galactophorique
  • Micro-calcifications modifiées : augmentation du nombre, changement de morphologie, modification de la distribution
ACR 6 Cancer prouvé histologiquement

 

Mammographie [technique]

Incidences (2 par sein)

  • FACE (CC – cranio-caudale)
    • Mamelon centré au zénith
    • Espace graisseux rétro glandulaire
    • Bord antérieur du pectoral
    • Pas d’artefact
  • OBLIQUE (MLO – médio latérale oblique)
    • Mamelon dégagé
    • Sillon sous mammaire dégagé
  • Critères
    • Symétrie D/G
    • Mamelon tangent
    • Sillons visibles
    • Pointe du pectoral passant par l’horizontale
    • Pas de pli
  • COMPLEMENTAIRES
    • Profils (externes, internes)
    • Face tournées (interne, externe, Cléopâtre)
    • Critères de qualité
    • Maximum de glande
    • Bonne compression
    • Bon centrage des cellules
  • Manœuvre d’Eklung pour dégager prothèse

 

3 signes de bénignité

  • Masse elliptique ou macrolobulée
  • + large que haute
  • Encapsulée

Contrôle de qualité

  • Critères de réussite
  • Incidences complémentaires
  • Symétrie des incidences

Zone interdite de TABAR

  • Voie lactée sur le MLO et quadrants interne sur CC : pas de glande dans ces zone, sinon suspect

 

Anatomie – Paires crâniennes

I – N. Olfactif [sensitif]

Projections corticales Aire olfactive médiale (frontale interne) + Aire olfactive latérale temporale interne)
Noyau
-Origine réelle-
Émergence
-Origine apparente-
Portion cisternale Tractus olfactif puis bulbe olfactif
Foramen de la base Lame criblée de l’ethmoïde
Emergence
Terminaison
Tache olfactive

 

II – N. Optique [sensitif]

Projections corticales Occipitales
Noyau
-Origine réelle-
Émergence
-Origine apparente-
Portion cisternale Corps genouillés latéraux
Bandelettes optiques
Chiasma optique
Foramen de la base Canal optique
Emergence
Terminaison
Œil

 

III – N. oculomoteur [moteur]

Projections corticales Occipitales
Noyau
-Origine réelle-
 Tubercules quadrijumeaux ant près de la ligne médiane en avant de la substance péri-acqueducale
– noyau d’Edinger Westphall
Émergence
-Origine apparente-
 Quitte le tronc cérébral entre pédoncule et protubérance: passant entre artère cérébrale post et artère cérébelleuse sup au niveau de la citerne interpédonculaire
Portion cisternale Bord libre de la tente (engagement temporal)
Toit du sinus caverneux
Foramen de la base Fissure orbitaire supérieure
Emergence
Terminaison
Intra-orbitaire :
– branche sup: droit sup et releveur de la paupière sup.
– Branche inf :droit inf, droit médial, oblique inf et véhicule fibres parasympathiques
Fibres parasympathiques : relais dans le gg ciliaire et innerve le muscle sphincter de la pupille (contraction pupillaire ) et muscles ciliaires (accommodation)

 

IV – N. Trochléaire [moteur]

Projections corticales
Noyau
-Origine réelle-
Tubercules quadrijumeaux post, fibres croisent la ligne médiane
Émergence
-Origine apparente-
Face post du tronc cérébral
contourne pédoncules, bord libre de la tente paroi latérale du sinus caverneux
Portion cisternale
Foramen de la base Fissure orbitaire supérieure
Emergence
Terminaison
Muscle oblique supérieur

 

VI – N. Abducens [moteur]

Projections corticales
Noyau
-Origine réelle-
Calotte protubérantielle, sous le plancher du V4
Émergence
-Origine apparente-
Sillon bulbo-protubérantiel
Portion cisternale – Dure-mère du clivus-       Sinus caverneux-       Canal de Dorello
Foramen de la base Fissure orbitaire supérieure
Emergence
Terminaison
Muscle droit latéral

 

V1 – N. Trijumeau / N. ophtalmique [mixte]

Projections corticales  Thalamus
noyau ventral postéro médial
Lemnisque médial
Tractus trigémino thalamique
Noyau
-Origine réelle-
Noyaux sensitifs :
– Noyau spinal bulbaire : douleur, t°
– Noyau principal pontin : sensibilité tactile discriminative
– Noyau mésencéphalique : Proprioception masticatrice
et dentaireNoyau moteur pontin
Muscles de la masticationOrganisation motrice
origine réelle : noyau protubérantiel
Émergence
-Origine apparente-
Origine apparente : face ventro-latérale de la protubérance, en dds de la racine sensitive
– rejoint le gg de Gasser, puis s’unit au V3
Portion cisternale Cavum de Meckel (cavum trigéminal)
Sinus caverneux
Foramen de la base Fissure orbitaire supérieure
Emergence
Terminaison
N.Frontal (V1)
N.Lacrymal (V1)
N.Naso-ciliaire (V1)

 

V2 – N. Trijumeau / N. Maxillaire [mixte]

Projections corticales
Noyau
-Origine réelle-
Cavum de Meckel (cavum trigéminal)
Sinus caverneux
Émergence
-Origine apparente-
Fosse pterygopalatine
Fissure orbitaire inferieure
Sillon infra orbitaire
Portion cisternale
Foramen de la base Foramen rond
Emergence
Terminaison
Muscles masticateurs, muscle du
marteau, le mylo-hyoïdien et le ventre ant du
digastrique
(une branche dans le canal incisif)

 

V3 – N. Trijumeau / N. Mandibullaire [mixte]

Projections corticales
Noyau
-Origine réelle-
Cavum de Meckel (cavum trigéminal)
Émergence
-Origine apparente-
Portion cisternale  N. Lingual (sensitif et gustatif , 2/3 ant de la langue)
N. Alvéolaire inférieur
Foramen de la base Foramen ovale
Emergence
Terminaison
M. Temporal
M. Ptérygoïdien Latéral
M. Elévateur du voile
M. Masséter
M. Ptérygoïdien Médial
N.Lingual (V3)
N.Alvéolaire inf (V3)
Foramen mentonnier
lèvre, gencive, nasopharynx fosse intra-temporale Glandes submandibulaires et parotides

 

VII – N. Facial [mixte]

Projections corticales
Noyau
-Origine réelle-
Noyau VII moteur
– face ventrale sup (afférences corticales bilat) –> PFc inf
– face dorsale inf (afférences corticales controlatérales) –> PFc totale
Noyau VII secrétoire (noyau lacrymo-palato-nasal)
Noyau VII secrétoire (noyau salivaire sup)
Noyau VIIb sensoriel
Émergence
-Origine apparente-
Portion cisternale
Foramen de la base Méat acoustique interne
Supérieur et antérieurF1 : labirynthique
GGL géniculé –> n. pétreux lacrymaux
F2 : tympanique
F3 : mastoïdienne –> Nerf du muscle stapédien « reflexe stapédien »
Corde du tympan
« salivaire »
Emergence
Terminaison
Formen stylo-mastoïdien
Espace carotidien
Espace parotidienMoteur contrôle de la mimique
•Sensitif Méat acoustique externe, tympan, conque
•Sensoriel Gustatif 2/3 antérieur de la langue
•Sécrétoire Glande lacrymale, nasales, glandes sub-maxillaire et sub-linguale

 

VIII – N. Vestibulo Cochléaire [sensitif]

Projections corticales  Gyrus temporal supérieur –> radiations acoustiques
Noyau
-Origine réelle-
Noyaux cochléaires –> Complexe olivaire sup –> Lemnisque lat –> Colliculus inf
Corps géniculé médial (thalamus) –> Cortex auditif
Noyaux vestibulaires
Émergence
-Origine apparente-
Portion cisternale
Foramen de la base Méat acoustique interne
– Sup + post : vestibulaire sup & a. labirynthique)- Inf + post : vestibulaire inf
– Inf + ant : cochléaire
Emergence
Terminaison

 

IX – N. Glosso-pharyngien [mixte]

Projections corticales Noyau ambigu (moteur)
Noyau solitaire (sensibilité gout)
Noyau salivaire inférieur (sécrétoire)
Noyau
-Origine réelle-
Sillon latéral dorsal
Trajet cisternal court
•Foramen jugulaire (medial / veine jugulaire)
•Distribution ganglionnaire
Sillon latéral dorsal
Émergence
-Origine apparente-
Portion cisternale
Foramen de la base Foramen jugulaire
Emergence
Terminaison
pharynx sup
gustatif 1/3 post langue
parasymp parotide
Muqueuse postérieure de la langue (goût)
– Nerf du stylo pharyngien (moteur)
– Rameaux pharyngiens (mot et sens)
– Rameaux tonsillaires (sensitif)
– Nerf tympanique (sensitif et sécrétoire)Agueusie 1/3 post de la langue
Abolition réflexe nauséeux
Anesthésie pharynx tonsilles base de langue
Dysphagie

 

X – N. Vague [mixte]

Projections corticales
Noyau
-Origine réelle-
Noyau ambigu (moteur)
Noyau solitaire (sensibilité gout)
Noyau dorsal (parasympathique)
Émergence
-Origine apparente-
Portion cisternale  Sillon latéral dorsal
Trajet cisternal court
•Foramen jugulaire (medial / veine jugulaire)
•Distribution ganglionnaire
Foramen de la base Foramen jugulaire
Emergence
Terminaison
pharynx inf
gustatif base de langue
parasymp cardioenterique
Thorax
– Rameaux pharyngiens (mot et sens)
– Rameaux cardiaques et carotidiens
– nerfs laryngés sup et récurrent (mot et sens)
Clinique Paralysie hémi pharynx et larynx
Voix nasonnée ou bitonale
Anesthésie laryngée
Dysphagie

 

XI – N. Accessoire [moteur]

Projections corticales
Noyau
-Origine réelle-
Noyau ambigu partie inf
Noyau ventro latéral spinal C2-C5
Émergence
-Origine apparente-
Portion cisternale Sillon latéral dorsal
cordon latéral

Trajet cisternal court
•Foramen jugulaire (medial / veine jugulaire)
•Distribution ganglionnaire
Foramen de la base Foramen jugulaire
Emergence
Terminaison
larynx, SCM, Trapeze
Rameau interne « vagal »
rejoint le X (moteur larynx)
Rameau externe « spinal »
(moteur SCM, trapèze)
Clinique Nerf céphalogyre de Maubrac et Bard
Perte de la rotation de la tête coté opposé
Abaissement de l’épaule

 

XII – N. Hypoglosse [moteur]

Projections corticales
Noyau
-Origine réelle-
Noyau hypoglosse
Moteur somitique
•Noyau plancher V IV median
•Sillon pre olivaire
•Foramen jugulaire
•Entre ACI /VJI
•Muscle digastrique
•Innervation langue
Émergence
-Origine apparente-
Portion cisternale sillon collatéral ventral
Foramen de la base Canal hypoglosse
Emergence
Terminaison
Muscles de la langue
Clinique Atrophie hémilinguale
Déviation du côté sain en protraction

 

Anatomie – Foramens de la base du crane

Clinique Tarbes

Le service de radiologie de la clinique de Tarbes recherche un radiologue à orientation interventionnelle et vasculaire

Équipe de 7 radiologues

CONDITIONS D’EXERCICES À DISCUTER
– Associé
– Collaborateur
– Remplaçant

PLATEAU TECHNIQUE COMPLET
– 1 IRM
– 2 scanners
– 1 mammographe numérique
– 5 échographes

ACTIVITÉ INTERVENTIONNELLE
– 1 salle de radiologie interventionnelle
– 1 scanner dédié

ATOUTS
– Clinique dynamique
– Qualité de vie : Mer & Montagne

CONTACT
Christelle VINET
Christelle.vinet@scanpy.com
05 62 93 08 49

Myomes utérins

Myomes utérins

Généralités
  • Cellules musculaires lisses
  • Tumeur bénigne la plus fréquente
  • 40% symptomatiques
  • Traitement chir et/ou embolisation
  • Pas de TTT médical
Echographie
  • Sus pub et endovaginale
  • Nodule arrondi, bien limité
  • Hypo-échogène
  • Facilement délimités du myomètre adjacent
  • Possibles calcifications centrales ou en amas
  • Doppler :
    • Vascularisation périphérique avec un aspect d’encorbellement vasculaire, relativement spécifique
    • Parfois visualisation d’un pédicule
IRM
  • Myome simple non remanié : HypoT2, IsoT1, HypoDiff, rehaussement < myomètre
  • Myome cellulaire : riche en ⊄ musculaires lisses, HyperT2
  • Myome remanié : œdème, kystisation, involution myxoïde
  • /!\ Remaniements hémorragiques : penser sarcome /!\
Ce que doit comporter le Compte rendu
  • Nombre
  • Taille (si <5 cm geste sous hystéro possible)
  • Localisation anatomique : latéral, postérieur, antérieur, fond, corps, isthme
  • Localisation par rapport à la séreuse / muqueuse (Cf. FIGO)
  • Mesure du mur postérieur de sécurité : résection possible si ≥ 5 mm (donner la zone la plus mince)
  • Pédiculé / sessile
DD
  • Léiomyosarcome
Indication de la myomectomie par cœlioscopie
  • ≤ 3 myomes
  • ≤ 8 cm

 

Classification FIGO 2011 des Myomes utérins

Fibrome utérin
Sous muqueux Interstitiel Sous séreux Autres / hybrides
  • Type 0 : Intracavitaire pédiculé
  • Type 1 : < 50% intramyométrial (c)
  • Type 2 : > 50% intramyométrial (b)
  • Type 3 : au contact de l’endomètre
  • Type 4 : intra-mural pur
  • Type 5 : intra-mural > 50%
  • Type 6 : intra-mural < 50%
  • Type 7 : sous séreux pédiculé
  • Type 8 : cervical
  • Type 2-5 : sous muqueux type 2 & sous séreux type 5
  • Type 2-6 : sous muqueux type 2 & sous séreux type 6

 

Analyse du signal IRM des myomes utérins

Myomes utérinsCf. Thomassin-Naggara, I., Fournier, L. S., Roussel, A., Marsault, C., & Bazot, M. (2010). IRM de diffusion et pelvis féminin. Journal de radiologie, 91(3), 431-440.

 

Perfusion cérébrale

 Protocole de perfusion cérébrale IRM

  • IRM cérébrale
  • Injecteur automatique
    • Bolus iv de Gadolinium, 20 gauge
    • 0,1 mmol/Kg (Dotarem) à 6 ml/s
    • Rinçage / pulsage sérum physiologique (+20 ml)
  • Séquence en T2* (FFE EPI)
    • TR = 1900 ms,
    • TE = 30-40 ms à 3 T, 60 ms à 1,5 T
    • angle = 45°
  • FOV = 230
  • Matrice = 256×256
  • 30 coupes de 3 à 5mm
  • 30 dynamiques / min
  • Facteur sense à 2, minimum 75 phases
  • Application
    • Logiciels : DPTOOLS (gratuit, PC) / IB Neuro (payant, Mac) 
    • VSC (volume sanguin cérébral) dans la tumeur, dans l’hypersignal FLAIR périlésionnel et en zone saine afin de calculer le rVSC : VSCtumeur/VSCcontro
Perfusion-cérébrale

 

Technique

  • Variation de relaxation du T2* est proportionnelle à la concentration du produit de contraste gadoliné
  • Modèle des traceurs non diffusibles = dispersion du PDC è dispersion
  • Recirculation : ajustement gamma dérivé (premier modèle)
  • Paramètres extraits
    • TTM : temps de transit moyen
    • VSC : volume sanguin cérébral
    • DSC : débit sanguin cérébral
    • TTP : time to peak
    • C[tissus](t) = DSC.C[a](t) (x) R[tissus](t)
  • Injection rapide : 4-6 ml/s
  • Flusher loin : 30ml
  • Résolution temporelle : pas plus de 1,5 s entre chaque image, sinon la déconvolution sera mauvaise
  • Maximum d’images avant injection, optimise le SNR (50 images)
  • Acquisition longue au moins 70 images à partir du moment ou le produit arrive

 

OBJECTIFS DE LA PERFUSION CÉRÉBRALE pour les tumeurs

  • Guider le prélèvement
  • Apprécier le risque opératoire, chirurgie éveillée
  • Apprécier la réponse thérapeutique
  • Donner des arguments d’évolutivité tumorale lors du suivi

 

Exploration des tumeurs par perfusion cérébrale

  • Gliome grade I et II : rVSC = 1,5

— Cut off à 1,75 —

  • Gliome grade III : rVSC = 5,5
  • Gliome grade IV : rVSC = 7
  • rVSC = < 0.6  : Aspect cicatriciel post opératoire / radionécrose
  • rVSC > 2.6 : Récurrence tumorale

 

Exploration de la pathologie VASCULAIRE par perfusion cérébrale

Recherche d’un mismatch diffusion / perfusionIschémie si Tmax > 6sdiffusion perfusion

 

 

 

[TDM] Larynx + Thorax

SCANNER DU LARYNX ET DU THORAX

INDICATION
Trouble de la déglutition
 
TECHNIQUE
Injection bi-phasique de produit de contraste iodé : 30 cc de produit de  contraste à 1 cc/s – imprégnation de 120 sec – 60 cc de produit de  contraste à 3 cc/s – acquisition en fin d’injection
Puis acquisition en respiration libre et après manœuvre de Vasalva sur la région cervicale.
Réalisation d’une manœuvre de phonation.
Injection de produit de contraste iodé et acquisition au temps artériel sur le thorax.
 
RESULTATS
Larynx,
Absence de syndrome de masse de la filière pharyngo laryngée décelé.
Déplissement satisfaisant des sinus piriformes après manœuvre de Vasalva.
Absence d’adénopathie jugulo-carotidienne, sous angulo-maxillaire, pharyngée ou spinale décelée.
Espaces para-pharyngé, rétro-pharyngé et précervical libres.
Structures sinusiennes libres.
Respect de la loge HTE
Absence de lésion osseuse évidente.
Pas d’anomalie notable de la thyroïde.
Axes jugulo-carotidiens perméables.
 
Thorax,
Pas de foyer parenchymateux organisé visualisée.
Pas de nodule suspect vu.
Pas d’anomalie du calibre des bronches.
Pas d’adénopathie axillaire ou médiastinale.
Pas d’épanchement pleuro-péricardique.
Calcifications vasculaires.
Pas d’anomalie de la paroi thoracique.
Pas d’anomalie sur les coupes passant par l’abdomen.
Pas de lésion ostéolytique ou ostéocondensante suspecte.
 
CONCLUSION
Absence d’anomalie significative décelée
 
 
 
 

[TDM] TSA + Crane-

ANGIOSCANNER DES TRONCS SUPRA-AORTIQUES

INDICATION
Recherche de sténose des vaisseaux du cou.
 
TECHNIQUE
Acquisition sans injection de produit de contraste sur l’encéphale
Injection de produit de contraste iodé et acquisition au temps artériel sur les troncs supra-aortiques
 
RÉSULTATS
Encéphale,
Structures médianes en place.
Pas d’anomalie de densité du parenchyme sus ou sous-tentoriel en contraste spontané.
Pas d’hydrocéphalie.
Pas de signe d’hémorragie intra ou extra-axiale récente.
Pas de syndrome de masse évident.
Citernes de la base libres.
Pas d’anomalie de la charnière cervico-occipitale.
Structures sinusiennes libres.
Pas de lésion osseuse suspecte visualisée.
 
Troncs supra aortiques,
– Crosse de l’aorte : absence de variation anatomique notable. Pas de calcification de la paroi.
– TABC : calibre normal et régulier. Pas d’anomalie ostiale. Pas d’anomalie de paroi.
– Artère sous-clavière droite : calibre normal et régulier. Pas d’anomalie ostiale. Pas
d’anomalie de paroi.
– Artère sous-clavière gauche : calibre normal et régulier. Pas d’anomalie ostiale.
Imprégnation athéromateuse calcifiée pré-vertébrale.
– Artère carotide droite : pas d’anomalie ostiale. Pas de sténose bulbaire ou sus bulbaire.
– Artère carotide gauche : pas d’anomalie ostiale. Pas de sténose bulbaire ou sus bulbaire.
– Artère vertébrale droite : calibre normal et régulier. Pas d’anomalie ostiale.
– Artère vertébrale gauche : calibre normal et régulier. Pas d’anomalie ostiale.
– Artères intracraniennes : pas de disparité de calibre.
 
CONCLUSION
Pas de sténose significative des vaisseaux à destinée cervico-encéphalique

Sténose carotidienne