L’installation dans le privé : les bonnes questions à se poser

1. Vais-je encore pouvoir remplacer lorsque je serai installé ?

Oui, c’est possible, en tout cas ni le code de la santé publique, ni le code de

déontologie (articles 65, 66, 69, 85, 86, 89) ne l’interdisent.
Les conditions pour remplacer sont d’être :

  • de la même qualification que le médecin remplacé,
  • inscrit au tableau de l’Ordre ou enregistré comme prestataire de service.

En outre, le médecin installé doit :

  • fermer son cabinet pour remplacer un confrère absent,
  • mettre en place la continuité des soins et la gestion des urgences pour son propre cabinet.

Il sera toujours plus facile d’assurer la continuité des soins lorsque le médecin remplaçant exerce en groupe, ou en société.

2. Quelle structure choisir pour mon association ?

La réponse à cette question va surtout dépendre de vos aspirations professionnelles mais aussi personnelles.

Il est fondamental pour que votre association fonctionne de s’entourer d’associés qui ont la même vision de l’entreprenariat que la vôtre, qui sont animés de la même volonté de créer une société, ce qu’on appelle l’affectio societatis. Cela paraît une évidence mais si ce n’est pas le cas, dès les premières prises de décisions, l’association va bloquer. La discussion en amont, sans tabou, est fondamentale.

A vous de placer le curseur sur l’étendue de votre engagement :

  • une association à 10, 20, plus ?
  • une association qui a pour but de permettre un allégement de charges du cabinet, via la création d’une société de personnes (SCM : société civile de moyen),
  • … ou une association qui permet de mettre en commun les bénéfices et les pertes via la création :
    • d’une société de capitaux (SELARL : société d’exercice libéral à responsabilité limitée, ou SELAS : société d’exercice libéral par actions simplifiée),
    • ou d’une société de personnes ( SCP : société civile professionnelle).

De la structure que vous choisirez dépendra :

  • votre régime social (Travailleurs non-salariés, « assimilés-salariés »),
  • l’étendue de la prise de risque (une responsabilité limitée aux apports ou une responsabilité illimitée),
  • le régime fiscal de la société (iS ou IR),
  • ainsi que le taux d’imposition des dividendes.

Seul un conseil avisé pourra vous aiguiller correctement dans le choix adéquat.

Enfin, les relations et les envies évoluant avec le temps, aucune prise de décision n’est irréversible. Vous pouvez commencer par une société moins engageante pour vous orienter par la suite vers une société plus engageante.

3. Comment intégrer une structure existante ?

Si vous choisissez d’intégrer une structure déjà existante, vous ne pouvez l’intégrer que si :

  • un associé vous cède une partie ou l’intégralité de ses parts,
  • ou si la société décide d’augmenter son capital social en créant de nouvelles actions dont vous deviendrez propriétaire.

Dans le cas de la cession de part, votre intégration à la société se fera en plusieurs étapes :

  • la signature d’une promesse de vente sous d’éventuelles conditions « suspensives » notamment l’obtention d’un prêt et l’obtention de l’agrément par les autres associés : autrement dit, les autres associés valident votre entrée au capital de la société et donc votre statut de nouvel associé.
  • la signature de l’acte de cession.

Là encore, se faire accompagner par un conseil avisé est essentiel notamment dans la rédaction des conditions suspensives.

4. A quoi sert une SCI ?

Une SCI (société civile immobilière), dont vous êtes associé, peut détenir un bien immobilier et louer les locaux à votre société (quelle que soit sa forme).

Il pourra être intéressant fiscalement de faire porter le prêt par la SCI, les loyers perçus par la SCI permettant de rembourser le prêt immobilier. Les avantages seront également fiscaux.

Lorsque la SCI porte le prêt (et non chaque associé individuellement), il faut être attentif à l’étendue des garanties demandées par les banques. Généralement ces dernières exigent une hypothèque sur le bien ainsi que des cautions solidaires des associés.

Ce montage permet de valoriser votre société « médicale » et la rendra d’autant plus attractive pour l’entrée future de nouveaux associés.

5. A quoi servent les statuts et le règlement intérieur d’une société ?

Les statuts

Tout d’abord, la loi impose la rédaction de statuts. En effet, toutes les situations régissant la vie de la société y sont évoquées. Cela vous permet également de sécuriser vos relations en vous donnant de la visibilité.

Il faudra prévoir notamment dans vos statuts :

  • La dénomination sociale de la société, le lieu du siège social, la durée, l’objet social, le montant et la répartition du capital social, et les apports de chaque associé ,
  • Le processus d’entrée et de sortie d’associés : faut-il avoir une sorte de « droit de regard » (l’agrément des associés) ou faut-il que l’entrée et la sortie des associés soit facilitée ?
  • L’exclusion d’associé dans certains cas (condamnation pénale, radiation à l’ordre,…), le retrait d’un associé et le sort de ses parts sociales, le décès d’un associé,
  • La gérance / présidence et le mode de prise de décision : les décisions sont prises en assemblée générale – il faut définir les « quorums » pour la prise de décision ce qui permettra de ne pas se retrouver bloquer en cas de conflits ! .
  • Le sort des dividendes,

Le règlement intérieur

La loi ne vous oblige pas à rédiger un règlement intérieur. Cela est cependant essentiel.

Le règlement intérieur permet de fixer les règles du fonctionnement quotidien et pratique de votre société : répartition du temps de travail, répartition des congés, modalités de remplacement, couverture du risque « maladie-accident », admission d’un nouveau membre (si pas prévu dans les statuts), etc.

L’anticipation de toutes ces questions est la condition sine qua non de la pérennité de votre association car malheureusement le seul moyen de sortir d’une société en cas de conflit entre associés est de céder ses parts à un tiers, de les revendre à la société ou encore, la solution la plus extrême, de dissoudre la société.

* * * * *

Pour conclure, il est impératif de rédiger correctement les statuts et le règlement intérieur de votre société. Cela vous permettra, dans le cas d’une création, de créer des bases solides pour votre association et dans le cas où vous intégreriez une société déjà existante, cela vous apportera de la sérénité sur la gestion de la société.

Je serai ravie de pouvoir vous aiguiller dans votre choix de structure ou dans l’intégration d’une structure déjà existante et de répondre à toutes vos questions y afférentes.

Mon cabinet (KAPPLER AVOCAT – www.kappleravocat.com) est situé à Paris et je travaille dans toute la France avec des professionnels de santé qui souhaitent s’installer.

Julie Kappler
Avocat à la Cour – Toque n°E1956
jk@kappleravocat.comwww.kappleravocat.com
54, Boulevard Richard-Lenoir, 75011 Paris
SELARLU KAPPLER AVOCAT, N°RCS : 831 008 636 Paris
N°TVA intracommunautaire : FR 14 831008636
Tél. : 06 66 46 17 04 – Fax : 01 84 25 48 32

Remplacements en radiologie : le guide du remplaçant

doctor-bannerLes remplacements sont un bon moyen de découvrir l’exercice libéral, ses spécificités et d’apprécier les pathologies dites de « villes ». Voici quelques conseils utiles et démarches que vous devez effectuer avant de commencer à remplacer. Car n’oubliez pas, en libéral il n’y a plus de filet de sécurité comme à l’hôpital !

 

Remplacements en radiologie : quand commencer ?

shutterstock_150080828-800x500_cIl est conseillé de commencer lorsqu’on se sent prêt. Cela semble évident, mais c’est très important à garder à l’esprit. Il faut pouvoir tenir une cadence souvent plus intense qu’à l’hôpital, voir tous les patients et surtout, avoir balayé suffisamment de pathologies en stage.

En pratique on peut commencer à remplacer après 5 semestres validés dont 3 minimum en imagerie médicale.

 

REMPLACEMENTS EN RADIOLOGIE : quelles démarches effectuer ?

Il faut bien intégrer que si vous êtes interne ou CCA, les remplacements sont un plus dans votre activité et ne prévalent pas sur votre stage / poste. L’hôpital reste votre employeur et en cas de manquement aux règles cela pourrait vous être reproché.

Une fois libre de vos obligations hospitalières il vous faudra vous enquérir de 4 documents :

  • Une licence de remplacement qui atteste que vous remplissez les conditions légales pour remplacer, elle est valable 1 an. Elle n’est pas nécessaire si vous êtes thésé.
  • Une autorisation de remplacement émise par le Conseil de l’Ordre à chaque fois que vous remplacez un médecin différent. Celle-ci n’est valable que pour la période de remplacement. Ce document vous est envoyé après demande du médecin remplacé, normalement avant le début du remplacement ou exceptionnellement après en cas d’urgence.
  • Un contrat de remplacement obligatoire entre vous et le médecin remplacé, spécifiant notamment les dates de remplacements et le pourcentage de la réversion d’honoraires.
  • Une assurance de responsabilité civile professionnelle

Attention, un certain nombre d’internes remplacent sans avoir la totalité de ces documents mais il s’agit d’une pratique risquée. En l’absence de licence ou d’autorisation de remplacement, vous pourriez être accusés d’exercice illégal de la médecine et votre assurance ne vous couvrira pas ! Par ailleurs, nous vous rappelons qu’une activité de remplacement met en jeu votre responsabilité civile propre en cas de faute ou de litige avec un patient. Il est tout à fait suicidaire, en plus d’être illégal, de remplacer sans assurance.

vul-documents

REMPLACEMENTS EN RADIOLOGIE : LICENCE DE REMPLACEMENT

C’est le sésame indispensable pour pouvoir accéder aux remplacements avant d’avoir passé sa thèse.

Elle est délivrée par le Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins (CDOM) et est valable dans toute la France pendant 1 an.

  1. Vérifiez que vous remplissez les conditions légales pour obtenir cette licence (voir les conditions d’obtention de la licence page 4 du document « Remplacements : conditions légales, formalités, responsabilité« )
  2. Prévoir qu’il faudra du temps avant d’avoir toutes les pièces administratives et recevoir la licence donc débutez vos démarches longtemps à l’avance. Comptez 4 semaines pour être large !
  3. Télécharger le formulaire et la liste des pièces à fournir sur le site internet du Conseil Départemental qui est en gestion de votre Université d’inscription

A titre indicatif cette liste contient (sous réserve de changement) :

  • Deux photographies d’identité (une seule en cas de renouvellement)
  • Copie recto-verso de la carte d’identité (en cours de validité), certifiée conforme par l’interne lui-même
  • Relevé d’internat à demander à votre faculté. Vous devez indiquer : nom, prénom, date de naissance, numéro de téléphone portable, ainsi que le motif de la demande (licence de remplacement)
  • Attestation du coordonnateur de DES +/- DESC qui autorise l’interne à remplacer, mentionnant les stages validés.
  • Questionnaire de l’Ordre des médecins à remplir (voici celui pour le CDOM de Paris).
  • Une copie du certificat de scolarité de l’année en cours
  • Un certificat de validation du DCEM4 : en pratique le papier indiquant la filière choisie après les ECN.

Pour les plus pressés : certains CDOM peuvent vous délivrer la licence même si votre dernier stage nécessaire n’est pas encore fini mais est déjà validé par votre chef de service (possible à partir du 5ème mois de stage). La licence ne sera par contre valable qu’à partir de la fin du stage.

Tous ces documents sont à remettre à votre Conseil de l’ordre.

 

REMPLACEMENTS EN RADIOLOGIE : assurance

Attention, aucun remplacement ne doit être effectué si vous n’avez pas souscrit une assurance responsabilité civile professionnelle (RCP).

« Le remplaçant est seul responsable de ses fautes et a l’obligation légale de souscrire une assurance garantissant sa responsabilité civile ».

Ces contrats sont proposés par toutes les grandes compagnies d’assurance impliquées dans le monde médical.

 

REMPLACEMENTS EN RADIOLOGIE : charges sociales et FISCALITÉ

Toutes ces démarches prennent du temps et supposent que vous compreniez clairement ce que vous faites, ce qui n’est pas forcément le cas. Il faut bien dissocier les charges sociales des impôts car les organismes sociaux (URSSAF, CARMF…) pratiquent des cotisations provisionnelles avec des paiements d’acompte (c’est-à- dire qu’ils prélèveront des cotisations sur les recettes de vos remplacements de l’année en cours) alors que les impôts seront à payer uniquement l’année suivante. Attention toutefois à la modification du prélèvement des revenus à la source à partir du 1 er janvier 2018.

1- CHARGES SOCIALES

  • URSSAF : l’inscription à l’URSSAF peut se faire par internet sur le site suivant : www.cfe.urssaf.fr mais il est conseillé de le faire sous version papier avec un envoi par lettre recommandée avec accusé de réception. L’inscription à l’URSAFF est elle obligatoire dès lors que vous avez fait plus de 8 jours de remplacement depuis le début de votre activité, les demi-journées ou les gardes de 24h étant comptées comme une journée.
    Tél : 0820 01 10 10 – www.contact.urssaf.fr  – URSSAF IdF, 93518 Montreuil cedex – Tél : 3957
  • CARMF : vous devrez également informer la CARMF même si celle ci ne vous inscrira que si vous avez déjà effectué plus de 30 jours de remplacement. Les termes employés dans un courrier adressé à la CARMF sont à manier avec précaution pour éviter tout quiproquo concernant l’affiliation.
    Tél : 01 40 68 32 00 – www.carmf.fr  – 44 bis rue Saint Ferdinand, 75017 Paris
  • CPAM : dès le 31ème jour de remplacement. 0811 70 90 78 – http://www.ameli.fr
  • Association de Gestion Agréée : si l’on n’adhère pas à une AGA, l’impôt sur le revenu libéral déclaré est majoré de 25 %. C’est ce qui rend cette adhésion indispensable si on est en BNC. Sous certaines conditions, son adhésion n’est pas nécessaire pour les internes. Restez cependant vigilant lors de la sélection d’une AGA car toute ne se valent pas.
  • Organismes de gestion : il existe des organismes qui s’occupent de vous aider à gérer toutes vos formalités. Avec une assistance permanente telle que proposée par Accolib Santé, toutes vos démarches administratives sont effectuées (inscription à l’URSSAF, informations à la CPAM/CARMF/Administration fiscale, contrôle des sommes à payer, Afficher l'image d'originerèglement des éventuels litiges avec les caisses, conseils sur la fiscalité et les charges sociales, assujettissement ou non à la CFE…). Les avantages sont nombreux en termes de temps et d’argent, et le fait de pouvoir joindre un fiscaliste pour toute question (mariage, régime fiscal type micro-BNC ou réel, …) s’avère très utile. L’adhésion à Accolib Santé est clairement indiquée et débute à partir de 275€/an pour les internes. Il comprend des services avec un suivi régulier tels que les correspondances et aides aux déclarations des revenus auprès de l’administration fiscale et des organismes sociaux, des simulations des impôts et des cotisations sociales, des conseils d’optimisation fiscale, des économies sur les produits d’assurance, d’épargne et de retraite, une aide sur les projets de financement…
    Tél : 01 84 19 06 10 – http://www.accolibsante.fr
    /!\ Remarque importante : Avec la remontée d’informations d’internes ou d’installés, soyez attentifs sur le manque de transparence de certains organismes de gestion qui pratiquent des tarifs qui ne sont pas clairement affichés, pouvant être multipliés par 2 voire par 3 lorsque vous exercerez en libéral après votre internat, et des tâches de gestion qui sont opérées partiellement comme la vérification des cotisations sociales une fois à l’année, la facturation d’un surplus à l’adhésion initiale pour un gain qu’il font économiser aux praticiens s’ils détectent une erreur de calcul des Urssaf, Carmf, impôts, etc.

2- FISCALITE

  • Régime fiscal : au vu des recettes collectées lors des remplacements, un interne peut opter pour le régime favorable du micro-BNC. Ce régime applique un abattement de 34% sur les recettes, ce qui permet de calculer les cotisations sociales Urssaf que sur 66% de la somme que vous avez perçu. Vous n’aurez alors pas la possibilité de déduire de frais professionnels (achat de livre, de matériel…) mais ces frais ne dépassent de toute façon pas les 34% des sommes perçues quand on remplace. Ce régime est plafonné à 32900€ de chiffre d’affaire annuel. Au-dessus de ce seuil, vous basculez automatiquement sous le régime réel de la déclaration contrôlée avec la quasi-obligation d’adhésion à une AGA. Le montant brut des revenus est à reporter sur l’annexe 2042C Pro, « régime micro-BNC » = case 5HQ.
  • CFE (Contribution Foncière des Entreprises) : Collecté au profit des Collectivités Locales, cet impôt est dû par toutes personnes exerçant de manière habituelle une activité professionnelle non salariée, quel que soit leur statut juridique, leur activité ou leur régime d’imposition. Les internes opérant des remplacements (ponctuels comme récurrents) entrent dans son champ d’application. Il faut être précautionneux lorsque vous renseignez les déclarations envoyées par les organismes sociaux et l’administration fiscale car il existe des possibilités de dégrèvement partiel ou total de cet impôt. La CFE se déclenche automatiquement le 1er janvier de chaque année donc un interne qui s’immatricule à l’Urssaf en septembre 2015 par exemple ne sera pas assujetti à la CFE de 2015 mais à celle de 2016 et les années suivantes (sauf si dégrèvement).
  • Soyez donc vigilants sur votre régime fiscal et aux calculs de vos charges sociales. Dans tous les cas, vous avez l’obligation de tenir à jour votre comptabilité. Un simple fichier Excel contenant les dates, les médecins remplacés et les sommes perçues suffit. Il vous sera demandé en cas de contrôle et vous sera bien utile pour faire vos déclarations d’impôt, d’URSSAF et de CARMF.  Pour être large, 30 à 40% des montants perçus seront à reverser aux organismes sociaux et à l’administration fiscale. Anticipez et mettez de côté car les sommes en jeux peuvent vite devenir importantes et on a déjà vu des internes s’endetter pour pouvoir les payer. Dans ce cas-ci, le recours à un organisme de gestion devient essentiel car leurs conseillers connaissent précisément les démarches à opérer pour entreprendre de possibles exonérations, partielles ou totales, et informer l’adhérent sur les cotisations/impôts présents et futurs à devoir.
  • /!\ Petite astuce pour éviter un piège fiscal fréquent : lorsqu’ils effectuent des remplacements, la plupart des internes n’atteignent pas le seuil maximum éligible au régime du micro-BNC, à savoir 32900 euros. Toutefois, celui qui le dépasse pense rarement à souscrire à une AGA. En effet, au-delà du seuil des 32900 euros, l’interne bascule automatiquement dans le régime réel où le bénéfice imposable devient le résultat du calcul recettes moins charges potentiellement déductibles et non plus les recettes retranchées de l’abattement des 34% comme dans le micro-BNC. Or, l’administration fiscale demande impérativement une déclaration contrôlée par une AGA lorsqu’un professionnel non salarié (ici l’interne opérant des remplacements) est assujetti au régime réel sinon elle applique une majoration de 25% sur le bénéfice imposable et le professionnel encoure un possible redressement fiscal. L’interne doit donc être conscient du timing d’adhésion à une AGA par rapport à son régime fiscal car, pour rappel, le compteur fiscal s’arrête au 31 décembre de chaque année.

 

REMPLACEMENTS EN RADIOLOGIE : convention

Vous adoptez la situation conventionnelle (secteur 1 ou 2) du médecin que vous remplacez. Ce dernier vous informera des dispositions de cette convention et de vos droits et obligations dans ce cadre conventionnel. Il est d’usage que le remplaçant applique les mêmes tarifs que le médecin remplacé.

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REMPLACEMENTS EN RADIOLOGIE : CONTRAT DE REMPLACEMENT

Il est obligatoire de le signer avant d’effectuer votre remplacement. Un contrat type est disponible sur le site du Conseil de l’Ordre. Le médecin remplacé doit renvoyer un exemplaire au Conseil de l’Ordre pour qu’il émette votre autorisation de remplacement.

« … le médecin qui se fait remplacer doit en informer préalablement, sauf urgence, le conseil de l’ordre dont il relève en indiquant les noms et qualité du remplaçant ainsi que la durée du remplacement… »

 

REMPLACEMENTS EN RADIOLOGIE : spécificités pour les CCA et assistants

La 1ère année : sur demande et sous réserve de l’avis favorable du chef de service, possibilité de mise en congé (sans solde) dans la limite de 30 jours par an.

A partir de la deuxième année : il peut être mis en congé (sans solde) dans la limite de 45 jours par an.

  • Congés prononcés conjointement par le directeur de l’unité de formation et de recherche et le directeur du centre hospitalier universitaire (pour les CCA-AHU).
  • Congés n’imputant pas la durée de validation du clinicat ou de l’assistanat.
  • Congés totalement indépendants de la prime de service public exclusif et couverts par le RCP/PJ (Responsabilité Civile Professionnelle « spéciale remplacements »).

REMPLACEMENTS EN RADIOLOGIE : quelques conseils persos

Afficher l'image d'origineAvant de remplacer dans un cabinet, renseignez vous bien sur l’activité que l’on va vous attribuer. Excluez au maximum les doubles vacations (scanner + radio, etc). N’acceptez de faire que ce que vous maîtrisez parfaitement ! Il est extrêmement stressant et risqué de pratiquer un examen dont vous n’avez pas l’habitude et pour lequel vous risquez de donner un compte-rendu erroné !

Essayez de remplacer dans des cabinets ou un radiologue associé est présent et peu vous aider en cas de problème.

N’hésitez pas à vous faire accompagner dans vos démarches administratives. Payer quelques centaines d’euros une adhésion à un organisme de gestion comme Accolib Santé par exemple vous fera économiser beaucoup plus sur la durée.

Et surtout, continuez de bien profiter de vos stages pour apprendre (et vous tromper), vous aurez tout le temps pour remplacer ensuite !

 

Article réalisé à partir des sources suivantes :  http://www.sihp.fr/http://www.sccahp.org/ et avec le partenariat de http://www.accolibsante.fr/

Annonces de remplacements, installations et postes en radiologie

 

 

Extravasation de produit de contraste

Conduite à tenir devant une Extravasation de produit de contraste

  • Arrêt immédiat de l’injection
  • Traitement médical
    • Tentative d’aspiration du produit extravasé par le cathéter
    • Puis expression cutanée
    • Surélévation du membre concerné pendant les trois heures suivantes, en cas de gravité potentielle
    • Hypothermie locale par application de glace (pendant au moins 20 minutes, puis toutes les heures pendant 6 heures)
  • Evaluation de la gravité potentielle. 
  • Estimation du volume injecté
  • Clichés de membre
  • Recherche de signes de mauvaise tolérance
    • Aspect cartonné ou phlycténulaire de la peau. 
    • Oedème important. 
    • Troubles de la perfusion distale (syndrome des loges) : paresthésies, renforcement des douleurs segmentaires, hypoesthésie, diminution de la force musculaire, diminution des pouls (avis chirurgical)
  • Information du patient
  • En cas de gravité, contrôle médical le lendemain
  • Signalement de l’extravasation dans le compte-rendu et auprès du médecin traitant.

Liens

Traitement d’une réaction allergique aux produits de contraste

Grades Symptômes Traitement
I Signes cutanéo-muqueux
Erythème, urticaire, avec ou sans angioedème
  • ± anti-H1 per os si prurit
  • ± corticoïdes si angioedème
  • JAMAIS d’adrénaline
  • Rassurer le patient
  • Pas de menace vitale
II Atteinte multiviscérale modérée
Signes cutanéo-muqueux ± hypotension artérielle ± tachycardie ± toux, dyspnée ± signes digestifs
  • Appel aide
  • Surélévation des membres inférieurs
  • Expansion volémique
  • Crise asthme isolée : Ventoline®, corticoïdes
  • Rassurer le patient
  • ± adrénaline [0.01 à 0.02 mg i.v] toutes les 1à 2 min
III Atteinte mono- ou multiviscérale grave
Collapsus cardio-vasculaire, tachycardie ou bradycardie ± troubles du rythme cardiaque ± bronchospasme ± signes digestifsLes signes cutanéo-muqueux peuvent être absents ou n’apparaître qu’au moment de la restauration hémodynamique.
  • Appel aide
  • Surélévation des membres inférieurs
  • Adrénaline i.v [0.1 à 0.2 mg] toutes les 1 à 2 min
  • Expansion volémique +++
  • Si bradycardie sinusale: contre-indication de l’atropine mais expansion volémique avec HEA +++
IV Arrêt cardiaque
  • Appel aide
  • Surélévation des membres inférieurs
  • Adrénaline (1 mg i.v) toutes les 1 à 2 min
  • puis 5 mg à partir de la 3ème injection
  • Expansion volémique +++
  • 30 MCE/ 2 insufflations

Liens

Liste des IRM à champ ouvert

Cathéters

Couleur Diamètre Débit max théorique
Cathéter jaune 24 G = 0.55 mm 0,4 cc/s
Cathéter bleu 22 G = 0.70 mm 0,6 cc/s
Cathéter rose 20 G = 0.90 mm 1 cc/s
Cathéter vert 18 G = 1.20-1.30 mm 1,6 cc/s
Cathéter gris 16 G = 1.60 mm 3,5 cc/s
Cathéter orange 14 G = 2.00-2.10 mm 5,5 cc/s

/!\ Les débits max théoriques peuvent varier d’un fabriquant à l’autre. Se référer aux indications données sur les emballages /!\

Cathéters

Liste des revues de radiologie

Abdominal imaging

Resource Type: Journal
Publisher: Springer

AJNR, American journal of neuroradiology

Resource Type: Journal
Publisher: American Society of Neuroradiology

AJR, American Journal of Roentgenology

Resource Type: Journal
Publisher: American Roentgen Ray Society

American Journal of Nuclear Medicine and Molecular Imaging

Resource Type: Journal
Publisher: e-Century Publishing Corporation

Annals of nuclear medicine

  • Geneva Foundation Free Medical Journals 1999 to present
Resource Type: Journal
Publisher: Springer Verlag

Annals of the ICRP-ICRP Publication

Resource Type: Journal
Publisher: Pergamon

Australasian Radiology

Resource Type: Journal
Publisher: Wiley

BMC medical imaging

Resource Type: Journal
Publisher: BioMed Central

BMC Medical Physics

Resource Type: Journal
Publisher: BioMed Central

BMC nuclear medicine

Resource Type: Journal
Publisher: BioMed Central

The British Journal of Radiology

Resource Type: Journal
Publisher: British Institute of Radiology

Cancer Imaging

Resource Type: Journal
Publisher: BioMed Central

Cancer – Radiotherapie

Resource Type: Journal
Publisher: Elsevier Masson SAS

Cardiovascular Ultrasound

Resource Type: Journal
Publisher: BioMed Central

Case Reports in Radiology

Resource Type: Journal
Publisher: Hindawi Publishing Corporation

Clinical Radiology

Resource Type: Journal
Publisher: Elsevier Health Sciences

Computerized tomography

Resource Type: Journal
Publisher: Pergamon

Current Problems in Diagnostic Radiology

Resource Type: Journal
Publisher: Mosby

Decisions in imaging economics

Resource Type: Journal
Publisher: Allied Healthcare Group

Diagnostic and Interventional Imaging

Resource Type: Journal
Publisher: Elsevier Masson SAS

Diagnostic and Interventional Radiology: Official Journal of the Turkish Society of Radiology

Resource Type: Journal
Publisher: Turkish Society of Radiology

Diagnostic And Therapeutic Endoscopy

Resource Type: Journal
Publisher: Hindawi Publishing Corporation

EJNMMI Research

Resource Type: Journal
Publisher: Springer Verlag

EMC – Radiologie

Resource Type: Journal
Publisher: Elsevier Masson SAS

Endoscopic Ultrasound

Resource Type: Journal
Publisher: Medknow Publications

European Journal of Radiology

Resource Type: Journal
Publisher: Elsevier Science Ireland Limited

European journal of radiology extra

Resource Type: Journal
Publisher: Elsevier Science Limited

Imaging Decisions MRI

Resource Type: Journal
Publisher: Wiley-Blackwell

The Indian Journal of Radiology & Imaging

Resource Type: Journal
Publisher: Medknow Publications

Insights into Imaging

Resource Type: Journal
Publisher: Springer

International journal of biomedical imaging

Resource Type: Journal
Publisher: Hindawi Publishing Corporation

International Journal of Molecular Imaging

Resource Type: Journal
Publisher: Hindawi Publishing Corporation

International Journal of Nuclear Medicine and Biology

Resource Type: Journal
Publisher: Elsevier

International Journal of Orthodontia, Oral Surgery and Radiography

Resource Type: Journal
Publisher: Mosby

International Journal of Radiation Applications and Instrumentation. Part B. Nuclear Medicine and Biology

Resource Type: Journal
Publisher: Elsevier Science Limited

Internet Journal of Nuclear Medicine

Resource Type: Journal
Publisher: Internet Scientific Publications

Internet Journal of Radiology

Resource Type: Journal
Publisher: Internet Scientific Publications

Interventional Neuroradiology (Centauro)

Resource Type: Journal
Publisher: Centauro S.r.l.

Iranian journal of radiology

Resource Type: Journal
Publisher: Tehran University of Medical Sciences

ISRN Radiology

Resource Type: Journal
Publisher: Hindawi Publishing Corporation

Journal of applied clinical medical physics

Resource Type: Journal
Publisher: American Institute of Physics

Journal of Cardiovascular Computed Tomography

Resource Type: Journal
Publisher: Elsevier

Journal of Cardiovascular Magnetic Resonance

Resource Type: Journal
Publisher: BioMed Central

Journal of Clinical Imaging Science

Resource Type: Journal
Publisher: Medknow Publications

Journal of Contemporary Brachytherapy

Resource Type: Journal
Publisher: Termedia

Journal of Digital Imaging

Resource Type: Journal
Publisher: Springer Verlag New York Inc

Journal of Magnetic Resonance

Resource Type: Journal
Publisher: Elsevier Science

Journal of Medical Imaging & Radiation Oncology

Journal of Medical Physics / Association of Medical Physicists of India

Resource Type: Journal
Publisher: Medknow Publications

Journal of Medical Radiation Sciences

Resource Type: Journal
Publisher: Wiley

Journal of minimal access surgery

Resource Type: Journal
Publisher: Medknow Publications

Journal of Nuclear Cardiology (Elsevier)

Resource Type: Journal
Publisher: Elsevier Health Sciences

The Journal of Nuclear Medicine: JNM

Resource Type: Journal
Publisher: Society of Nuclear Medicine

Journal of Nuclear Medicine Technology

Resource Type: Journal
Publisher: Society of Nuclear Medicine

Journal of radiation research (Maruzen)

  • Geneva Foundation Free Medical Journals 1999 to present
Resource Type: Journal
Publisher: Oxford University Press

Journal of radiology case reports

Resource Type: Journal
Publisher: EduRad Publishing

Journal of Radiology Nursing

Resource Type: Journal
Publisher: Elsevier

Journal of X Ray Science and Technology (Elsevier)

Resource Type: Journal
Publisher: Elsevier Science Limited

Korean journal of radiology

Resource Type: Journal
Publisher: Korean Radiological Society

Médecine Nucléaire

Resource Type: Journal
Publisher: Elsevier

Medical Dosimetry

Resource Type: Journal
Publisher: Elsevier Health Sciences

Medical Engineering & Physics

Resource Type: Journal
Publisher: Elsevier

Nuclear Medicine and Biology

Resource Type: Journal
Publisher: Elsevier

Nuclear Medicine and Molecular Imaging

Resource Type: Journal
Publisher: Springer Berlin Heidelberg

Open Neuroimaging Journal

Resource Type: Journal
Publisher: Bentham Science Publishers

Oral Surgery, Oral Medicine, Oral Pathology, Oral Radiology, and Endodontology

Resource Type: Journal
Publisher: Mosby

Organic Magnetic Resonance

Resource Type: Journal
Publisher: Wiley

Polish Journal of Radiology

Resource Type: Journal
Publisher: International Scientific Literature, Inc.

Quantitative Imaging in Medicine and Surgery

Resource Type: Journal
Publisher: AME Publications

Radiation oncology

Resource Type: Journal
Publisher: BioMed Central

Radiation Oncology Journal

Resource Type: Journal
Publisher: Korean Society for Therapeutic Radiology and Oncology

Radiation Protection Dosimetry

Resource Type: Journal
Publisher: Oxford University Press

Radiographics : a review publication of the Radiological Society of North America, Inc

Resource Type: Journal
Publisher: Radiological Society of North America

Radiography

Resource Type: Journal
Publisher: Elsevier

Radiologia Brasileira

Resource Type: Journal
Publisher: Colegio Brasileiro de Radiologia

Radiology

Resource Type: Journal
Publisher: Radiological Society of North America

Radiology and oncology

Resource Type: Journal
Publisher: De Gruyter Open

Radiology Research and Practice

Resource Type: Journal
Publisher: Hindawi Publishing Corporation

Revista argentina de radiología

Resource Type: Journal
Publisher: Sociedad Argentina de Radiología

Revista Chilena de radiología

Resource Type: Journal
Publisher: Publimpacto

Revista Española de Medicina Nuclear

  • Geneva Foundation Free Medical Journals 2001 to present (Embargo: 1 year)
Resource Type: Journal
Publisher: Ediciones Doyma, S. L.

Revista Española de Medicina Nuclear e Imagen Molecular (English Edition)

Resource Type: Journal
Publisher: Elsevier Espana SL

Revista Española de Medicina Nuclear (English Edition)

Resource Type: Journal
Publisher: Ediciones Doyma, S. L.

SA Journal of Radiology

Resource Type: Journal
Publisher: Health and Medical Publishing Group (HMPG)

Skeletal Radiology

Resource Type: Journal
Publisher: Springer Berlin Heidelberg

Surgical and Radiologic Anatomy

Resource Type: Journal
Publisher: Springer Verlag France

Techniques in vascular and interventional radiology

Resource Type: Journal
Publisher: Elsevier Science

World Journal of Nuclear Medicine

Resource Type: Journal
Publisher: World Federation of Nuclear Medicine & Biology

World journal of radiology

Resource Type: Journal
Publisher: Baishideng Publishing Group

 

 

MatLab pour les radiologues et les étudiants

Bases de programmation et algorithmique avec MatLab

Travailler ses images médicales grâce à MatLab

Introduction

  • MatLab = Matrix Laboratory
  • Langage de programmation simple, non compilable, rapide, universel
  • Multiplateforme (Mac, PC, Linux)
  • Importante communauté d’utilisateurs
  • Apprentissage rapide
  • Pourquoi MatLab et pas un autre langage ?? => nous ne sommes pas programmateurs !

Présentation générale

matlab

  • Le menu du haut est similaire à la plupart des programmes
  • Le dossier de travail, est le dossier où sont contenus vos fichiers DICOM, images, données, etc.
  • La fenêtre de commande est l’espace où l’on tape les lignes de commande qui exécutent des actions
  • La fenêtre de mémoire de travail affiche le nom des constantes contenant les valeurs générées par le programme, leur taille et leur type de contenu
  • La fenêtre d’historique répertorie toutes vos dernières actions

Pour bien commencer avec MatLab

  • Il faut d’abord se placer dans son dossier de travail dans la fenêtre de gauche en cliquant sur la double flèche <<
  • Celui-ci contient les fichiers que vous souhaitez traiter
  • Nous allons ensuite demander à MatLab d’effectuer quelques petits calculs pour se familiariser avec son utilisation

Opérations numériques classiques

  • Commençons par la base de la base. Faire une addition. Rien de plus simple. Il faut considérer que MatLab n’est rien de plus qu’une supercalculette.
  • Dans la fenêtre de commandes nous allons lui demander de résoudre 36 + 44 (je sais que vous avez déjà trouvé la réponse !)
  • Pour cela il suffit de taper 36 + 44 dans la fenêtre de commande

>> 36 + 44

ans =

   80

  • Quand je disais que c’est facile de programmer, maintenant vous me croyez
  • Vous pouvez aussi soustraire, multiplier ou diviser
  • Deux remarques à ce niveau :
    • MatLab est un logiciel anglo-saxon, les virgules sont remplacées par des points
    • Le signe de la multiplication est l’étoile *

>> 34-52

ans =

   -18

>> 1.5 * 4

ans =

     6

>> 12 / 4

ans =

     3

  • Combinons les opérations
  • xemple :

>> 1 - (2 + 5.2)*10 / (5^3)

ans =

   0.4240

 

Stocker une variable de travail

  • Bon, c’est intéressant de pouvoir faire des opérations numériques, mais il faut bien ranger les résultats quelque part si on veut pouvoir les réutiliser après (à moins d’avoir une mémoire d’ordinateur, ce qui n’est généralement pas le cas)
  • Nous allons donc stocker les résultats dans ce qu’on appelle des « variables »
  • Pour comprendre la suite, il faut assimiler trois notions très simples. Considérons qu’une variable soit un pot, rangé sur une étagère de cuisine.
    • Une variable a un nom unique sensible à la casse, c’est l ’étiquette qui est collée sur le pot (les majuscules sont prises en compte, Sel n’est pas sel)
    • Une variable à un type, c’est la forme du pot, qui du coup ne peut pas contenir n’importe quel contenu (en fait on indique si la variable contiendra des nombres entiers, des nombres réels, du texte ou autre chose, ceci conditionnera la quantité de mémoire utilisée par votre ordinateur pour stocker votre variable)
    • Une variable à un contenu dont vous pouvez récupérer la valeur à n’importe quel moment. Je peux décider d’ouvrir mon pot et de prendre du Sel
  • Tout ça n’est qu’une question de gout
  • Par exemple nous allons stocker dans la variable nommée A la valeur de l’opération à droite du signe =
  • Notez que ^ correspond à la mise en puissance. Ici 5 à la puissance 3
  • La variable A contient la valeur 0.4240
  • Pour interroger MatLab et connaitre la valeur de A, il suffit de taper A
  • On peut ensuite combiner les opérations comme avec B

>> A = 1 - (2 + 5.2)*10 / (5^3)

A =

   0.4240

>> A

A =

   0.4240

>> B = 2 * A

B =

   0.8480

 

Lire une image DICOM avec MatLab

  • Bon, tout ça c’est très bien me direz vous, mais quel rapport avec la radiologie ?
  • J’y viens
  • En imagerie médicale, les images générées par les modalités sont dans un format particulier nommé DICOM
  • Chaque fichier image a pour particularité de contenir systématiquement 2 informations
    • Le header, une partie textuelle qui contient le nom du patient, son age, la modalité, etc
    • L’image en elle-même, généralement en noir et blanc, non compressée
  • Pour lire une image DICOM entièrement, il faut donc lire ces 2 informations
  • Arrivé ici, vous savez faires quelques opérations simples avec MatLab et stocker vos résultats en mémoire. Je vous conseille de bien vous familiariser avec ces notions avant de passer à ce qui suit.
  • Nous allons apprendre à lire un fichier DICOM. Si vous ne savez pas ce qu’est un fichier DICOM, disons que c’est le fichier qui contient votre image médicale. Il est constitué de 2 parties. La première appelée header contient les informations concernant votre patient et l’examen (NOM, AGE, MODALITE, DATE DE L’EXAMEN, etc.).
  • La seconde contient l’image en elle-même. Elle est stockée sous la forme d’une matrice et chaque pixel est codé sous la forme d’un nombre.
  • Placez vous dans le dossier contenant votre fichier. Tapez la commande suivante. Votre image est alors décodée.

>> dicomread(’image_528.dcm')

   17     12     18     16     14     19     19     13     13     13     16     10     16     15

     17     17     20     12     14     16     15     14     17     15     21     20     12     16

     12     14     19     19     14     17     18     10     16     16     17     23     15     20

     11     16     13     20     16     13     13     13     13     21     15     18     18     16

     14     15     14     15     13     21     15     15     21     10     16     15     10     16

     15     20     14     13     13     20     14     11     11     17     14     17     19     19

     13     15     19     12     14     15     12     16     17     17     13     19     17     19

     15     20     14     18     17     13     17     17     15     16     17     10     15     13

     12     19     14     19     11     16     14     15     14     17     14     16     21     8

     10     23     15     18     15     14     15     13     14     16     16     18     17     10

     19     11     15     19     16     13     18    

 

  • Si vous rajoutez « ; » à la fin, l’image est lue mais MatLab n’affiche pas les valeurs de tous les pixels

>> dicomread(’image_528.dcm');

>>

  • L’image est lue mais pas stockée

>> A = dicomread('image_528.dcm');

>>

  • La variable A contient l’image lue
  • Bravo ! Vous venez de lire votre première image DICOM
  • Peaufinons un peu la technique
  • Commençons par la ranger dans une variable pour pouvoir la réutiliser

>> image1 = dicomread(’image_528.dcm’)

  • Ensuite, pas besoin d’afficher le contenu sous forme de chiffres. Nous pouvons cacher le résultat de la lecture en terminant les commandes par ;

>> image1 = dicomread(’image_528.dcm’);

  • Regardez dans le la mémoire de travail en haut à droite, vous devez voir apparaître votre image. On peut y lire son nombre, la taille de la matrice et le type (Cf. Stocker une variable)

Afficher une image

>> imshow(image1,’DisplayRange’,[])

>>

  • hop

matlab2

>> imagesc(A)

>>

  • matlab2

A suivre…

Prochaine étape : réaliser une soustraction

Si vous avez des questions ajoutez un commentaire à cet article

 

Calcul de la clairance de la créatinine

Calcul de la clairance de la créatinine selon Cockroft & Gault (< 65 ans)
Calcul de la clairance de la créatinine selon MDRD (> 65 ans)

Cet outil de calcul de la clairance de la créatinine est proposé à titre indicatif.
Il s’adresse aux professionnels de santé formés.
Le site www.pinkybone.com ne peut être tenu pour responsable en cas de conséquences indésirables.

Résultats du calcul de la Clairance de la créatinine

[0 – 30] mL/min
Insuffisance rénale sévère

⇒ pas d’injection sauf nécessité absolue et avis spécialisé
[30-60] mL/minInsuffisance rénale modérée

⇒ chercher alternative à l’injection
[60-80] mL/min
Insuffisance rénale légère

⇒ a priori pas de risquede néphropathie induite
> 80 mL/min
Normale

⇒ A PRIORI PAS DE RISQUEDE NÉPHROPATHIE INDUITE

 

Formules du calcul de la clairance de la créatinine

Calcul de la clairance de la créatinine selon Cockroft et Gault

  • Chez l’homme =  \frac{1,23 \cdot Poids \cdot (140-age)}{creatinine}
  • Chez la femme =  \frac{1,04 \cdot Poids \cdot (140-age)}{creatinine}

Calcul de la clairance de la créatininee selon MDRD

MDRD = Modification of Diet in Renal Disease

  • Chez l’homme = 186 x (créatinine (µmoles/L) x 0,0113)-1,154 x âge– 0,203
    • x 1,21 pour les patients à peau noire
    • x 0,742 pour les femmes

 

Facteurs de risque de néphropathie induite à l’injection de produit de contraste iodé

  • Insuffisance rénale pré-existante
  • Diabète avec insuffisance rénale
  • Hypoperfusion rénale
  • Prise de médicaments néphrotoxiques ou modifiant la fonction rénale
  • Myélome avec protéinurie
  • Injection de produit de contraste iodé dans les 72 heures précédentes
  • Age supérieur à 65 ans

Si présents
⇒ dosage de la créatininémie < 3 mois et renouveler 2-3 jours après l’injection de produit de contraste iodé
⇒ arrêt metformine 48 heures après l’injection de produit de contraste iodé
⇒ hydratation +++ (2 Litres / 24h avant et après injection de produit de contrast iodé)
⇒ intervalle de 3-5 jours avec nouvelle injection de produit de contraste iodé
⇒ en cas de doute, avis spécialisé (néphrologue)

Fiche Rein de la SFR

Matériel IRM compatible

Cette fiche est proposée à titre indicatif.IRM
Elle s’adresse aux professionnels de santé formés.
Le site www.pinkybone.com ne peut être tenu pour responsable en cas de conséquences indésirables.

⇒Liste des dispositifs implantables compatibles (ou non) avec l’IRM

 

Contre-indications absolues

  • Pacemaker
  • Défibrillateur cardiaque implantable
  • Sondes urinaires thermiques

 

Contre-indications absolues à discuter si pronostic vital engagé

  • Possibilité de réalisation de l’examen sous conditions très strictes (constructeur prévenu, utilisation d’une bird cage, etc) :
    • Neurostimulateurs
    • Implants cochléraires
    • Pompes à insuline
    • Clips vasculaires ferromagnétiques intra cérébraux
    • Corps étranger metallque intra-oculaire, du système nerveux ou du système vasculaire

 

Contre-indications relatives

  • < 3 mois de grossesse (principe de précaution)
  • Claustrophobie
  • Implant métallique s
    • En fonction du métal et de la zone d’implant
    • Non ferromagnétique : post-op immédiat
    • Peu ferromagnétique (filtres, coils, stents) : délai de 6 semaines
  • Éclats métalliques
    • En fonction du métal et de la zone d’implant

 

En cas de doute

 

Cas des valves de dérivation ventriculaire

  • Informer le chirurgien avant l’examen pour régler la valve à la sortie de l’IRM

Produits de contraste

GROSSESSE

  • Principe de précaution +++
  • Produit de contraste iodé :
  • Après 12 SA : dysthyroïdie fœtale transitoire type hypothyroïdie
  • AngioTDM > scintigraphie
  • Prévenir équipe pédiatrique ++
  • Produits de contraste IRM :
  • Non recommandé
  • Toxicité animale : le gadobénate de diméglumine (Multihance®)
  • Toxicité animale : mangafodipir (Teslascan®)

Insuffisance rénale

CONTRE-INDICATION ABSOLUE

  • Omniscan et Magnevist chez insuffisant rénaux sévères (Cl < 30mL/min)